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21 avril 2023 5 21 /04 /avril /2023 11:48

Bibliographie LA VIOLENCE
Anders Günther, La violence : oui ou non ? Une discussion

nécessaire, Faria, 2014.

Arendt Hannah, Du mensonge à la violence, Presses-Pocket, 1972.

La vie de l’esprit, vol.1, « La pensée », PUF, 1981. Atran Scott, Le nom du seigneur. La religion au crible de

l’évolution, Odile Jacob, 2009.
Badie Bertrand et Dominique Vidal (sous la direction de) Le

retour des populistes. L’état du monde 2019, La découverte, 2018. Benjamin Walter, Critique de la violence, Œuvres 1,

Folio/Essais, 2000.
Bihouix Philippe, Le bonheur était pour demain. Les rêveries

d’un ingénieur solitaire, Ed. du Seuil, 2019.
Castel Pierre-Henri, Le mal qui vient, Ed. du Cerf, 2018. Chamayou Grégoire, Théorie du drone, La Fabrique, 2013.

Chenoweth Erica et Stephan Maria, Why civil resistance works. The strategic logic of nonviolent conflict, Colombia University Press, 2011.

Chouraqui Alain, de Gaudemar Jean-Paul, Veil Simone, Pour résister à l’engrenage des extrémismes, du racisme et de l’antisémitisme, Cherche-Midi, 2015.

Crépon Marc, L’épreuve de la haine. Essai sur le refus de la violence, Odile Jacob, 2016.

Cusset François, Le Déchaînement du monde. Logique nouvelle de la violence, La Découverte, « Cahiers libres », 2018.

D’Almaida Fabrice, Nelson Mandela, Coll. Que sais-je ?, 2018 Delecroix Vincent, Non ! De l’esprit de révolte, Autrement, 2018.

Dorlin Elsa, Se Défendre. Une philosophie de la violence, La découverte, 2018.

Elias Norbert, La civilisation des mœurs, Calmann-Lévy, 1973. Sport et civilisation. La violence maîtrisée (avec Eric Dunning), Fayard, 1994.

Emcke Carolin, Contre la haine. Plaidoyer pour l'impur, Seuil, 2017.

Escande-Gauquier, Monstres 2.0. L’autre visage des réseaux sociaux, Ed. François Burin, 2018.

Galland Olivier et Anne Muxel, La tentation radicale. Enquête auprès des lycéens, PUF, 2018.

Gandhi (et Rolland Romain), Correspondance, extraits de journaux et textes divers, Cahier Romain Rolland, 1969.

Gusdorf Georges, La vertu de force, 1957, Ed. P.U.F.

156

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Jankélévitch Vladimir, Quelque part dans l’inachevé (avec

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Béatrice Berlowitz), coll. Folio/Essais, Gallimard, 1978.

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Philosophie morale, Flammarion, 1998.

Hillier Pauline et Shevchenko Inna, Anatomie de l’oppression, Seuil, 2017.

Jost François, La méchanceté en actes à l’ère numérique, CNRS- Editions, 2018.

Klein Naomi, Tout peut changer, Capitalisme et changement climatique, Actes Sud, 2015. Plan B pour la planète : le new deal vert, Actes Sud, 2019

Kolbert Elizabeth, La sixième exticntion. Comment l’homme détruit la vie.

La libraire Vuibert, 2015.
Larrère Mathilde, Quand les peuples font l’histoire, Belin, 2017

L’Heuillet Hélène, Tu haïras ton prochain comme toi-même, Albin Michel, 2017.

Maalouf Amine, Les identités meurtrières, Grasset, 1998.

Malm Andreas Comment saboter un pipeline ;Editions La Fabrique,2020

Manier Bénédicte, Un million de révolutions tranquilles. Travail/ argent/habitat/environnement... comment les citoyens changent le monde. Les Liens qui Libèrent, 2012

Müller Jan-Werner, Qu’est-ce que le populisme ? Gallimard, 2016

Muller Jean- Marie Dictionnaire de la non-violence, Les Editions du Relié, 2005La non-violence en action, Éditions du Man, Paris, 2007, p.88 Désarmer les dieux, Le christianisme et l'islam, au regard de l'exigence de non-violence, Le Relié Poche, 2010, L’impératif de désobéissance, Fondements philosophiques et stratégiques de la désobéissance civile, Le Passager clandestin (éditions), 2011,

Nahoum-Grappe Véronique, Du rêve de vengeance à la haine politique, Buchet-Castel, 2003.

