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22 mars 2020 7 22 /03 /mars /2020 15:22

La philosophie à l'ère du confinement  (récapitulatif)

Chers amis,

 

 

Pour ceux qui prennent le confinement en route, 

Petit point d'étape 
J'ai déjà mis en ligne 5 leçons, à consulter plus bas (une par jour) ou bien sur mon blog ( hansen-Love overblog ) pour un rattrapage express.
Les dix premières leçons porteront sur la philosophie ( définitions, origine et méthode ). Ensuite j'aborderai les notions du programme de terminale, en commençant par le Sujet. Je glisserai aussi des fiches sur les principaux philosophes. Mais j'alternerai avec des billet plus personnels, pour ne pas ennuyer nos "ainés" " et aussi pour ne pas faire double emploi ni avec les cours des collègues ni avec Philosophie A à Z. 
(On est partis pour ..(???).. deux mois !!!! ) 

Cela vous conviendra-t-il ?

 
 
 
 

 

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commentaires

L
S'inscrivant dans l'urgence d'une prise de conscience mondiale en ce qui concerne l'essoufflement de notre planète et de l'Humanité entière, cet essai tente de dresser un tableau des rapports humains dans le monde actuel, et résume, en dernière partie (dernier extrait plus bas), en quoi le matérialisme n'est que pure spéculation philosophique ("La théorie matérialiste selon laquelle la conscience émerge de la matière de par son énergie ne s’appuie, en réalité, sur absolument rien de scientifique").<br /> <br /> Je m'appuie dans cette réflexion sur les recherches et travaux de grands penseurs, philosophes, physiciens ou psychologues (Pascal, Descartes, Nietzsche, Michel Onfray, Sri Aurobindo, Ken Wilbert, Einstein, C.G. Jung, Jean Ziegler etc...). <br /> <br /> En voici quelques extraits :<br /> <br /> "[...] À travers cet essai, l’auteur dresse un tableau des rapports humains dans le monde actuel, rapports inscrits dans une totale aliénation de l’homme à l’intellect, à la raison « raisonnante » qui le conduit sans discontinuer à vouloir imiter la nature, à la singer sans jamais l’égaler, à vouloir la posséder sans jamais pouvoir la contrôler. Et cette volonté de possession et de contrôle s’exerce dans tous les espaces et à tous les niveaux de tous les systèmes hiérarchiques planétaires. Profits et contrôle des masses dirigent la politique « libérale » de l’humanité qui s’oriente fatalement vers un enfermement psychique généralisé, individuellement et collectivement.<br /> <br /> Il n’existe pas de hiérarchie ou de système hiérarchique propre à l’homme qui lui convienne naturellement. Car c’est en lui-même et par lui-même qu’il trouvera la voie de la libération, la seule qui puisse lui révéler sa totalité d’être humain. C’est en ce sens qu’aucune religion, aucun royaume, aucun empire, aucune multinationale ne résistent, à travers le temps, à ce processus puissant, naturel, et inconscient qui nous guide dans nos expériences de la vie. La nature, et donc nous-mêmes en son sein, détruisons systématiquement tout obstacle faisant barrage à cette volonté, soit par autodestruction, soit par métamorphose, métamorphose qui passe par notre propre révolution. L’Histoire est pleine d’exemples révélateurs de ce processus puissant et inconscient de la Nature, processus auquel nous ne pouvons échapper.<br /> <br /> Cet essai tente également de démontrer qu’il n’est pas souhaitable pour l’homme d’attendre que sa libération de toute forme d’emprisonnement psychique s’accomplisse depuis le monde objectivé.<br /> <br /> Bien au contraire, c’est par une profonde connaissance de soi, par l’exercice du nécessaire dialogue entre sa conscience et son inconscient, dialogue fondateur de notre psychisme (notre âme), que l’homme parviendra enfin à sa totalité (l’homme total).