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24 février 2017 5 24 /02 /février /2017 14:33

"le bonheur est un rêve mais la douleur est réelle " Voltaire 

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24 février 2017 5 24 /02 /février /2017 11:21
Somnolences

«Quand je suis allé chez les hommes je les ai trouvés assis sur une vieille prétention : tous ils s’ imaginaient  savoir depuis longtemps déjà ce qui est bien ou mal pour l’homme (…) J'ai dérangé ces somnolences (…) : ce qui est bien, ce qui est mal, cela personne encore ne le sait :–sinon le créateur» 

 

Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra, III. 

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23 février 2017 4 23 /02 /février /2017 18:03
L'avenir
https://tv-programme.com/l-avenir_film/
 
 Demai sur Canal plus, c'est l'histoire d'une prof de philo...
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21 février 2017 2 21 /02 /février /2017 13:44
 Sur le  Dieu créateur... (mon coming-out bouddhiste)

André Bareau ; Les positions du bouddhisme ancien devant les thèses de l'origine de l'univers et de la création par Dieu ; extrait de "Studia Missionalia" vol. XVIII, 1969, pp. 75-85.

 

 

 "Comment concevoir que ce Dieu ait pu créer un univers si imparfait, des êtres soumis à la douleur du fait même de leur existence, des êtres pleins de désirs, de haine, d'erreurs, de stupidité, d'orgueil et de plein d'autres vices, tous plus répugnants les uns que les autres, des êtres enchaînés à la série indéfinie de vies successives et toutes chargées de leur fardeau de souffrances ? "

😜
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19 février 2017 7 19 /02 /février /2017 16:12

Ceci n'est en aucun cas  un corrigé mais juste une réaction à chaud... non élaborée... pour m'amuser et vous faire réagir..

 

 

 

Pour savoir ce qui n’est pas, faut-il au préalable  savoir ce qu'il en est de ce qui est? Pour savoir ce qui n’existe pas, faut-il avoir  établir la liste de ce qui existe, pour en déduire  ce qui n’en fait pas partie? Ou bien peut-on procéder à l’inverse et commencer par énumérer ce dont on peut supposer que cela n’existe pas , sans s’inquiéter de savoir qu’est-ce qui existe à coup sûr ?
D’  autre part il faudra aussi se demander  si l’on est dans une logique du tiers exclu… n’y a -t-il pas des choses qui existent… jusqu’à un certain point seulement .. comme nos idées par exemple..


 Il est sûr et certain qu’il a plusieurs manières de ne pas exister. Allons du plus manifeste au plus .. problématique. 

 

 I Ce qui n’existe pas…par soi-même 

 

Mais peut exister partiellement, ou  relativement à autre chose….

 

C’est le cas de  ce qui n’existe plus ou n’existe  pas encore… :le passé, l’avenir

 

 Mais aussi  ce qui n’a pas conscience d’exister (l’en soi) 

 

 Les choses.. existent pour nous mais pas en soi (cf en soi/pour soi). Les chose  existent au sens ordinaire mais pas au sens étroit ( « qui a conscience d’exister, qui est en mesure de donner un sens à son existence »).

 

 (Mais les êtres vivants existent… Ils n’existent pas comme nous mais  ils se déploient hors d’eux  même. Tout ce qui vit et meurt existe, à sa manière )

 

 

 Les non-existants existent partiellement (comme les fantômes..)  ;  le passé dans nos souvenirs ou le futur comme  anticipation (cf Saint Augustin). Les oeuvres d’art par exemple ….Tout ce qui affecte nos existences existe….d’une certaine  manière.

 

 Conclusion : existence et non existence jusqu’ici sont relatifs.. 

 

II Ce dont la nature est de  ne pas exister 

 

C’est le cas  des « êtres de raison »  (créations de l’homme, de l’imaginaire  au symbolique) qui ne se conçoivent pas  hors du langage…

 

 Tout ce qui échappe à la  facticité et à la temporalité.. Comme les Idées de Platon… ou les incorporels des stoïciens par exemple,  ou l’Un de Plotin….

