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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 17:38
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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 11:22

Ce grand philosophe tchèque est mort à la suite de tortures infligées par le pouvoir communiste,alors quil était en prison,  le 13 mars 1977

" Ce qui est nécessaire, c'est de se conduire en tout temps avec dignité, de ne pas se laisser effrayer ou intimider. Ce qu'il faut,  c'est dire la vérité".

 

http://www.liberation.fr/livres/01012328899-pato-ka-prague-a-l-ame

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 13:54

Liquidateurs

 

La catastrophe de Fukoshima illustre bien ce que Heidegger dit de la technique.
 La technique n'est pas  ( n'est plus depuis longtemps?),un ensemble de machines et de procédés conçus par l'homme pour servi ses intérêts. La technique est un processus autonome qui fonctionne selon se propre logique et que l'homme ne maîtrises plus du tout. A terme,  il conduit à l'autodestruction de l'humanité.

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 11:31

Lisez attentivement cet article.

 Il faut absolument essayer de comprendre que nous avons tous  intérêt à maintenir dans un pays de grosses entreprises qui font...  de gros profits (l'idée de vouloir limiter les profits ou les hauts salaires n'est que démagogique)

http://www.slate.fr/story/35831/cac-40-mieux-vaut-des-profits-que-des-pertes

 

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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 09:07

 Voici les arguments des philosophes qui pensent que l'homme ferait bien d'avoir des égards (sinon du "respect") et de la considération pour la nature, dont il dépend:

 

 Rousseau-promenade-copie-2.jpg

 

Aristote (384-322 av JC)
 Pour Aristote, la vertu de chaque être est l’accomplissement de ce qui le définit en propre. Dans le cas de l’homme, la raison et la sociabilité sont les traits  qui constituent sa spécificité. La vertu, pour l’homme, est donc l’accomplissement de ces qualités propres. La morale est donc la réalisation de sa "nature"  (aptitude à la vie raisonnable) c’est-à-dire la vertu, condition du bonheur.

 

 Epicure  (341-260 av JC)

C’est la nature qui fonde la morale, dont le but est le bonheur conçu comme ataraxie, c’est-à-dire absence de troubles. La connaissance de la nature nous délivre des craintes et des superstitions suscitées par les religions et, de  façon plus générale, par  des opinions dérivées de l’ignorance. Le bonheur du sage est à réaliser en ce monde. La sensation est le guide qui nous permet de toujours opter pour le plaisir et écarter la douleur, suivant la loi de la nature. La sagesse- donc le bonheur- consistera dans la satisfaction des plaisirs  naturels, accessibles aisément, accessibles à tous, notamment ceux de l’intelligence

 

Epictète (50-130 ap JC)

 Pour être heureux, il faut vivre conformément à la nature. Ce qu’il faut comprendre de deux manières : conformité de chaque être à sa nature propre, humaine et individuelle. Conformité à la nature universelle. Dans la pratique, la synthèse de ces deux objectifs est incertaine,

Imiter la nature, pour Epictète, ne signifie pas qu’il faut chercher en elle tel ou telle règle pour déterminer tel ou tel comportement particulier. Ce que cela veut dire, c’est qu’il faut reproduire, dans sa vie l’harmonie d’ensemble qui caractérise la nature. Vivre conformément à la nature signifie tenter de donner sa vie une cohérence et une stabilité comparable à celle de la nature. Vivre conformément à la nature, c’est vivre  en accord avec soi-même, comme Socrate, par exemple, a su le faire.

 

 Spinoza (1632-1677)

 Pour Spinoza, Dieu est la Nature. La nature est la  totalité ;   elle ne comporte aucune négativité. Tous les êtres naturels ont pour objectif (naturel) de persévérer dans leur être. « Etre libre, c’est obéir à la nécessité de sa nature ». Tous les êtres naturels sont libres en ce sens.  Dans le cas des hommes, c’est  la raison qui  peut seule leur permettre  de vivre en paix  et en harmonie (dans le système le  plus « naturel », selon Spinoza, la démocratie). Suivre sa raison, c’est pour l’homme suivre la nature  (immanence) et suivre sa nature (rationnelle) c’est-à-dire être libre.

 

Rousseau (1712-1778)

Selon Rousseau, la nature de l’homme est bonne ; c’est la société (l’inégalité, la propriété privée) qui a rendu les hommes mauvais, tout en leur apportant la raison.

La morale ne peut donc  être fondée que sur le sentiment, supposé bon :

« Quoiqu’il puisse appartenir à Socrate et à des individus de sa trempe, d’acquérir  de la vertu par raison, il y  a longtemps que le genre humain ne serait plus si sa conservation n’eût dépendu que des raisonnements de ceux qui la composent » (Discours sur l’origine de l’inégalité, seconde partie)

« Connaître le bien, ce n’est pas l’aimer. L’homme n’en a pas la connaissance innée, mais sitôt que sa raison le lui fait connaître, sa conscience le porte à l’aimer. C’est le sentiment qui est inné » Profession de foi du vicaire savoyard.

