Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 juin 2008 3 25 /06 /juin /2008 10:33

"La misère est un château fort sans pont-levis" Albert  Camus.

Pas évident....
 Quel plan?

Partager cet article
Repost0
21 juin 2008 6 21 /06 /juin /2008 18:36
Je ne vois pas tellement quel sujet peut croiser les deux notions.
 Quelque chose comme:
 "Notre rapport à la nature peut-il déterminer notre identité?
 Par précaution lisez Race et histoire de Lévi-Strauss, pour pouvoir dire quelque chose sur les socétés primitives..(dites "premières").
Si vous avez des idées, dites-le on en discutera;.. De toute façon c'est un très bon exercice d''essayer  d'imaginer les sujets;
Partager cet article
Repost0
21 juin 2008 6 21 /06 /juin /2008 18:32

Notre appartenance nous définit-elle? Et si oui, cette appartenance doit-elle décider de nos choix éthiques?


 "Nous ne sommes pas nécessairement bons, les « autres » non plus ; tout ce qu'on peut dire à ce sujet c'est que l'ouverture aux autres, le refus de les rejeter sans examen, est chez tout être humain une qualité. La séparation qui compte, suggérait Chateaubriand, est celle entre les bons et les méchants, non entre nous et les autres ; les sociétés particulières ires, elles, mélangent bien et mal (dans des proportions il est vrai inégales). A la place du jugement facile, fondé sur la distinction purement relative entre ceux qui appartiennent à mon groupe et ceux qui n'en font pas partie, doit advenir un jugement fondé sur des principes éthiques.
Cette première conclusion soulève à son tour deux grands problèmes : quelle est la signification de notre appartenance à une communauté ? et : comment légitimer nos jugements?

. Les êtres humains ne sont pas seulement des individus appartenant à la même espèce ; ils font également partie de collectivités spécifiques et diverses, au sein desquelles ils naissent et agissent. La collectivité la plus puissante aujourd'hui est ce qu'on appelle une nation, c'est-à-dire la coïncidence plus ou moins parfaite (mais jamais totale) entre un État et une culture. Appartenir à l'humanité n'est pas la même chose qu'appartenir à une nation - l'homme n'est pas le citoyen, disait Rousseau -, il y a même entre les deux un conflit latent, qui peut devenir ouvert le jour où nous sommes obligés de choisir entre les valeurs de l'une et celles de l'autre. L'homme, en ce sens du mot, est jugé à partir de principes éthiques ; le comportement du citoyen relève, lui, d'une perspective politique. On ne peut éliminer aucun de ces deux aspects de la vie humaine, pas plus qu'on ne peut les réduire l'un à l'autre : il vaut mieux rester conscient de cette dualité parfois tragique. En même temps, leur séparation radicale, leur confinement à des sphères qui ne communiquent jamais entre elles peuvent être également désastreux : témoin Tocqueville, qui prône la morale dans ses ouvrages philosophiques et savants, et préconise l'extermination des indigènes dans ses discours politiques. L'éthique n'est pas la politique. mais elle peut élever des barrières que la politique n'aura pas le droit de franchir ; appartenir à l'humanité ne nous dispense pas d'appartenir à une nation et ne peut s'y substituer, mais les sentiments humains doivent pouvoir contenir la raison d'État.
Mais on dit souvent aussi : j'aime mieux mes enfants que ceux de mon voisin ; voilà un sentiment bien naturel dont il n'y a aucune raison de rougir. N'est-il pas tout aussi naturel de préférer mes compatriotes aux étrangers, de leur réserver un traitement de faveur ? N'est-il pas naturel de soumettre l'homme au citoyen, et l'éthique à la politique? Un tel raisonnement repose sur une double confusion. La première est d'ordre psychologique : elle consiste à transférer, par analogie, les propriétés de la famille à la nation. Or, il y a entre ces deux entités solution de continuité. La famille assure l'interaction immédiate avec d'autres êtres humains ; son principe peut s'étendre, à la limite, à l'ensemble des gens que nous connaissons - mais pas au delà. La nation est une abstraction, dont on a aussi peu d'expérience immédiate que de l'humanité. La seconde confusion est d'ordre éthique : ce n'est pas parce qu'une chose est, qu'elle doit être. Du reste, l'individu fait très bien la correction par lui-même, et ne confond pas l'amour avec la justice : il aime son enfant plus que celui du voisin, mais quand les deux se trouvent dans sa maison il leur donne des par de gâteau égales. Et, après tout, la pitién'est pas moins naturelle que l'égoïsme. C'est le propre de l'être humain que de voir plus loin que son intérêt, et c'est à cause de cela que le sentiment éthique existe ; l'éthique chrétienne comme l'éthique républicaine ne font que systématiser et préciser ce sentiment. La « préférence nationale » n'est pas plus fondée dans les faits que dans les valeurs". Tzvetan Todorov Nous et les autres
, pp 506-508