 Etres imaginaires, fictions, abstractions : comme  Dieu, l’Etat, la substance, l’Etre, le Bien et le Mal, le péché… Satan   etc… Ce qu’on appelle aussi les essences….(une essence demeure identique à elle-même). Le carré dessiné sur le sable existe, mais pas l’essence du carré..

   L’essence de l’homme n’existe pas par exemple. Ni le moi-substance  (Pascal) 

Exister implique facticité (Sartre) et contingence,   le fait de se déployer dans le temps, de sortir hors de soi, de ne pas coïncider avec soi-même.  Les idées, les symboles, les abstractions, les concepts SONT  d’une certaine manière, mais n’existent pas à proprement parler…. car ils demeurent confinés  en   eux-mêmes.

 

Conclusion : Les essences n’existent pas à proprement parler.

Toutefois  les symboles, les êtres de raison, les concepts etc.. ont une forme d’existence relative, malgré tout, liée aux effets qu’ils  produisent   dans l’existant.

 

 III  Ce dont la nature exclut l’existence

 

Ce dont l’existence contredirait l’essence…  par exemple un homme immortel, un couteau sans lame, un mort ressuscité …

 

  Tout ce qui est contradictoire; un cercle carré,  une pensée sans sujet, une machine qui pense, un être omniscient, un homme parfait …

 

 

Une réalité cachée par nature…L’ Etre tapi derrière les étants? L’ âme substantielle  (le « fantôme dans la machine? ») ? 

 

 

 Seuls les phénomènes existent à proprement parler (phénomène  = ce qui se manifeste à la conscience d’un ou de plusieurs sujets).

 Pour le reste (ce qui n’apparaît pas)  on ne peut qu’énoncer des hypothèses…plus ou moins fantaisistes, voire fumeuses…

 
 La réalité en tant que  totalité des apparences n’apparaît pas, donc  n’ « existe » pas. De même que la chose-en-soi de Kant, qui est une « réalité »  hypothétique et hors d’atteinte.

 

 On ne peut pas savoir ce qui n’existe pas, mais  on n’a pas de  raison de supposer que ce qui ne peut pas se manifester existe . 

 

En revanche certaines réalités qui n’existent pas pour nous SONT peut-être d’une manière qui nous échappe, comme les êtres rationnels non humains  qu’évoque Kant à titre d’hypothèse. Ou comme les autres dimensions, autres temporalités, autres espace…

 

Conclusion:

 On ne peut pas appréhender rationnellement  ce qui n’existe pas (en dessiner les contours,  en établir la non-existence,) mais on peut seulement évoquer prudemment ce dont on ne sait pas si cela existe… Ce qui est sûr c’est que l’existence ne recouvre pas TOUT ce qui est, mais seulement ce qui nous apparaît …Ce qui n’apparait pas,  on peut en penser ce qu’on veut, on peut l’imaginer .. mais il ne s’agira  en aucun cas d’une connaissance..

 

 

Conclusion

 

 Ce qui n’existe pas  ? C’est ce qui n’existe pas pour le seul être qui se conçoit existant , à savoir l’être humain. C’est donc très relatif ! La crapaude existe sur le crapaud..

C’est ce qui ne déploie pas dans la  temporalité -  la nôtre. 

 C’est ce  qui n’existe pas …pour nous… mais existe-t-il  d’autres êtres que nous?

 Quant  à ce qui existe, il est impossible d’en faire le tour,  la totalité de ce qui est  nous échappe.

 On peut toutefois évoquer ce qui n’existe pas et n’existera jamais: c’est le cas d’une réalité qui ne  pourrait en aucun cas  nous apparaître (même si ce qui existe ne peut être confondu  pas avec ce qui EST).

 

 L’Etre comme absolu n’existe pas.Seuls existent des êtres pour nous qui les percevons et les concevons.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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19 février 2017 7 19 /02 /février /2017 13:30

sujet tombé à l' agrégation interne 2017.. J' ai quelques idées sur le sujet, je peux vous les communiquer, mais pas un corrigé..

Quelqu'un peut-il me fournir le texte de Locke svp..?

