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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 09:57

Persecutions et entraides

dans la france occupée

Comment 75 % des juifs en france

ont echappé à la mort

Près de quatre-vingt mille juifs (

français et étrangers) demeurant

en France en 1940 ont été tués par les nazis durant les

années d’Occupation. Cette tragédie est désormais établie

et documentée. Leur histoire en appelle cependant une

autre, trop peu étudiée par les historiens, et que l’auteur de

ce livre prend à bras-le-corps. Puisque environ trois cent trente mille

juifs vivaient alors dans notre pays, cela signifie que 75 % d’entre eux

ont pu échapper à l’extermination. Pour les juifs français, cette proportion

avoisine les 90 %. Par comparaison, la Belgique n’a compté que

55 % de survivants et les Pays-Bas 20 %.

Comment comprendre cette singularité du cas français, puisque la

volonté nazie de détruire les juifs est partout semblable et que Vichy

collabore à leur déportation ? Cette question était encore un « point

aveugle » dans l’historiographie de la Shoah. Certains ont même parlé

d’une « énigme française ».

Au terme d’une enquête de plusieurs années, riche de témoignages

et d’archives, écrite d’une plume sensible et sereine, Jacques Semelin

apporte une contribution décisive. Il brosse un tableau radicalement

autre de la France occupée. Une société plurielle et changeante, où la

délation coexiste avec l’entraide, où l’antisémitisme n’empêche pas la

solidarité des petits gestes. Sans jamais minimiser l’horreur du crime,

ce livre monumental ouvre une nouvelle période dans notre lecture

des années d’Occupation. Il fera date.

Directeur de recherche au CNRS (CERI) et professeur

à Sciences Po, Jacques Semelin est spécialiste de la résistance civile

 

et des crimes de masse. Son livre Sans armes face à Hitler (1989),

désormais considéré comme un classique, vient d’être réédité.

 

Il a aussi publié Purifier et détruire. Usages politiques des massacres

et génocides (2005), ouvrage traduit aux États-Unis par

la Columbia University Press.

724 488 9 — 29 €

978-2-35204-235-8

Couverture : quintin Leeds

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 14:56

 Stephane-Hessel.jpg

 

 Plutôt que Sartre, l’Abbé Pierre ou Florence Aubenas,  se demande Eric Mettout ?

http://www.lexpress.fr/actualite/stephane-hessel-etait-un-type-bien-et-alors_1225136.html

 Voilà un article qui montre une incompréhension de ce que sont les sentiments... On n’aime pas quelqu’un  pour ses qualités,  car s’il perdait ses qualités, on ne l’aimerait plus ! J’aimais Stéphane Hessel parce qu’il était …Stéphane Hessel,  unique en son genre.  Un cas d’espèce !  En effet, je ne l’aimais pas pour sa plume, ni pour  son courage… ni pour quoi que ce soit d’autre. Je l’aimais parce que c’était lui… le fils de Helen Grund, héroïne de Jules et Jim (le roman de Henri-Pierre Roché)  - ce qui n’est certes pas un mérite, mais   un signe du destin   tout de même, à l’heure du mariage pour tous !

 Je ne l’admirais pas pour son « indignation », qui n’est ni une politique ni  une vertu  -  aucune passion ne peut l’être.

 Stéphane Hessel,  un (vieux ) monsieur indigne,   et néanmoins  indigné,  fantaisiste et joyeux, infatigable, sensible, extrêmement  drôle, généreux, émouvant … 

 Il était doué d’un cœur intelligent : rien n’est plus rare, rien n’est  plus respectable!

 Un peu comme Socrate. Ou encore  Jankélévitch..

 Franchement, rien à voir avec Sartre, plume sans  foi ni loi.

Et puis ne peut-on admirer et aimer plusieurs personnes à la fois ?

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 16:45
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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 11:50

 

Homme-indigne.gif

 

A réécouter, le point de vue de J.F. Mattei: il prône une "indignation éclairée par la raison"  L'indignation est de l'ordre du sentiment. La volonté de protéger la dignité humaine est tardive dans l'hisotire de l'humanité.

 L'indignation est immédiate. La révolte doit être construite

 

http://www.decitre.fr/livres/l-homme-indigne-9782204098274.html

 

http://www.franceculture.fr/emission-le-journal-de-la-philosophie-l%E2%80%99homme-indigne-2013-02-25

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 11:04

shiele-ami-amour.jpg   

 

"L'amitié transcende l'alternative que les Modernes croient voir entre le primat du Même et celui de l'Autre" Paul Ricoeur

 Je suis invitée à participer ce soir à une table ronde sur le thème:
Les "amis": entre le virtuel et le réel.

 

 

http://www.digitick.com/auditorium-les-amis-entre-le-virtuel-et-le-reel-expo-galeries-nationales-entree-champs-elysees-paris-18-fevrier-2013-css5-rmn-pg101-ri1426067.html

 
 Dites-moi, d'ici ce soir, si vous avez des idées,

 

ado-facebook.jpg

 ou des questions à poser aux intervenants...

