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25 août 2016 4 25 /08 /août /2016 16:08

"Une femme est outrepassement de l'Un dans la guise d'une passe de l'entre-Deux. Telle est ma définition spéculative de la féminité"

http://www.lemonde.fr/livres/article/2016/08/25/figures-libres-l-art-d-etre-grand-pere-rebelle_4987694_3260.html

Qui se décidera enfin à denoncer l'imposture BADIOU (à part moi) ?

http://hansenlove.over-blog.com/2016/01/a-propos-d-alain-badiou.html

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24 août 2016 3 24 /08 /août /2016 13:40

A propos du totalitarisme, lire dans Books, Hors série, Les racines du mal "La terreur khmère rouge" par Simon Leys, écrit 2009 (décédé en 2014).`

Et cette observation :

"L' histoire contemporaine nous enseigne qu'il suffit d'un malade mental, de deux idéologues et de 300 brutes sanguinaires pour prendre le pouvoir et bailloner des millions de gens"

Lire dans le même magazine les extraits du Manuel d'esclavage sexuel de Daech" qui en dit long sur cette idéologie.
Sur la différence entre idéologie et religion, c'est ici : http://iphilo.fr/2015/11/25/islam-religion-totalitarisme-laurence-hansen-love/

je reviens sur le totalitarisme dans un prochain post

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24 août 2016 3 24 /08 /août /2016 12:24

« Puisqu'il est donc presque impossible à l’esprit humain de demeurer, comme l’esprit des bêtes, dans l’étroit cercle d’objets qui sont les sujets de nos conversations et de nos actions quotidiennes, nous avons seulement à délibérer sur le choix de notre guide et à préférer celui qui est le plus sûr et le plus agréable. Et, à cet égard, j’ose recommander la philosophie et n’aurait aucun scrupule à lui donner la préférence sur la superstition de tout genre et de tout nom. En effet, puisque la superstition nait naturellement et facilement des opinions humaines populaires, elle s’empare plus fermement de l’esprit et elle a souvent la force de troubler dans la conduite de notre vie et de nos actions. La philosophie, au contraire, si elle est juste, ne peut nous offrir que des sentiments doux et mesurés ; si elle est fausse et extravagante, ses opinions sont uniquement les objets d’une spéculation froide et générale et elles vont rarement assez loin pour interrompre le cours de nos tendances naturelles. (…) En général, les erreurs de religion sont dangereuses, les erreurs philosophiques sont seulement ridicules » David Hume Traité de la nature humaine, page 364, T. 1.

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24 août 2016 3 24 /08 /août /2016 12:22

Réponse ici:

https://my.over-blog.com/write/60029205

Contre la crédulité

https://my.over-blog.com/write/60028903

Contre la guerre

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24 août 2016 3 24 /08 /août /2016 12:02

Une bonne nouvelle !

On a peine à y croire : la philosophie qui remplace la morale religieuse ! C'est un véritable tournant dans les mentalités ..

 

http://www.sudinfo.be/1652725/article/2016-08-23/cours-de-philosophie-en-primaire-les-parents-devront-choisir-pour-le-15-septembr

 

 

Si seulement la France pouvait s'en inspirer , puis tous les pays européens, puis tous les pays laïcs....

Voilà efin une mesure en faveur de la sécurité qui n'est pas sécuritaire !

 

 

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5 août 2016 5 05 /08 /août /2016 09:55

Je suis sidérée par l'actualité et la clairvoyance de Jean Clair, jugez-en:

De l’assassinat considéré comme un des beaux-arts

« « L’acte surréaliste le plus simple consiste, revolver au poing, à descendre dans la rue et à tirer au hasard tant qu’on peut dans la foule… »

Qui ne connait cette citation d’André Breton, publié en 1929 dans le Second Manifeste du Surréalisme?