 

 

 

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19 février 2017 7 19 /02 /février /2017 11:02
Oublier le bien, nommer le mal
Une nouvelle critique  https://www.ladictaturedeslivres.com/single-post/2017/01/23/Le-Bien-le-Mal-Une-réflexion-intelligente-mais-pas-que
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Bien, le Mal : Une réflexion intelligente, mais pas que.

 

January 23, 2017

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Pierre Insuline

 

 

 

 

 

"Oublier le mal, Nommer le Bien" (Editions Belin) de Laurence Hansen-Love est un ouvrage de philosophie qui a le mérite de faire oeuvre de pédagogie, c'est à dire de rendre simple (mais pas simpliste) ce qui est complexe (mais pas compliqué). L'auteure s'emploie à démontrer comment le Mal et le Bien s'entendent plus ou moins (bien) depuis les temps reculés jusqu'à aujourd'hui. On suit donc avec plaisir le cours de sa pensée (relativement fluide, certains passages nécessitent tout de même un expresso serré sans sucre) et il ressort de belles choses dont cette idée centrale : le Mal n'est pas l'absence de Bien. Le Mal existe. Il faut donc le nommer, ne pas en avoir peur (ne pas se laisser intimider, savoir qu'il est contagieux) et le combattre (Daech par exemple, comme l'indique l'auteure). Mais pour être combattu, le Mal ne doit pas être déshumanisé, car si c'est bien une affaire d'hommes méchants, le Mal est une affaire d'hommes tout court. Et ces hommes pensent : il faut donc les "comprendre", comprendre ce qu'il pensent, pourquoi ils le pensent et où les mène leur "pensée". Ainsi Laurence Hansen-Love (dont je n'ai pas dit qu'elle est prof de philo à Paris, voilà c'est fait) explique avec subtilité que Hitler et ses sbires nazis avaient un projet mégalo totalement suicidaire : aider la nature à faire la sélection naturelle (celle que Hitler voulait), en exterminant de la planète des groupes humains entiers qui, selon eux, bouffaient leur être profond à la racine (Juifs, Slaves, Tziganes, homosexuels, handicapés, tous ces gens étant jugés faibles et trop longtemps protégés, ils devaient disparaître). Mais la logique profonde d'Hitler et de ses barbares étaient de MOURIR, donc de perdre. Oui de Mourir, et non de gagner. Car il était impensable de poser un empire démoniaque face à la Russie, à l'Angleterre, aux Etats-Unis, à la Chine sans perdre, tôt ou tard (De Gaulle et Churchill l'ont compris les premiers). Et ils ont perdus les Nazis, et dans leur chute il leur fallait emporter avec eux la souffrance de millions d'hommes, notamment les Juifs, et faire en sorte que les Allemands subissent aussi le sort qu'ils méritent puisqu'ils perdraient à la fin (Hitler se foutant bien de son peuple comme ses écrits le montrent : s'il ne parvenait pas à ses fins, alors les Allemands méritaient eux aussi de mourir selon le Führer). Deux faits montrent ces folies suicidaires : 1. L'Allemagne avait quasiment perdu la guerre que les nazis poursuivaient quand même la destruction des Juifs, l'intensifiant en 1944. 2. Peu de nazis se sont rendus vivants, Hitler le premier.

L'auteure trace ensuite le parallèle avec les terroristes totalitaires de Daech (qui font, directement et indirectement des centaines de milliers de morts au Proche-Orient et ailleurs, grandement aidés je le concède par leur meilleur ennemi Hafez el Assad) et versent dans un idéologie mortifère, morbide et aussi suicidaire que celles des Nazis. Ainsi veulent-ils exterminer et/ou asservir le monde entier et purifier à peu près tout ce qui n'est pas "bons musulmans" à leur yeux, c'est à dire plus de 5 milliards de gens. Entreprise démente, impossible (voilà pourquoi ces terroristes veulent mourir, leur cause étant perdue comme eux le sont) mais qu'il faut comprendre et nommer : pour ne pas qu'ils nous nous fassent peur. Et pour que nous gagnons à la fin. Cette démonstration historico-éthique permet à l'auteure de boucler un livre réellement brillant qui fait jongler joyeusement les concepts mais sait rester très concret.

