Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 juin 2016 7 12 /06 /juin /2016 13:36

D'où il ressort que Roni Brauman est plus philosophe que ce "philosophe" quelque peu .. déraisonnable, à mon sens.
Car le Bien ne se calcule pas, pas plus que le bonheur...

De tpute façon ce n'est pas une bonne idée de vouloir faire le bien, Roni Brauman le dit très justement en début d'émission...

http://sites.arte.tv/square/fr/laltruisme-est-il-une-bonne-affaire-square

Partager cet article
Repost0
12 juin 2016 7 12 /06 /juin /2016 13:31

Se révolter oui, certes, mais en vue de quoi?

On ne peut constester la loi qu'au nom d'une loi supérieure..

http://www.youtube.com/watch?v=_6n9YYJiWyQ&sns=fb

Nulle "harmonie suprême" ne peut constituer une justification pour une seule larme d'un seul enfant (Les frères Karamazov)

Partager cet article
Repost0
6 juin 2016 1 06 /06 /juin /2016 12:05

JS Mill


Bac ES Pondichéry 2016 – Philosophie

3) Expliquer un extrait de texte de « De la liberté », de Mill (1859). Découvrez-en les premières lignes :

« La seule raison légitime que puisse avoir une communauté pour user de la force contre un de ses membres est de l’empêcher de nuire aux autres. Contraindre quiconque pour son propre bien, physique ou moral, ne constitue pas une justification suffisante. Un homme ne peut pas être légitimement contraint d’agir ou de s’abstenir sous prétexte que ce serait meilleur pour lui, que cela le rendrait plus heureux ou que, dans l’opinion des autres, agir ainsi serait sage ou même juste. »

MON COMMENTAIRE TRES PERSO

J.S. Mill énonce ici le principe de base de la philosophie libérale, auquel je souscris pour ma part.

La question est de savoir à quelles conditions une communauté (voire un groupe, une association, une entreprise, une réunion d’individus, ou etc.) peut se prévaloir d’une quelconque légitimité pour imposer par la force ce qu'il juge préférable à un homme ou à plusieurs. La réponse de John Stuart Mill est que les seules contraintes légitimes sont celles qui se justifient par le fait que nul ne doit enfreindre la liberté des autres. A titre d’illustration, on peut donner l’exemple des règles du code de la route. L’État peut imposer des contraintes à condition que celles-ci dérivent de principes qui, en moins théoriquement, sont susceptibles de faire l’unanimité des individus concernés. Exemple : les hommes et les femmes sont égaux, ce qui peut imposer des contraintes en termes de parité et de laïcité. Autre exemple: tout le monde doit payer des impôts afin d’assurer une protection sociale dont tout individu peut bénéficier (tout le monde peut être malade ou au chômage). Ou encore : dans l’intérêt de tous, il faut lutter contre la pollution et limiter la circulation automobile ainsi que la destruction des terres agricoles, car ces comportements inconsidérés et ces excès contredisent la possibilité pour tous de respirer et de se loger dans des espaces non inondables. Tant pis pour les automobilistes, la grande distribution et pour les promoteurs immobiliers. De même il faut lutter contre l’évasion fiscale, tout le monde peut l’admettre, n’est-ce pas?

En revanche, ni l'État ni aucun groupe de la société ne peut se prévaloir d’une quelconque légitimité pour imposer ce qu’il juge bon ou juste à des individus ou un autre groupe (par exemple arrêter de travailler à 62 ans, ou cesser de consommer de la viande plus d'une fois par semaine, ou aller à la messe). Étant donné que de très nombreux sujets sont définitivement litigieux, l'État ne peut pas imposer ce qu’il estime bon ou juste, ceci à l’encontre d’une partie de la population. Dans le cas par exemple des orientations économiques, aucun consensus n’est envisageable. D'où la nécessité soit de trouver des compromis, au cas par cas, soit de mandater des élus pour prendre des décisions le temps d’une législature, en s’en remettant à eux pour élaborer et promouvoir des lois, au moins un temps, lois qui ne feront évidemment jamais l’unanimité.

Dans cette perspective, l’État peut être légitime pour imposer des contraintes (des lois) mais dans le cadre d’une Loi (la constitution) supposée consensuelle car seul ce consensus supposé (en démocratie) peut donner le droit à une Autorité d’imposer des contraintes à ceux qui n’en approuvent pas les orientations.

En revanche, en dehors de ce contexte d’un État supposé démocratique (ce qu'on appelle aussi un État de droit), dont les réprésentants ont été élus selon des procédures démocratiques, aucun groupe, aucun individu ne peut être légitime pour imposer sa volonté en fonction ce qu’il juge bon ou juste. Si un groupe ou un individu impose ce qu’il croit bon ou juste à ceux qui sont d’un avis contraire, il n’est pas légitime. Il ne s’agit plus de contrainte légitime mais de violence. Du moins du point de vue libéral. C’est le cas évidemment lorsqu’une partie de la population tente d’obtenir ce qu’elle désire en utilisant la force (grèves paralysantes pour le pays, de mon point de vue).
Selon moi, une illustration probante est celle de lycéens imposant le blocus de leur lycée aux dépens de ceux qui voudraient travailler… Car ils n’ont reçu aucun mandat (selon un processus consensuel) pour cela.

Selon la philosophie libérale (à laquelle je souscris) nul ne peut légitimement me contraindre à adopter ce qu’il juge bon ou juste à l’encontre de ce que moi je crois bon ou juste, sauf évidemment si je lui en ai donné le mandat a priori, en fonction de ce que je considère comme relevant de l’intérêt général.