<br /> <br /> La dernière partie de cet essai se propose de livrer au lecteur une modeste part de l’approche psychologique visionnaire de Sri Aurobindo, philosophe indien qui avait profondément et intégralement saisi où se situent les clés de la connaissance du monde et de l’Univers, et même au-delà, en s’aventurant psychologiquement au plus profond de lui-même, aventure à laquelle aspirait Nietzsche dans sa vision du surhomme à venir, mais qu’il a malheureusement traduite dans une approche beaucoup trop cartésienne, matérialiste, et donc complètement objectivée. [...]."<br /> <br /> <br /> <br /> "[...]. Si donc, l’ordre économique et social actuel découle, tient sa causalité de croyances imposées et erronées, comment ne pas penser qu’il convient alors de le corriger, de le modifier dans ses fondations ? Ne le faisons-nous pas pour nous-mêmes lorsque nous sommes dans l’erreur ? Je n’entends pas ici, pour nous-mêmes une correction qui viendrait s’imposer par pressions extérieures, par la loi, ou la morale publique ambiante, sachant que ces valeurs morales ne se trouvent jamais équivalentes d’une période de l’Histoire à une autre. La morale publique ne devrait jamais nous aveugler sur nous-mêmes, dans l’optique d’un bien supérieur, s’entend. « La vraie morale se moque de la morale » pensait Pascal, et Nietzsche : « Toute la psychologie est jusqu’à présent restée prisonnière de préjugés et d’appréhensions d’ordre moral, elle ne s’est pas hasardée dans les profondeurs. » (Le Gai Savoir). Nous n’avons guère changé, si ce n’est de décor (« moderne ») grâce à la science, toujours Nietzsche dans « Le Gai Savoir » à propos de la science : « Et maintenant que la science s’est victorieusement défendue contre la théologie, dont elle fut trop longtemps « la servante », elle prétend, dans son exubérance et son étourderie, dicter des lois à la philosophie, jouer à son tour au « maître », que dis-je ? au philosophe. » [...]."<br /> <br /> <br /> <br /> "[...]. Nietzsche saisissait et pensait la liberté et la hiérarchie véritables de cette manière : « Il te fallait voir de tes yeux le problème de la hiérarchie, voir la puissance, le droit et l’étendue de la perspective s’accroître ensemble en même temps que l’altitude. Il te fallait… ; il suffit, l’esprit libre sait désormais à quel impératif il a obéi, et aussi, quel est maintenant son pouvoir, quels sont – à partir d’ici seulement – ses droits. »<br /> <br /> Il avait saisi parfaitement que la seule et unique hiérarchie devait nécessairement s’établir en soi et par soi. Indispensable condition avant de percevoir la finalité de l’existence humaine, avant de déchirer le voile des illusions pour enfin vivre en homme libre. [...]."<br /> <br /> <br /> "[...] À travers mes différentes expériences de vie, les différents métiers que j’ai pu exercer, les nombreux voyages en « sac à dos » pour découvrir l’Asie, et la richesse de mes nombreuses rencontres, j’ai eu l’occasion de fréquenter presque tous les milieux sociaux, de la petite délinquance à la haute bourgeoisie (si l’on peut encore nommer ainsi les classes « dirigeantes »). J’ai même été, pratiquement, le « bras droit » du gendre d’un haut personnage de l’État français, fort connu à l’époque où il exerçait ses fonctions de ministre (Éducation, Économie, Industrie) ou de président du Sénat. Et j’affirme que « c’est partout pareil », l’hypocrisie est la même, les comédies sont les mêmes, aucune vérité valable ne sort de ces environnements de « classe » ou de « caste ». Pire, on risque d’être corrompu à son tour.<br /> <br /> Nous formons donc à nous tous un grand psychisme collectif. En Occident, c’est difficilement perceptible, tant le niveau de dissonance entre nous est élevé. En revanche, en traversant l’Inde, de ses villes à ses campagnes, et de ses côtes à ses montagnes, j’ai pu saisir et comprendre ce que nombre d’Occidentaux voulaient exprimer par « un sentiment océanique », à leur retour de voyage de l’Inde profonde. D’ailleurs, ce genre de sentiment est d’une étrangeté, et en même temps d’une attirance incroyable. Cela donne parfois lieu à des dérives légendaires (lire le livre « Fous d’Inde » écrit par Régis Ayrault). On peut profondément ressentir ce qui relie les êtres vivants les uns aux autres. C’est un sentiment d’une puissance inouïe qui déstabilise notre personnalité occidentale. C’est notre « moi » qui s’interroge. [...]