Partager cet article
Repost0
19 juin 2008 4 19 /06 /juin /2008 20:13

C'est ce soir dans le Monde:

Les identités troublées des européens.

 (si j'étais concepteur de sujet, je vous poserai un sujet de ce type:

 "Quels sont les problèmes que pose l'Europe  en termes d'identités? " )

Partager cet article
Repost0
17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 21:54

Vous trouverez ce fameux texte ici
  Kant dit aussi ceci à propos de ce que fit Adam , dès qu'il fut sorti du Jardin d'Eden :

 "La première fois qu'il dit au mouton : "la peau que tu portes, ce n'est pas pour toi, mais pour moi que la nature te l'a donnée ", qu'i la lui retira et s'en revêtit ( III, 21) il découvrit un privilège qu'il avait, en raison de sa nature, sur tous les animaux. Er il cessa de les regarder comme ses compagnons dans la création, pour les regarder comme  des moyens et des isntruments mis à la disposition de sa volonté en vue d'atteindre les desseins qu'il se propose"

 ( vous mesurerez toute la distance entre ce type de propos et l'idée que nous nous faisons aujourd'hui des "droits" des animaux...)


(Conjectures sur les débuts de l'histoire humaine)

Partager cet article
Repost0
15 juin 2008 7 15 /06 /juin /2008 15:48
 Voyez le mail de Joanna, (post Indentés et environnement : sujets) qui nous apprend, que contrairement  à ce que je croyais, un sujet croisant les deux thèmes n'est pas exclu...
Partager cet article
Repost0
14 juin 2008 6 14 /06 /juin /2008 16:30
 Il y a quelques textes que je peux vous conseiller, sur le thème des identités défaillantes:
La métamorphose Kafka
 Le double de Dostoievski
 Le Horla de Maupassant
 Le portrait de Dorian Gray de Oscar Wilde
Le cas étrange du Docteur Jekyll et Mr Hyde de Stevenson
 Et , pour la psychanalyse, le magistralL'Inquiétante étrangeté" de Freud
Etrangers à nous-mêmes de Julia Kristeva
Partager cet article
Repost0
14 juin 2008 6 14 /06 /juin /2008 16:23

La métamorphose

Kafka, en recourant au fantastique interroge  la contradiction entre l'unité formelle de la personne et la diversité de ses états ou de ses aspects.