Pozzi Pascal, Plaidoyer pour la non-violence, Le Pommier, 2016. Rifkin Jeremy, Une nouvelle conscience pour un monde en crise.

Vers une civilisation de l’empathie, Les Liens qui Libèrent, 2011.

Semelin Jacques, Purifier et détruire. Usages politiques des massacres et génocides,

2007

Serres Michel, C’était mieux avant ! Ed. Manifeste Le Pommier, 2017.

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Rogozinski Jacob, Ils m’ont haï sans raison. De la chasse aux

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sorcières à la Terreur, Les éditions du Cerf, 2015.

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Face au totalitarisme. La résistance civile,

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André Versailles éditeur, 2011,

 

Jacques Sémelin

Purifier et détruire. Usage politique des massacrer, génocide, seuil, 2005.

J’arrive où je suis étranger, Seuil,2007

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Sans armes face à Hitler. La résistance civile dans l'Europe nazie

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(1939 1943), Édition Les Arènes 2013,

Persécutions et entraide dans la France occupée. Comment 75 % des juifs en France ont

échappé à la mort, Editions Les Arènes Seuil, 2013.

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(avec Christian Melon) La non-violence, Poche, 1994.

Soler Jean, Qui est Dieu ? Editions de Fallois, 201#2.

Pinker Steven, La Part d’ange en nous. Histoire de la violence et de son déclin, Les Arènes, 2017.

Stengers Isabelle, Résister au désastre, Ed. Wildproject, 2019. Weil Eric, Logique de la philosophie, Ed. Vrin, 1967.

Wieviorka Michel, La violence, Balland, 2004.
Face au mal. Le conflit sans la violence ? (Conversation avec Regis Meyran), Textuel, 2018.

Zagury Daniel, La Barbarie des hommes ordinaires, L’Observatoire, 2018.

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Sommier Isabelle, La violence révolutionnaire, Les Presses de Sciences Po, 2008 La violence politique et son deuil. L’après-68 en France et en Italie, Presses universitaires de Rennes, 2008.

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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 20:45

Le corrigé est disponible ici:

 

http://lewebpedagogique.com/prepa-sciences-po/sujet-blanc-corrige-pour-hec-et-sciences-po/

 

 Je réponds à vos questions, je peux clarifier tel ou tel point si vous le souhaitez...

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 11:06

 

 

 

 "C'est bien de ce côté      actif et créatif qu'il y a besoin à l'âge de la dénationalisation des démocraties. Il faut pour cela compliquer cette notion de commun, la décliner dans ses différentes dimensions possibles. On peut en retenir trois principales : la participation, l'intercompréhension et la circulation.
Le commun-participation est le plus évident. Il s'exprime dans le fait de vivre ensemble des événements. Les spectacles de musique populaire ou les manifestations sportives en sont des vecteurs ordinaires. C'était aussi le fait, hier plus qu'aujourd'hui, des carnavals ou des bals de rue, des banquets républicains également, comme des processions et rassemblements de toutes sortes. Tout cela existe encore, parfois même de façon accrue, avec par exemple la construction de stades ou de salles de concerts toujours plus vastes, ou bien encore avec la vigueur de
l'ethos manifestant. À côté de ce commun festif ou démonstratif existe aussi un commun réflexif. II résulte de la soumission à un même flux d'information, structuré par la confrontation obligée aux urgences du monde ou à des interrogations de société. Il est décisif pour fortifier la vitalité d'une communauté. Il est indexé sur l'implication et la curiosité des citoyens, comme sur la qualité de l'univers médiatique autant que sur celle de la vie des idées.
Il rejoint en cela le commun-intercompréhension, fondé sur le fait  d'une connaissance réciproque:-Celui-ci se nourrit de contacts et d'images, d'enquêtes et de récits de vie, de statistiques appropriées, d'analyses méthodiques autant que de reportages saisissants, mêlant les registres du savant et du sensible, de la parole singulière et du fait social.
[...]
Le commun-circulation peut se définir comme un partage de l'espace. Il est de l'ordre d'une civilité le plus souvent silencieuse, mais en même temps productrice de connaissance diffuse, d'échanges furtifs, d'un sentiment de côte-à-côte, et par là même d'un éthos égalitaire. Il s'éprouve dans les transports, sur les places et les trottoirs. Il est mise en scène vivante d'un peuple-flux en renouvellement permanent, produit par la ville et-la qualité de l'urbanisme. Il est à l'inverse miné par les clôtures, l'existence de quartiers enclavés et séparés, les intimidations sociales, les multiples formes de privatisation indue de l'espace. Le commun-circulation est un bien public fragile. Il dépérit quand les services publics d'accès sont laissés à l'abandon. C'est dire que la politique de la ville est en son coeur et qu'elle devrait donc être un moteur essentiel d'une politique de revitalisation de l'esprit d'égalité".