Seules ombres au tableau : une coquille qui fait passer le journaliste Jean Birnbaum pour John Birnbaum (rien de grave, ça arrive) et une GROSSE erreur, qui est en fait un GROS OUBLI qui là me chiffonne franchement. Hansen-Love évoque les génocides post-Shoah, citant Pol Pot et mettant Daech dans le même sac, très bien...mais elle ne parle JAMAIS, sauf erreur de ma part, du Rwanda ! J'avoue très mal le prendre car cela nuit gravement à ma libre pensée et me renvoie à cette idée que ce qui touche l'Afrique est systématiquement occulté (esclavage, Rwanda). Pourquoi cet oubli, Madame ?? (j'attends votre mail).

 

 

 

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17 février 2017 5 17 /02 /février /2017 17:23

"Le spectacle de ce que furent les religions, de ce que certaines sont encore, est bien humiliant pour l'intelligence humaine. Quel tissu d'aberrations ! L'expérience a beau dire "c'est faux" et le raisonnement "c'est absurde", l'humanité ne s'en cramponne que davantage à l'absurdité et à l'erreur. Encore si elle s'en tenait là ! Mais on a vu le religion prescrire l'immoralité, imposer des crimes. Plus elle est grossière, plus elle tient matériellement de place dans la vie d'un peuple. Ce qu'elle devra partager plus tard avec la science, l'art, la philosophie, elle l’obtient  d'abord pour elle seule. Il y a là de quoi surprendre quand on a commencé par définir l'homme comme un être intelligent.

Notre étonnement grandit, quand nous voyons que la superstition la plus basse a été pendant si longtemps un fait universel. Elle subsiste d'ailleurs encore. On trouve dans le passé, on trouverait même aujourd'hui, des sociétés qui n'ont ni science, ni art, ni philosophie. Mais il n'y a jamais eu de société sans religion.

Quelle ne devrait pas être notre confusion, maintenant, si nous nous comparons à l'animal sur ce point ! Très probablement l'animal ignore la superstition. Nous ne savons guère ce qui se passe dans des consciences autre que la nôtre; mais comme les états religieux se traduisent d'ordinaire par des attitudes et par des actes, nous serions bien avertis par quelque signe si l'animal était capable de religiosité. Force nous est donc d'en prendre notre parti. L'homo sapiens, seul être doué de raison, est le seul aussi qui puisse suspendre son existence à des choses déraisonnables. »

 Les deux sources de la morale et de la religion. 1932  Henri Bergson

 

La religion statique PUF, p.105

 

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17 février 2017 5 17 /02 /février /2017 17:19
Les erreurs de religion sont dangereuses

 

 

 

« Puisqu'il est donc presque impossible à l’esprit humain de demeurer, comme l’esprit des bêtes, dans l’étroit  cercle d’objets qui sont les sujets de nos conversations et de nos actions quotidiennes, nous avons seulement à délibérer sur le choix de notre guide et à préférer celui qui est le plus sûr et le plus agréable. Et, à cet égard,  j’ose recommander la philosophie et n’aurait aucun scrupule à lui donner la préférence sur la superstition de tout genre et de tout nom. En effet, puisque la superstition nait naturellement et facilement des opinions humaines populaires, elle s’empare  plus fermement de l’esprit  et elle a souvent la force de troubler dans la conduite de notre vie et de nos actions. La philosophie, au contraire, si elle est  juste, ne peut nous offrir que des sentiments doux et mesurés ; si elle est fausse et extravagante, ses opinions sont uniquement les objets d’une spéculation froide et générale et elles vont rarement assez loin pour interrompre le cours de nos tendances naturelles.  (…) En général, les erreurs de religion sont dangereuses, les erreurs philosophiques sont seulement ridicules » David Hume   Traité  de la nature humaine, page 364, T. 1

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15 février 2017 3 15 /02 /février /2017 13:59

Mon papier ici  :

 

Article: http://www.huffingtonpost.fr/laurence-hansen-loeve/grandeur-et-decadence-de-la-morale-republicaine-de-montesquieu/?utm_hp_ref=fr-homepage

 

 

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