Tout occupé à en célébrer l’audace, on a oublié d’en mesurer l’horreur. Fidèle à la morale anarchiste du surréalisme, prélude à une régénération de la société, elle apparaît dix ans avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale.

[…]

C’est en 1922, sept ans avant le manifeste de Breton, que Stefan Zweig avait publié son récit Amok, qui popularise un terme malais, et un comportement encore peu connus, bien que le mot amok soit entré dans les langues européennes et le XVIe siècle, avec les récits de voyageurs.

L’amok désigne, on le sait, le déchaînement inattendu, brutal chez un individu d’une rage incontrôlable et le plus souvent meurtrière. C’est un syndrome spécifique lié à une culture - a culture bound syndrome -, la culture malaise en l’occurrence, sans qu’on puisse savoir exactement quelles sont, dans le cadre de cette culture, ni dans sa religion, l’islam sunnite, les circonstances déclenchant un acte aussi criminel. On en trouve d'ailleurs des équivalents dans d’autres cultures sous d’autres noms, le bersek dans les traditions scandinaves.

Dans l’époque contemporaine, on peut considérer comme running bersek ou running amok certains traits de la culture nord-américaine quand, à intervalles réguliers, on rapporte le cas d’un individu, qui placide l’instant précédent, soudain, revolver au poing, se met à tirer au hasard dans la foule, qu’il soit dans la rue, dans une école ou ailleurs, abattant le plus de monde possible avant d’être lui-même abattu par la police ou bien avant de se suicider, très qui sont aussi caractéristiques de la crise de folie qu’est l’amok.

Le goût du sang, du crime gratuit ou rituel, a imprégné tout le mouvement surréaliste.

[…]

Il y a là une logique de l’avant-garde.

C’est environ avant le Manifeste de Breton, en 1827, en plein romantisme, que Thomas De Quincey avait publié De l’assassinat considéré comme un des beaux-arts. Il faisait l’éloge de la beauté de l’assassin et du crime comme chef-d’œuvre…

[…]

L’éloge de la spontanéité, de l’automatisme, du hasard, le goût de la violence et la fascination de l’instant manifestaient le refus de faire œuvre pour se livrer à un acte assimilant la création au meurtre. L’art, dans la mythologie de l’avant-garde, exalte le moi tout-puissant d’un créateur devenu un dieu, il est le fruit d’une pulsion irrésistible, tout comme le meurtre à l’occasion, dans un état comme l’amok. »

Jean Clair, L’ hiver de la culture, 2011? Flammarion, pp; 88-93.

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3 août 2016 3 03 /08 /août /2016 12:58

Lucrèce évoque ici tout d’abord la religion populaire (« religion de la foule » selon Epicure), dont le ressort principal est l’effroi . A l’opposé des comportements irrationnels qu’elle tend à prescrire, Lucrèce prône une piété plus sage, plus philosophique, c’est-à-dire éloignée de toute superstition :

« Le recours était donc de tout confier aux dieux

et de tout soumettre au signe de leur tête.

Dans le ciel ils placèrent demeures et séjours divins parce que dans le ciel on voit rouler la nuit et la lune,la lune, le jour et les ténèbres, les astres sévères de la nuit, les flambeaux nocturnes du ciel, les flammes volantes,les nues, le soleil, les pluies, neige, vent, éclairs et grêle,

les grondements soudains et les grands murmures de menace.

O race infortunée des hommes, dès lors qu'elle prêta

de tels pouvoirs aux dieux et les dota d'un vif courroux !

Que de gémissements avez-vous enfantés pour vous-mêmes,

que de plaies pour nous, de larmes pour nos descendants !

La piété, ce n'est pas se montrer souvent voilé

et, tourné vers une pierre, s'approcher de tous les autels,

ni se prosterner à terre, tendre ses mains ouvertes devant les temples des dieux, inonder leurs autels

du sang des quadrupèdes, aux voeux enchaîner les voeux,

la piété, c'est tout regarder l'esprit tranquille ».