 La société des égaux, pp 394-395

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21 avril 2011 4 21 /04 /avril /2011 09:02

Si vous m'envoyez  un plan sur tel ou tel sujet, je vous donnerai mon avis..

 

 

Sujets de dissertation :

 

 

1)   Imaginer, est-ce seulement nier la réalité ?

2)   L’imagination est-elle refuge de la liberté ?

3)   L’imagination peut-elle l’auxiliaire de la science ?

4)    Ce que nous imaginons peut-il être vrai ?

5)   Est-ce l’imagination qui «  met le prix aux choses » ?

6)   Les images peuvent-elles mentir ?

7)   En quel sens l’imagination est-elle apparentée avec l’infini ?

8)    L’imagination est-elle l’ennemie de la raison ?

9)    L’imagination témoigne-t-elle de la puissance de l’irréel ?

 

 

http://www.hansen-love.com/ext/http://lewebpedagogique.com/boutique/prepa-hec-philosophie-un-dossier-sur-le-theme-de-limagination/

 

 

 

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26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 19:12

C'est l'avis de Olivier Julien , prof à l'école Normale supérieure (prépa HEC)

 Ce soir dans le Monde Art contemporain, le triomphe des cyniques

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28 octobre 2008 2 28 /10 /octobre /2008 22:12
..."phoniquement, il existe un lien intime entre beauté et bonté ? Ces deux mots viennent du latin belles et bonus, lesquels dérivent de fait d'une racine indoeuropéenne commune : dwenos. Je n'oublie pas non plus qu'en grec ancien, un même terme, kalosagathos, contient et l'idée de beau (kalos) et l'idée de bon (agathos). Mais avant tout, au sujet de la relation foncière qui unit beauté et bonté, je voudrais citer un passage de La Pensée et le Mouvant d'Henri Bergson qui nous frappe par sa simplicité : « C'est la grâce qui se lit à travers la beauté et c'est la bonté qui transparaît sous la grâce. Car la bonté, c'est la générosité infinie d'un principe (de vie) qui se donne. Ces deux sens du mot grâce n'en font qu'un.
Si nous voulons remonter jusqu'à la source de Bergson, nous pouvons encore nous référer à Plotin (Traité 38) qui, à la suite de Platon, distingue trois étapes de la montée de l'âme vers le Bien : l'âme commence par reconnaître la beauté des choses sensibles ; elle s'élève vers le monde des formes-esprit et elle cherche l'origine de leur beauté ; elle cherche à atteindre le Bien qui est beauté Sans-Forme au-dessus de la beauté formelle. Précisons qu'aux yeux de Plotin, la beauté est liée à l'amour. Celui-ci fait partie de la beauté et en constitue l'état suprême, puisque au-delà de toutes les formes que la beauté anime, ce que cet amour désire est la lumière invisible qui est à, la source de la beauté visible. C'est en ce sens qu'on peut entendre la phrase de Proust : « La beauté ne doit pas être aimée pour elle-même : car elle est le fruit de la collaboration entre l'amour des choses et la pensée religieuse"  François Cheng, Méditations sur la beauté
 
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24 octobre 2008 5 24 /10 /octobre /2008 16:52
 Des informaticiens américains ont rassemblé  dans un programme les critères "objectifs" de la beauté obtenus à partir du moulinage de réactions de 68 hommes et femmes... Ils ont obtenu un algorithme incluant 234 paramètres.. Moyennant quoi ils traitent des photos de stars ou de personnes inconnues et ils les rectifient..
 Le résultat est édifiant// en enlevant le caractère, ils ôtent le "je ne sais quoi" qui faisait la beauté; c'est flagrant dans le cas de Brigitte Bardot Lire ici
 Un épisode comparable se trouve dans la nouvelle Héloïse: Saint Preux est furieux contre le portraitiste qui a cru bon d'améliorer le visage de Julie, et qui lui a retiré ainsi sa beauté.
 La beauté est un apparaître-là .. Il ne saurait y avaoir de science de la beauté!
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16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 19:32
C'est ce soir dans le Monde
 Vous noterez le lien entre Frenhofer et Pollock - assez saisissant!
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12 octobre 2008 7 12 /10 /octobre /2008 19:43