."<br /> <br /> <br /> <br /> "[...]. Cette volonté de puissance, de concert avec la nature, devrait nous ouvrir d’autres perspectives de développement de l’existence humaine. C’est une nécessaire forme de « Révolution » psychique prenant forme dans un processus d’Involution de notre conscience sur nous-même (et pas au sens d’une régression). Il faut rétablir le dialogue avec l’autre part de nous-même, enfouie dans notre inconscient, et en faire surgir la meilleure part de notre psychisme, donc de notre « âme ».<br /> <br /> Qu’est-ce qu’une révolution ?<br /> <br /> D’un point de vue scientifique, c’est le retour périodique d’un astre à un point de son orbite ; mouvement de cet astre ; temps qu’il met à parcourir son orbite.<br /> <br /> Mais aussi : rotation complète d’un corps mobile autour de son axe.<br /> <br /> Ou encore : changement brusque et violent dans la structure politique et sociale d’un État, qui se produit quand un groupe se révolte contre les autorités en place et prend le pouvoir.<br /> <br /> La nature, depuis la nuit des temps, opère des révolutions psychiques inconscientes car elle représente un immense psychisme universel, tous ses éléments sont connectés entre eux (et nul besoin d’internet pour cela…) et forment le vaste Tout. C’est la volonté de puissance (nietzschéenne), inconsciente, de la nature. Mais nous persistons, si sûrs de nous-mêmes, à penser aveuglément que cette puissance naturelle ne dépend que de notre volonté consciente, raisonnable.<br /> <br /> L’être humain n’est que le produit de ces extraordinaires révolutions naturelles. Il apparaît évident qu’une révolution, lente et inconsciente, et qui n’est que l’expression de la volonté de puissance de la nature s’opère en chacun d’entre nous. Mais ceci ne se produit pas également d’un individu à un autre (ou d’un pays à un autre), de sorte que l’on peut effectivement parler de degrés de conscience, de niveaux, rapportés à un niveau de conscience collective, niveau reflété par les valeurs morales ayant cours au sein de notre environnement collectif (famille, catégorie sociale, entreprise, État, et au final, toute forme de regroupement social autour de valeurs communes reconnues par ses membres, ou imposées par la force). [...]."<br /> <br /> <br /> <br /> "[...]. Notre véritable « moi », donc, et le monde, sont une seule et même réalité, une seule et même énergie indifférenciée, homogène, une et universelle. Et c’est de ne pas voir cela qui représente notre « illusion d’optique » dont parle Albert Einstein. Cette illusion correspond (et c’est tellement évident) au voile de Maya des Upanishads de l’Inde ou au « couvercle » définit par Sri Aurobindo : « La transformation supramentale ne pourra venir que lorsque le couvercle entre les hémisphères inférieur et supérieur de l’existence sera retiré [...]. » (Lettres sur le yoga – cinquième partie, p.5). Ce couvercle (ou voile de Maya) dont il est question ici correspond à l’évidence au champ électromagnétique unifié qu’avait découvert Einstein et qui l’empêchait de voir au-delà. Dans le champ unifié d’Einstein, toutes les parties qui composent l’Univers sont reliées, interconnectées bien que divisées d’un point de vue purement rationnel, matérialiste. Il avait véritablement découvert scientifiquement ce que les Indiens ou les Grecs savaient depuis fort longtemps.