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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 09:46
Peut-on civiliser les manières de faire la guerre?

Internationaliser les marchés et échanger, est-ce conjurer la guerre?




 (Contrairement à ce que nous avions pronostiqué, le second sujet croise libéralisme et guerre, puisqu'il s'agit de la fameuse thèse libérale  (de Montesquieu et Kant ) selon laquelle la guerre et le commerce sont antinomiques. Voir les post sur l'économie et la guerre et les textes de Montesquiue et Kant sur ce blog).
 Le premier sujet renvoie immédiatement au livrede Norbert Elias, "La civilisation des moeurs", J'y reviendrai. Il était aussi utile de connaître les thèses de Freud sur le sujet (guerre, civilisation et barbarie) et bien sûr l'histoire des régles juridiques de la "guerre juste" jus in bello, aujourd'hui "droit international humanitaire")
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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 09:43
    04/07/2009 09:50:18
over-blog.com : Vous avez reçu un commentaire



Bonjour,

un commentaire vient d'être posté par ACD sur l'article A vendredi!, sur votre blog hansenlove

Extrait du commentaire:
Voila les sujets : - Peut-on "civiliser" les manières de faire la guerre ?- Internationaliser marchés et échanges, est-ce conjurer la guerre ?

Pour l'histoire : La France et la fin des empires coloniaux.(Un grand merci pour votre blog, que j'ai suivi toute cette année et qui m'a bien aidée dans ma préparation.)

voir le commentaire

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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 21:26

Vous lirez ici cet article qui montre de quels moyens de "pression" dispose Obama face à l'Iran.

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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 21:06
Je vous souhaite bonne chance, j'attends avec imptience les sujets et vos réactions. Je ne pourrai pas vous lire demain et après-demain...
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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 21:29
Lireici
C'est précisément la thèse libérale : les hommes n'ont pas intérêt à la guerre. Mais ils ont ont intérêt au commerce, et donc à la paix.
Un homme qui suit son intérêt, et donc son bon sens, va plutôt essayer de tirer profit de la vie en société sur un mode pacifique;  la logique économique est  donc contraire à la logique guerrière. La logique guerrière ne repose pas sur le calcul mais sur un appétit  de puissance qui vire naturellement et inexorablement  à la fureur suicidaire.
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21 juin 2009 7 21 /06 /juin /2009 20:39

Que gagne-t-on à échanger ?
 Le sujet - comme tout sujet - contient une contradiction implicite qu’il faut découvrir.

 Il s’agit de la contradiction suivante :

 "Echanger" c’est obtenir  quelque chose en retour de  ce que l’on offre. Le principe de l’échange est l’égalité ou équivalence des biens échangés ainsi que  l’égalité (en droit)  des personnes ou des entités  qui échangent. Donc on ne doit pas chercher à gagner (au sens de "profit")  quelque chose dans l'échange!
 Si l’échange doit enrichir davantage celui qui  propose  - ou même impose -  l’échange,  alors il y a arnaque ou risque d’arnaque. Cela se produit très souvent entre nations par exemple. L’échange est alors dénaturé, car il est inéquitable.
 Il faut donc remarquer d’emblée que, de fait,  tout le monde ne gagne pas toujours à échanger.  Certes,  l’échange est sans doute globalement profitable à l’humanité - ce qui est la thèse libérale. Mais  l’échange peut être aussi une occasion pour le plus fort ou le plus rusé de tirer un profit (abusif) de ce pseudo- échange. C’est ce qui s’est passé dans le cadre  du  commerce entre Occident et Afrique pendant des siècles, et ce n’est pas fini. "Echanger" signifie alors implicitement piller les ressources naturelles du partenaire. « Echange » peut  rimer avec exploitation et  escroquerie.

 Mais on peut aborder le sujet sous un autre angle et dire que :

1)      L’échange des femmes (interdit de l’inceste) est au fondement de la culture.  Les règles de la parenté et les interdits qu’ils induisent sont le propre de l’humanité.

2)      L’échange des idées est à la base de la philosophie, des sciences, de la recherche de la vérité et de la démocratie qui instaure un espace public voué à ces  échanges.

3)      Le dialogue de soi avec soi-même  est l’autre nom de la pensée. Penser c’est échanger des idées, ou des points de vue,  avec un interlocuteur qui n’est autre que soi-même. La lecture des grands textes, nous dit Descartes, est comme une conversation avec les grands esprits du temps passé.

4)      Notre civilisation privilégie la "communication", qui à bien des égards, s’oppose à l’échange. La « communication » d’un homme politique,  par exemple, c’est en fait de la propagande. Les émissions qui donnent la parole à chaque téléspectateur ne font que donner une illusion d’échange.  Car ce sont les journalistes qui suscitent les questions  et orientent ou sélectionnent les réponses. L’échange est souvent très illusoire car nullement spontané.

PS: Ceci n'est pas un corrigé!