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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 08:56

 

rousseau_portrait-1.jpg

 

 

 Commençons par donner au mot « guerre » une signification précise, nous dit ici Rousseau. On trouvera ici les éléments permettant de distinguer (aujourd’hui) guerre et terrorisme . Notez aussi que pour Rouuseau, la guerre n’autorise pas tout. Il évoque ici ce que l’on  nommera plus tard des « crime de guerre » : 

 

« La guerre n'est donc point une relation d'homme à homme, mais une relation d'État à État, dans laquelle les particuliers ne sont ennemis qu'accidentellement, non point comme hommes ni même comme citoyens', mais comme soldats; non point comme membres de la patrie, mais comme ses défenseurs. Enfin chaque État ne peut avoir pour ennemis que d'autres États et non pas des hommes, attendu qu'entre choses de diverses natures on ne peut fixer aucun vrai rapport.

Ce principe est même conforme aux maximes établies de tous les temps et à la pratique constante de tous les peuples  policés. Les déclarations de guerre sont moins des avertissements aux puissances qu'à leurs sujets. L'étranger, soit roi, soit particulier, soit peuple, qui vole, tue ou détient les sujets sans déclarer la guerre au prince, n'est pas un ennemi, c'est un brigand. Même en pleine guerre un prince juste s'empare bien

en pays ennemi de tout ce qui appartient au public, mais il respecte la personne et les biens des particuliers; il respecte des droits sur lesquels sont fondés les siens. La fin de la guerre étant la destruction de l'État ennemi, on a droit d'en tuer les défenseurs tant qu'ils ont les armes à la main; mais sitôt qu'ils les posent et se rendent, cessant d'être ennemis ou instruments de l'ennemi, ils redeviennent simplement hommes et l'on n'a plus de droit sur leur vie. Quelquefois on peut tuer l'État sans tuer un seul de ses membres : or la guerre ne donne aucun droit qui ne soit nécessaire à sa fin. Ces principes ne sont pas ceux de Grotius ; ils ne sont pas fondés sur des autorités de poètes, mais ils dérivent de la nature des choses, et sont fondés sur la raison ». Du contrat social, 1, chapitre 4.

 

 

 

 

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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 08:42

Rousseau éprouvait une horreur pour le sang versé. C'est pourquoi il écrivit: "Génevois redevenez libres, mais soyez plutôt esclaves que parricides" (Rousseau était favorable aux réformes et non aux révolutions violentes).

 C'est le sens de cette phrase:

 "Le sang d'un seul homme est d'un plus grand prix que la liberté de tout le genre humain" Lettre à la comtesse de Wartensleben, Cité  par François Bouchardy, Introduction des Ecrits politiques dans  la Pléiade, (Oeuvres complètes tome 3, p XVIII).

Bien entendu cela ne l'empêche pas de rendre hommage aux hommes libres, qui ont donné leur vie pour préserver  leur dignité.

 " Renoncer à sa liberté c'est renoncer à sa qualité d'homme, aux droits de l'humanité, même à ses devoirs". Du contrat social, Livre I, chapitre IV.

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26 mars 2011 6 26 /03 /mars /2011 11:52

L'HOMME PEUT-IL ÊTRE RAISONNABLE ?             

Russell.jpg 

 

 

 

«  Je crois que le contrôle de nos actes par notre intelligence est en fin de compte la chose la plus importante, qui seule permettra  à la vie sociale de rester possible, tandis que la science augmente nos moyens de nous faire du mal les uns aux autres.  L’éducation, la presse, la politique, la religion - en un mot, toutes les grandes forces du monde -, sont actuellement du côté de la non-raison ; elles sont entre les mains de ceux qui flattent le roi Démos  afin de le conduire hors du droit chemin. Il ne faut pas chercher le remède à cette situation dans des solutions héroïques et  cataclysmiques, mais dans les efforts des individus pour une conception plus saine et plus harmonieuse de nos rapports avec nos voisins et avec le monde. C'est à l'intelligence, de plus en plus répandue, que nous devons nous adresser pour trouver la solution  des maux dont notre monde souffre ».

Essais sceptiques,   (p 61)  B. Russell (Les belles lettres)

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26 mars 2011 6 26 /03 /mars /2011 11:49

 


"Donnez-moi à boire

J'aurais préféré mourir

Mourir plutôt

Aah

 

Au secours  au secours
De l'eau
De l'eau
S'il vous plaît
Quelqu'un
Oh oh oh oh oh
Oh oh oh oh oh


Le ciel s'est déchiré

Il n'y a plus de ville

Et la rivière

S'écoule

Oh oh oh oh oh

Oh oh oh oh oh


La nuit vient

La nuit vient

Sur les yeux desséchés

Les lèvres écorchées

Cuisantes brûlures

Traits qui vacillent

Traits dévastés

De ce visage

Humain qui gémit

Sa plainte

D'homme"

 

 

 

 Hara Tamiki

 Cité par  Kenzaburô Oé, Notes de Hiroshima ("Ceux qui ne capitulent jamais")

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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 17:53

Taddei reçoit Alain Finkielkraut et Alain Badiou ce soir.

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