Néanmoins tout n’est pas réglé pour autant par ce principe libéral. Car bien des sujets ne relèvent pas de l’intérêt général de la communauté qui décide par le biais de ses représentants. Ainsi par exemple la question des frontières et de l’accueil des immigrés…Il est difficile, voire impossible pour un Etat de contraindre les citoyens de cet Etat en fonction non pas de leur intérêt supposé, mais en fonction des droits humains, y compris ceux des membres étrangers à cette communauté.

Partager cet article
Repost0
6 juin 2016 1 06 /06 /juin /2016 08:48

Sujet bac 2016

3) Expliquer un extrait de texte de « Des Biens et des maux », de Cicéron (1er siècle avant J.C.). Découvrez-en les premières lignes :

« Tout ce qui est bon est louable ; or, tout ce qui est louable est honnête ; donc tout ce qui est bon est honnête. La conséquence te paraît-elle bien tirée ? Certes ; car tu vois bien que la conséquence est dans ce qui résulte des deux propositions prises pour prémisses. De ces deux propositions, on a l’habitude de contester la première en disant qu’il n’est pas vrai que tout bien est louable […] »

Sujets 2016 Cicéron

« Tout ce qui est bon est louable ; or, tout ce qui est louable est honnête ; donc tout ce qui est bon est honnête. La conséquence te paraît-elle bien tirée ? Certes ; car tu vois bien que la conséquence est dans ce qui résulte des deux propositions prises pour prémisses. De ces deux propositions, on a l’habitude de contester la première en disant qu’il n’est pas vrai que tout bien est louable […] »


Bac ES Pondichéry 2016 – Philosophie

Mon commentaire ( qui n'est pas un corrigé !)

D’un point de vue logique, c’est irréprochable. Tout A est B, tout B est C, donc tout A est C ( tout chat est un animal, tout animal est un être vivant, donc tout chat est un être vivant).

En revanche la conclusion est fausse et même inepte. Où est l’erreur?

Elle tient au fait que les deux prémisses sont fausses. il n’est pas exact de prétendre que tout ce qui est bon est louable ni que tout ce qui est louable est honnête. Pour la simple raison que le bon, le louable et le honnête ne se recouvrent pas.

Le bon n’est pas le louable, le louable est une catégorie morale, tandis que le bon renvoie aussi à ce qui est agréable. Tout ce qui donne du plaisir ou de la satisfaction (un gâteau au chocolat, mais aussi se réjouir du malheur d’autrui) n’est pas louable. Loin s’en faut.

Tout ce qui est louable n’est pas honnête. En effet il y a dans la louange une nuance d’admiration, étrangère à l’ « honnête ». On loue les actions d’éclat des grands hommes, on admire les résistants qui ont commis des attentats au péril de leur vie etc… De façon générale l’héroïsme n’a rien à voir avec l’honnêteté.

Machiavel dans le Prince donne des exemples d’actions louables qui ne sont pas du tout honnêtes (« Je voudrais perdre mon âme pour sauver ma patrie », écrit-il). De façon générale, en politique, il y a des actions courageuses, louables, qui ne répondent pas aux critères usuels de l’honnêteté. De façon plus discutable, on rend habituellement hommage à Robin des bois qui vole aux riches pour donner aux pauvres. De façon générale les actions révolutionnaires ne sont pas très exactement « honnêtes ». Il y a dans la notion d’honnêteté une idée de respect des valeurs établies qui ne suscite pas forcément la louange! D'autre part, l’honnêteté est une vertu en principe universalisable tandis que ce qui est digne d’éloge est variable selon les circonstances et selon les points de vue.

En conclusion la concluion est fausse , quoique « bien tirée ». On a raison de contester la première prémisse mais aussi la seconde et surtout sa conclusion.

Partager cet article
Repost0
15 mai 2016 7 15 /05 /mai /2016 14:03
Partager cet article
Repost0
24 mars 2016 4 24 /03 /mars /2016 12:03

Pour moi il n'y a nulle incompatibilité: le grand mérite de Gauchet à mes yeux est d'être inclassable..

 

"Nous sommes dasn une merde incroyable et il faudrait dire "tout va bien" pour ne pas se faire traiter de "néoréac" ! J'essaie d'éclairer l'impasse dasn laquelle nous nous trouvons pour la sumonter"

 

 L'insaisissable monsieur Gauchet

Partager cet article
Repost0
23 mars 2016 3 23 /03 /mars /2016 14:32

L'image ne tue pas. Mais elle sidère. Or la sidération court-circuite la pensée.

Or le mal, c'est l'absence de pensée.

http://www.franceinter.fr/emission-l-instant-m

MJ Monzain ce matin

Partager cet article
Repost0
18 mars 2016 5 18 /03 /mars /2016 13:10
Partager cet article
Repost0
18 mars 2016 5 18 /03 /mars /2016 11:31

Je suis à la recherche d'un( e) étudiant (e) (normalien(ne)? ) ou ensignant (e) pour aider une jeune fille  qui est actuellement en HK, pour ses devoirs dans  les matières littéraires (Paris 75011). 

Adressez vous à moi, je transmettrai vos coordonnées.

Partager cet article
Repost0
16 mars 2016 3 16 /03 /mars /2016 21:48

Alain Finkielkraut

"Ce qui différencie les deux mondes, c'est la question du statut des femmes"

http://www.bfmtv.com/mediaplayer/live-video/

A 21H

Vers le technocosme?

Les vaches n'ont droit ni à la terre ni au ciel..

http://www.marianne.net/ferme-mille-vaches-deux-finkielkraut-refere-100241111.html

Partager cet article
Repost0