 Ou, mieux encore:  venez!

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 14:26

Marx-seul.pngJ'ai lu ce matin dans L'Humanité le dossier ("Humanité des débats")  consacré à l'actualité de l'idée communiste.

Tous les auteurs  (A. Tozel, Badiou, Balibar etc.. ) s'accordent, en gros, sur la thèse suivante : le communisme, ( "une idée simple à l'extrême" pour S. Roza)  est une IDEE autrement  dit, un projet mobilisateur - un idéal, pour parler vulgairement)..
 Mais ce n'est pas qu'une idée.. En effet,  les idées ont ausi le pouvoir, notamment  en  modelant notre imaginaire, de transformer le réel.  Cette "idée"  nous permet de ne jamais  nous résigner, de ne pas succomber au fatalisme ambiant, savamment distillé par l'idéologie dominante...

Par exemple, MJ. Mondzain écrit: :  "L'idée communiste, plus vigoureuse que toutes les expériences faites en son nom, est ce qui donne à l'idée sa souveraineté politique et sa capacité inentamée de susciter une partique bien vivante dans le champ quotidien de notre expérience collective du monde" [Il faut reconnaitre] "au communisme l'énergie éternellement vivace de toute idée"...
 Je suis abasourdie..

 En effet , Marx, depuis ses écrits de jeunesse (L'idéologie allemande) jusqu'à son dernier soupir a combattu de toutes ses forces la thèse idéaliste (celle de Hegel).

 Pour lui,  les Idées (ou les idées?)  n'ont pas le pouvoir de changer le monde! En tout cas , elles n'ont aucune autonomie, étant elles-mêmes dérivées des conditions matérielles de notre existence réelle. 

 Il ne faut pas céder à cette illusion pernicieuse de l'idéalisme :  ("Ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine l'existence, c'est au contraire l'existence sociale qui détermine la conscience" écrit-il par exemple,  Critique de l' économie politique" 1859).  Difficile de l'ignorer, c'est vraiment le b-a-ba de la philosophie marxiste (le matérialisme historique)...

 Je ne vois pas par quelle désinvolture (rouerie? malhonneteté? ) on peut se réclamer de Marx pour  défendre une "idée" du communisme qui repose sur l'exacte antithèse de ce qui constitue  la clef de voûte  du système  marxiste..

Un petit fragment de Jean Birnbaum (cité dans le dossier)  va pourtant dans ce sens : le  communisme tend de plus en plus à se confondre avec une  pure "idée", écrit-il. Ou même, pour être tout-à-fait précis, un "fantôme" philosophique. Le spectre d'un "monde défait" qui vient hanter encore quelques consciences savantes ..

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 18:06

terroriste-Gao.jpg

 

 

Voici un exemple qui montre(contre Kant)  qu'il n'y a pas toujours une réponse acceptable moralement à la question "que dois-je faire" : le chirurgien va-t-il prêter son concours pour amputer les voleurs...

 

 Cas de conscience à l'hôpital de Gao

 

 

http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/02/04/cas-de-conscience-a-l-hopital-de-gao_1826799_3232.html

 

 

 

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 18:50

Lessing.png"Je trouve un peu excessive  l'aversion du puiblic actuel contre tout ce qui s'appelle polémique ou paraît l'être. On semble oublier combien de philosophies importantes n'ont pu être éclairicies que grâce aux contradicteurs et que les hommes ne se seraient entendus sur rien s'ils ne s'étaient querellés sur quoi que ce fût" Lessing (cité par A. Finkielkraut, Répliques du 2 février 2013)

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 09:27

 le-silence-de-betes.jpg

 

 

A réécouter, si par extraordinaire vous  avez raté ce matin l'émission Répliques :

 

 

 Faut-il-manger-les-animaux.jpg

http://www.franceculture.fr/emission-repliques-culture-humaine-et-cause-animale-2013-02-02

 

Et aussi :

 http://www.philomag.com/blogs/les-carnets-aleatoires-de-lhl/que-reste-t-il-du-propre-de-lhomme

 

El. de Fontenay  raconte que certains imams considérent qu'il existe  une alternative à l'abattage rituel : ce sont les bonnes oeuvres.

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 16:53

Voici ce qu'en pensait Descartes:

Descartes.png

A propos des médisances le concernant : «  Je m’en réjouis, estimant qu’elles me sont d’autant plus avantageuses, et même pour cela plus agréables, qu’elles sont plus énormes et extravagantes ».. La vérité a besoin de quelque contradiction pour être mieux reconnue » (Lettre à Mersenne,  1 mars 1638)

 A propos des objections qu’on lui oppose :

 « En effet, je souhaite que plusieurs m’attaquent, et je ne plaindrai  pas le temps que j’emploierai à leur répondre, jusques à ce que j’aie de quoi en remplir un volume entier ; car je me persuade que c’est un assez bon moyen pour faire voir si les choses que j’ai écrites peuvent être réfutées ou non »  (Lettre à Mersenne, ibid, Bib. de la Pléiade, p 995)

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