Lucrèce, De la nature, Livre V, Trad. J. Kany-Turpin, G6F. Flammarion, 1993, pp 379-383

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31 juillet 2016 7 31 /07 /juillet /2016 14:05

« Seigneur, pourquoi es-tu resté silencieux ? Pourquoi as-tu pu tolérer tout cela ? », avait lancé Benoît XVI. Contrairement à son prédécesseur polonais, le pape allemand avait utilisé le mot « Shoah ». Mais il avait aussi suscité de l’incompréhension en attribuant la responsabilité de l’Holocauste au seul « groupe de criminels » nazis, sans parler de responsabilité collective du peuple allemand.

Vendredi soir, François avait donné rendez-vous aux « JMJistes » sur l’immense pelouse de Blonia, à Cracovie, pour la première grande cérémonie religieuse de cette session. Ce chemin de croix, qui retrace les principales étapes de la Passion du Christ, lui a permis de formuler, en écho à Benoît XVI, « l’interrogation qui résonne souvent dans notre esprit » : « Où est Dieu ? » Cette question, il l’a étendue aux fléaux contemporains.

« Ne pas vivre sa vie à moitié »

« Où est Dieu, a-t-il répété, si dans le monde il y a le mal, s’il y a des hommes qui ont faim, qui ont soif, sans toit, des déplacés, des réfugiés ? Où est Dieu, lorsque des personnes innocentes meurent à cause de la violence, du terrorisme, des guerres ? Où est Dieu (…) lorsque les enfants sont exploités, humiliés ? (…) Il existe des interrogations auxquelles il n’y a pas de réponses humaines. (…) Voici la réponse de Jésus : “Dieu est en eux.” »


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/international/article/2016/07/30/pour-le-pape-francois-la-cruaute-ne-s-est-pas-arretee-a-auschwitz_4976522_3210.html#FYMPOh3I7HbegRvj.99

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28 juillet 2016 4 28 /07 /juillet /2016 18:17
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15 juin 2016 3 15 /06 /juin /2016 09:29

Sujet 3 : (Explication de texte) "Est-ce qu’il existe aucun fait qui soit indépendant de l’opinion et de l’interprétation ? Des générations d’historiens et de philosophes de l’histoire n’ont-elles pas démontré l’impossibilité de constater des faits sans les interpréter, puisque ceux-ci doivent d’abord être extraits d’un chaos de purs événements (et les principes du choix ne sont assurément pas des données de fait), puis être arrangés en une histoire qui ne peut être racontée que dans une certaine perspective, qui n’a rien à voir avec ce qui a eu lieu à l’origine ? Il ne fait pas de doute que ces difficultés, et bien d’autres encore, inhérentes aux sciences historiques, soient réelles, mais elles ne constituent pas une preuve contre l’existence de la matière factuelle, pas plus qu’elles ne peuvent servir de justification à l’effacement des lignes de démarcation entre le fait, l’opinion et l’interprétation, ni d’excuse à l’historien pour manipuler les faits comme il lui plaît. Même si nous admettons que chaque génération ait le droit d’écrire sa propre histoire, nous refusons d’admettre qu’elle ait le droit de remanier les faits en harmonie avec sa perspective propre ; nous n’admettons pas le droit de porter atteinte à la matière factuelle elle-même. Pour illustrer ce point, et nous excuser de ne pas pousser la question plus loin : durant les années vingt, Clemenceau, peu avant sa mort, se trouvait engagé dans une conversation amicale avec un représentant de la République de Weimar au sujet des responsabilités quant au déclenchement de la Première Guerre mondiale. On demanda à Clémenceau : "À votre avis, qu’est-ce que les historiens futurs penseront de ce problème embarrassant et controversé ?" Il répondit : "Ça, je n’en sais rien, mais ce dont je suis sûr, c’est qu’ils ne diront pas que la Belgique a envahi l’Allemagne." HANNAH ARENDT, Vérité et politique

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