 La beauté est toujours un avénement. La rencontre avec la beauté une surprise :

"[Les  modes d'être de la beauté]
-La beauté est toujours un advenir, un avènement, pour ne pas dire une épiphanie, et plus concrètement un
« apparaître-là ».
- La beauté implique un entrecroisement, une interaction, une rencontre entre les éléments qui constituent une beauté, entre cette beauté présente et le regard qui la capte.
- De cette rencontre, si elle est en profondeur, naît quelque chose d'autre, une révélation, une transfiguration, tel un tableau de Cézanne né de la rencontre du peintre avec la Sainte-Victoire.
Tout le monde n'est pas artiste, mais chacun peut avoir son propre être transformé, transfiguré par la rencontre avec la beauté, tant il est vrai que la beauté suscite la beauté, augmente la beauté, élève la beauté. Le fonctionnement de la beauté est ternaire elle aussi.
« La beauté est un apparaître-là », cette formule peut étonner. La beauté, si elle est, n'est
elle pas déjà donnée là, qu'on la voie ou pas ? Pourquoi faut-il qu'elle apparaisse ? Le Chinois ne saurait ignorer qu'il existe une beauté « objective ». Mais il sait aussi que la beauté vivante n'est jamais statique, ni entièrement livrée. En tant qu'entité animée par le Souffle, elle obéit à la loi du yin-xian, « caché-manifesté ». À l'image d'une montagne cachée par la brume, ou d'un visage de femme derrière l'éventail, son charme réside dans le dévoilement. Toute beauté étant singulière, et suivant les moments et les lumières, sa manifestation, pour ne pas dire son « surgissement », est toujours inattendue et inespérée. Une figure de beauté, même de celle à laquelle nous serions habitués, devrait se présenter à nous chaque fois comme à neuf, comme un avènement. C'est pour cette raison que toujours la beauté nous bouleverse. Il est des beautés pleines d'une lumineuse douceur qui, soudain, par-dessus ténèbres et souffrance, nous remuent les entrailles ; d'autres, surgies de quelque souterrain, nous happent ou nous ravissent de leur étrange sortilège ; d'autres encore, pures fulgurances, subjuguent, foudroient..."
François Cheng, Cinq méditations sur la beauté

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6 octobre 2008 1 06 /10 /octobre /2008 16:38
"Tournons alors notre regard, pour la troi ième fois, vers Mona Lisa. N'y aurait-il pas une clé pour ouvrir l'énigme de son regard ? Plus précisément en ce paysage brumeux tout à la fois lointain et proche qui se profile derrière elle Ici, écoutons France Quéré
« Dans des formes de rocs et de lacs éclat: l'étrange sonde d'un monde intérieur. [... ] A  hauteur des épaules [de Mona Lisa] commence un ocre paysage au relief accidenté que parcou rent des efflorescences de rochers. À gauche, le sentier débouche sur les eaux grises d'un lac, striées par les ombres de rochers en surplomb. Ce sont des chevauchements de pierres, des crinières, de farouches encolures, des museaux difformes qui dressent au-dessus de l'onde le sursaut de leur colère pétrifiée. Une violence préhistorique barre le regard... À droite, du côté où se lèvent les lèvres de la jeune femme, le sentier remonte le cours limoneux de la rivière, se faufile de gradin en gradin, parmi les éboulis de pierres, parvient enfin au rebord d'un second lac, élevé au-dessus du premier... C'est un autre monde, immatériel, immensément recueilli vers lequel le sourire et le mouvement des yeux subtilement nous font signe. Le lac d'altitude s'irise à peine de quelques lueurs. Mais les malédictions de l'ombre et de l'obstruction sont vaincues. D'autres rochers s'élèvent, ils n'enténèbrent ni ne ferment plus rien. Leur ombre dessine un cerne, suggère une transparence, laisse intact le miroir des eaux... Entre les deux rivages purifiés s'ouvre une brèche où l'eau et la lumière confondent leur or, et ensemble s'éloignent vers l'infini. Est-ce un dieu qui accueille l'homme voyageur ? Est-ce la joie d'une intelligence parvenue au faîte de sa méditation ? [...] Est-ce l'enfance retrouvée, embellie par les lointains du souvenir ? [...] Un rêve humain commence là, à hauteur des yeux et du front pur. Ses aubes sont plus belles encore que les collines de Florence aux premiers rayons du jour » (Le Sel et le Vent).

Cinq méditations sur la beauté, François Cheng
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