<br /> <br /> Les Grecs avaient pris conscience de ce processus de la volonté de puissance de la nature (et qui leur échappait, véritable source de leur Tragédie) et de l’existence de l’être psychique en eux, « Psuké ». Le terme « Psuké » ou « Psyché » (que l’on peut traduire par « Psychisme ») est d’ailleurs employé dans l’Illyade et l’Odyssée qui sont les deux grandes épopées fondatrices de la littérature grecque antique. Cette volonté de puissance et cette « Psuké » sont en réalité la même énergie « consciente » d’elle-même dans ses oeuvres bien que nous apparaissant voilée.<br /> <br /> C’est ce qu’a essayé de nous expliquer Sri Aurobindo tout au long de sa vie et de ses nombreux ouvrages. Dans « Le Yoga Intégral », il nous livre sa vision de l’évolution : « Mais alors que la nature a parcouru les étapes de l’évolution, sans qu’il existe, dans la vie végétale et animale, une volonté consciente, en l’homme elle a la possibilité d’évoluer en utilisant la volonté consciente de son instrument. Cette évolution ne peut cependant s’accomplir tout entière par la volonté mentale de l’homme, car le mental, une fois qu’il a atteint un certain point, ne peut plus que tourner en rond. Une conversion, un renversement de la conscience doit s’opérer, grâce auquel le mental se transformera en un principe supérieur. Le moyen d’effectuer ce renversement se trouve dans l’ancienne discipline psychologique du yoga et dans sa pratique. [...]. L’homme vit surtout à la surface de son mental, de sa vie et de son corps, mais au-dedans de lui se trouve un être intérieur aux possibilités plus vastes, auquel il doit s’éveiller ; car à présent il n’en reçoit qu’une influence très réduite qui le pousse à rechercher sans cesse une beauté, une harmonie, une puissance et une connaissance plus grandes. » [...]."<br /> <br /> <br /> <br /> "[...]. La science, en réalité, a depuis longtemps laissé la place à la philosophie en ce qui concerne la théorie matérialiste, comme le soulignait déjà Sri Aurobindo à son époque : « le matérialisme est devenu une spéculation philosophique » (Lettres sur le yoga - I - p.242, 243). La théorie matérialiste selon laquelle la conscience émerge de la matière de par son énergie ne s’appuie, en réalité, sur absolument rien de scientifique. C’est une science qui se prend à philosopher, comme l’écrivait Nietzsche (voir citation plus avant). À propos de la conscience, Sri Aurobindo ajoute : « La conscience est un élément fondamental, l’élément fondamental de l’existence – c’est l’énergie, l’impulsion, le mouvement de conscience qui crée l’Univers et tout ce qu’il contient : non seulement le macrocosme, mais aussi le microcosme ne sont rien d’autre que de la conscience en train de s’organiser » (Lettres sur le yoga II – p.5).<br /> <br /> Et c’est lorsque le « voile » est finalement retiré que nous ne faisons plus qu’un avec cette conscience, avec le monde, avec l’Univers donc, et tous les éléments qui le composent. C’est une conscience qui revient à elle-même puisque l’Univers et le cosmos se trouvent déjà en nous. Nous sommes dans le cosmos et le cosmos est en nous. C’est désormais indéniable.<br /> <br /> Nous comprenons aussi maintenant que tant que nous restons à la surface des choses et de notre être représenté, objectivé dans le monde extérieur, nous nous heurtons à notre propre impuissance qui caractérisait la tragédie grecque : « [...] cette impuissance est la cause de la faillite de la raison, de la morale et de toutes les autres actions de surface quand elles ont voulu maîtriser, libérer et perfectionner la vie de l’espèce humaine. » (Sri Aurobindo, La synthèse des yogas - 1 – p.202). [...]."<br /> <br /> <br /> <br /> Souhaitant que vous puissiez prendre le temps de parcourir ces quelques pages de réflexion philosophique,<br /> <br /> Je vous prie de croire en ma profonde sincérité.<br /> <br /> <br /> David Laveau
Répondre
L
merci oui, c'est fait !
J
c'est parfait ! Merci beaucoup<br /> Emmanuelle
Répondre
L
merci à vous!