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21 juin 2009 7 21 /06 /juin /2009 13:33
"La culture ne s'hérite pas, elle se conquiert" A. Malraux, 1959
 C'est un sujet sur la liberté, qui me semble proche des thèses de Sartre ("nous sommes totalement responsables de nous-mêmes") et aux antipodes du déterminisme sociologique d'un Bourdieu (Les héritiers).
 Sur ce qu'on appelle la "culture générale", voir mon livre "Cours particulier de philosophie", notamment le chapitre 9.
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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 17:49
le blog ne marche pas bien. Je réponds et mes réponses disparaissent. Il y  a un pb.
 Si vous avez une question urgente mettez-le URGENT ou IMPORTANT . Je laisse les débats théoriques de côté (Flo  je ne peux répondre par ex sur Manent, je n'ai pas le temps d'aller le relire. Il me semble que la démocratie est aussi un processus (et un régime!) )
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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 17:20
C'est ce que j'expliquais ce matin à mes élèves..( cf  Jonas, J.L. Nancy, Cournot, Virilio...)
 Apparemment, c'est aussi l'opinion de Amartya Sen ce soir dans le Monde, p 16
 Ne ratez pas demain le Monde  (9 juin 2009 )de l'économie "Face au retour de l'Etat, la pensée libérale fait de la résistance"
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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 10:23
Les hommes ont inventé l'Etat pour ne ps obéir aux hommes ni se soumettre aux seules lois du marché

C'est ce qu'explique ce matin Amartya Sen dans Libération. Je n'ai aps trouvé le lien, je vous en fournis donc un extrait:
"Sans Etat , on bascule dans la déraison"

"C'est parce que l'Etat s'est effacé que la crise économique actuelle a pu prospérer sur la cupidité et le manque de vigilance d'institutions publiques de contrôle et de surveillance?

Oui. Jusqu'ici, le capitalisme s'est toujours appuyé sur ce que certains idéologues ont dénoncé: un Etat qui a développé l'éducation, instauré des transports de masse, permis l'explosion de l'espérance de vie. Cette crise est celle d'une rupture d'équilibre entre le marché et l'Etat. Sans Etat pour corriger les excès des marchés, on bascule dans la déraison. La cupidité a toujours été là, ce n'est pas elle qui a provoqué la crise. C'est la faillite du contrôle d'un Etat taillé en brèche par le néolibéralisme hérité des années Reagan et Bush. Et pensé comme le seul moteur du développement des nations.

 Les économistes et les médias ont, pour la plupart, toujours cherché à minimiser la crise et accepté cette omnidérégulation...

Pas tous. Ceux qui l'ont anticipée sont ceux que le grand public ne connaît pas. Beaucoup d'économistes ont surévalué la capacité de l'économie de marché à s'autoréguler. Ils ont mordu, comme les politiques et les médias, aux mythes d'une croyance exorbitante placée dans les agents (banques, courtiers, assureurs, etc) faiseurs de miracles. Ils ont cru au consensus qui postulait qu'on pouvait déréguler, privatiser, libéraliser tout et n'importe quoi, sans aucune perte. Les critiques, les suspicieux, n'étaient pas écoutés. Et on ne voulait pas les entendre. Difficile de trouver des tribunes dans les journaux. Ils étaient perçus comme des cassandres qui écoutaient des 78 tours à l'heure du déferlement de la musique numérique... On a payé ce manque d'ouverture, cette absence de débat contradictoire, ce poids de la pensée unique.

Il  est étrange de vous voir souvent citer Adam Smith, théoricien de la main invisible du marché, à l'heure où l'on réhabilite plutôt la pensée de Marx ou de Keynes?

 Il y a deux cent cinquante ans pile, en 1759, dans la Théorie des sentiments moraux, puis dans la Richesse des nations, en 1776, Adam Smith a toujours dénoncé les spéculateurs qui déstabilisaient l'économie. Il a milité pour que des actions basées sur des valeurs soient toujours plus fortes que la seule recherche du profit rapide. Il disait que «l'humanité, la justice, la générosité et l'esprit public sont des qualités plus utiles que les autres». Et surtout, il n'a jamais utilisé le mot «capitalisme»: pour lui, le marché était important s'il se cantonnait dans sa sphère naturelle. Il a défendu le commerce parce qu'il pensait, à juste titre, que le limiter ne ferait qu'accentuer les échanges et exacerber la famine. Il disait que même si des innovations venaient de l'initiative privée, elles pouvaient aussi être douteuses. Je ne suis pas sûr que l'homme tire toujours les leçons de l'Histoire. Pas sûr qu'il soit plus intelligent aujourd'hui. On ajoute des connaissances, mais on oublie des sagesses. Pour s'en sortir, il faut renouer avec un outil économique, sociologigue et diplomatique: la raison".

 

 

Recueilli par CHRISTIAN LOSSON Amartya Sen Libération 6 juin 2009

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