"Un matin, au sortir d'un rêve agité, Grégoire Samsa s'éveilla transformé dans son lit en une véritable vermine. Il était couché sur le dos. dis comme une cuirasse, et, en levant un peu la tête, il s'aperçut qu'il avait un ventre brun en forme de voûte divisé par des nervures arquées.  La couverture, à peine retenue par le sommet de cet édifice, était près de tomber complètement, et les pattes de Grégoire, pitoyablement minces pour son gros corps, papillotaient devant ses yeux.
Que m'est-il arrivé? » pensa-t-il. Ce n'était pourtant pas un rêve : sa chambre,  une vraie chambre d'homme, quoique un peu petite à vrai dire, se tenait bien sage  entre ses quatre murs habituels. Au-dessus de la table où s'étalait sa collection d'échantillons de tissus - Grégoire était voyageur de commerce - on pouvait toujours voir la gravure qu'il avait découpée récemment dans un magazine et entourée d'un joli cadre doré. Cette image représentait une dame assise bien droit, avec une toque et un tour de cou en fourrure : elle offrait aux regards des amateurs un  lourd manchon dans lequel son bras s'engouffrait jusqu'au coude.
Grégoire regarda par la fenêtre: on entendait des gouttes de pluie sur le zinc ; ce temps brouillé le rendit tout mélancolique : « Si je me rendormais encore un peu pour oublier toutes ces bêtises », pensa-t-il, mais c'était absolument impossible : il  avait l'habitude de dormir sur le côté droit et ne pouvait parvenir dans sa situation
 présente à adopter la position voulue. .Il avait beau essayer de se jeter violemment sur le flanc, il revenait toujours sur le dos avec un petit mouvement de balançoire Il essaya bien cent fois, en fermant les yeux pour ne pas voir les vibrations de ses jambes, et n'abandonna la partie qu'en ressentant au côté une sorte de douleur sourde qu'il n'avait jamais éprouvée.
 « Quel métier, pensa-t-il, quel métier suis-je allé choisir! Tous les jours en voyage' Des ennuis pires que dans le commerce de mes parents! et par-dessus le marché cette plaie des voyages : les changements de trains, les correspondances qu'on rate les mauvais repas qu'il faut prendre n'importe quand! à chaque instant des têtes nouvelles, des gens qu'on ne reverra jamais, avec lesquels il n'y a pas moyen d'être  camarade ! Que le diable emporte la boîte ! » .Il  sentit une petite démangeaison en haut du ventre, s'approcha un peu plus du bois de lit - en se traînant lentement sur le dos - pour pouvoir mieux lever la tête, et aperçut à l'endroit qui le démangeai' toute une série de petits points blancs auxquels il ne comprit rien : il essaya de tâta l'endroit avec une de ses pattes, mais il dut la retirer bien vite, car ce contact  lui  donnait des frissons glacés.
F. Kafka, la Métamorphose, traduction d'A. Vialatte, Éd. Gallimard, 1955, pp. 5-7

Partager cet article
Repost0
12 juin 2008 4 12 /06 /juin /2008 14:16
Lire l'indispensable papier de Roger-Pol Droit aujourd'hui dans le Monde
Et lire aussi : Les animaux ont-ils des droits?
Les animaux ont-ils une âme?.
Partager cet article
Repost0
12 juin 2008 4 12 /06 /juin /2008 13:43

Comme me le fait remarquer Cécile, pas question de répondre non.
Alors, quel plan?
 Il ne  faut jamais, de toute façon répondre par oui ,puis par non!
 Il faut s'efforcer d'être subtil
 Exemple

I De fait, les hommes conjuguent souvent plusieurs identités
 On pense par exemple aux doubles nationalités, aux vies muliples, personnailtés complexes etc...
II Cependant cette situation est inconfortable, au point de rendre fou.
Pére de famille, député et coureur de jupons par exemple..
 La folie, à la limite, c'est  la schizophrénie (incapacité de subsumer plusieurs facettes de notre propre personne, effecement du "moi")
III Toutefois le monde contemporain nous oblige à nous démultiplier
Français et européen , évidemment..
 Mais aussi :  ministre et citoyen ordinaire etc...
 Quelques exemples :  Obama: noir et  (ou) blanc?
Delanoë: libéral et pas libéral ?
Sarkozy : atlantiste et méditerranéen ?
 Clara Bruni, chanteuse et première dame de France... ?
Ou pour le citoyen ordinaire: musulman et laïc...

Le pb est celui des contradictions suscitées par ces identités mutiples.
Conclusion
 Quand on doit, on peut., mais à quel prix!

 PS  ATTENTION  Mes exmples sont des illustrations à votre usage . Mais ne les réutilisez pas.!Vous devez inventer vos propres exemples...
ET ne pas vous croire obligés d'évoquer l'actualité.

Partager cet article
Repost0