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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 15:58
C'est demain dans le Monde des livres (daté du 17 avril). A ne pas rater!
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13 avril 2009 1 13 /04 /avril /2009 20:56
Ce message s'adresse à Bruno
 "la beauté et le diable sont la même chose"  Robert Mapplethorpe
 Vous pouvez voir ses photos  ici
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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 14:11



 Il existe une certaine  attirance des hommes pour la guerre . On ne comprendrait pas, sinon, pourquoi tant de guerres parfaitement superflues se sont succédées au cours de  l'histoire. Bergson évoque ici un "instint guerrier":

"L'instinct guerrier est si fort qu'il est le premier à apparaître quand on gratte la civilisation pour retrouver la nature. On 
soit combien les petits garçons aiment à se battre. Ils recevront des coups. Mais ils auront eu la satisfaction d'en donner. On a dit avec raison que les jeux de l'enfant étaient les exercices préparatoires auxquels la nature le convie en vue de la besogne qui incombe à l'homme fait. Mais on peut aller plus  loin, et voir des exercices préparatoires ou des jeux dans !a plupart des guerres enregistrées par l'histoire, Quand on considère la futilité des motifs qui provoquèrent bon nombre d'entre elles, on pense aux duellistes de Marion Delorme (1 qui s'entre-tuaient "pour rien, pour le plaisir, ou bien encore à l'irlandais cité par Lord Brise, qui ne pouvait voir deux hommes échanger des coups de poing dans la rue sans poser la question: "Ceci est-il une affaire privée, ou peut-on se mettre de la partie ? En revanche, si l'on place à côté des querelles accidentelles les guerres décisives, qui aboutirent à l'anéantissement d'un peuple, on comprend que celles-ci furent la raison d'être de celles-là: il fallait un instinct de guerre, et parce qu'il existait en vue de guerres féroces qu'on pourrait appeler naturelles, une foule de guerres accidentelles ont eu lieu, simplement pour empêcher l'orme de se rouiller. - Qu'on songe maintenant à l'exaltation des peuples au commencement d'une guerre! Il y a là sans doute une réaction défensive contre la peur, une stimulation automatique des courages. Mais il y a aussi le sentiment qu'on était fait pour une vie de risque et d'aventure, comme si la paix n'était qu'une halte entre deux guerres.
L' exaltation tombe bientôt, car la souffrance est grande. Mais si on laisse de côté la dernière guerre, dont l'horreur a dépassé tout ce qu'on croyait possible, il est curieux de voir comme les souffrances de la guerre s'oublient vite pendant la paix".

Henri Bergson, Oeuvres, Les deux sources de la morale et de la religion (1929), PUF, 1963, p. 1217-1218.
 1) Titre d'un drame de Victor Hugo

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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 15:47


 La thèse selon laquelle aucune guerre ne peut être juste dans le monde moderne est fausse et dangereuse, d'après Michael Walzer .  Elle interdit en effet à la théorie d'établir des distinctions pourtant indispensables. Car il faut distinguer ce qui est possible ou nécessaire en dernier recours, de ce qui est injustifiable: 


" Dans ce livre, je m'efforcerai de montrer que la plupart des guerres sont justes dans l'un des camps en présence (celui qui se bat en situation de légitime défense) et qu'en conséquence certains acats de guerre doivent égalemetn pouvoir se justifier. L'intérêt de la théorie est de nous aider à établir des distinctions [...]
Les guerres justes sont des guerres limitées, menées conformément à un ensemble de règles destinées à éliminer, autant qu'il se peut, l'usage de la violence et de la contrainte à l'encontre des populations non-combattantes. L'application de ces règles n'étant pas assurée par un pouvoir de police ou par l'autorité de tribunaux, elle est dans une large mesure dénuée d'efficacité - pas totalement, toutefois. Et même si ces règles ne parviennent pas à déterminer la conduite d'une guerre particulière, elles réussissent souvent à déterminer le jugement qu'en conçoit l'opinion publique et de ce fait, peut-être, la formation, l'engagement et le comportement futur des soldats. Si la guerre est le prolongement de la politique, il s'ensuit que la culture militaire est un prolongement de la culture politique. Bien qu'il ne soit pas déterminant, le rôle que jouent le débat et la critique a son importance pour définir le contenu de l'une et l'autre de ces cultures.
Deux types de limites sont ici d'une importance capitale, et tous deux occupèrent une large place dans l'argumentation politique qui défendait la guerre du Golfe, puis dans la critique qu'elle suscita. Le premier concerne les fins de la guerre, les objectifs pour lesquels on se bat. La théorie de la guerre juste, telle qu'on la comprend généralement, vise à restaurer le statu quo ante, l'état de choses antérieur, c'est-à-dire avant l'agression, avec une clause restrictive supplémentaire : que la menace exercée par l'État agresseur au cours des semaines ou des mois précédant l'agression ne soit pas incorporée à cette « restauration ». Il s'ensuit que la guerre a pour fin légitime la destruction ou la défaite, la démobilisation et le désarmement (partiel) des forces armées de l'agresseur. Sauf dans des cas extrêmes, comme celui de l'Allemagne nazie, elle ne va pas jusqu'à viser légitimement à la transformation de la politique intérieure de l'État agresseur ou au remplacement de son régime, objectif qui exigerait une occu pation prolongée et une coercition massive de la population se civile. Bien plus encore, elle exigerait une usurpation de souveraineté, ce qui est précisément la raison pour laquelle on  condamne l'agression". 

 (La seconde limite concerne la conduite de la guerre et le proportionnalité des moyens employés)
Michael Walzer Guerres justes et injustes, Préface de la seconde édition Belin 2001

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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 14:24
Bonjour  tout le monde!
 Je vais participer  samedi (avec 5 autres "internautes") à un débat avec Richard Descoings, dans le cadre de son enquête sur le "lycée pour tous".
 J'attends vos suggestions, j'en ferai part!
 Merci!
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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 16:02
Pour Danièle Archibugi, la "démocratie cosmopolitique" est le seul moyen de voir la fin des guerres. Comme l'avait bien compris Kant dans Vers la paix perpétuelle (sauf que Kant pensait en termes de républiques et non de démocraties)
Explications ici

Et lire  Vers la paix  perpétuelle ,fiche
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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 13:02

Le commentaire. (rapport du jury)

 

"Le texte de Chateaubriand proposé aux candidats est extrait du dernier livre des Mémoires d'outre-tombe. Au crépuscule de sa vie, Chateaubriand livre à ses lecteurs posthumes une vision tragique et prophétique du monde qui se dessine en ce milieu du XIXe siècle. Vision tragique, parce que, comme il le dit quelques pages plus haut, le monde actuel « semble placé entre deux impossibilités : l'impossibilité du passé, l'impossibilité de l'avenir ». Les candidats ont été désorientés par cette position politique qui n'est pas conforme aux clivages et aux clichés. Chateaubriand est à la fois monarchiste, fidèle à la branche aînée des Bourbons, et libéral ; convaincu de l'essor inéluctable et d'ailleurs nécessaire de l'instruction, des techniques et des échanges, et non moins assuré de leurs funestes conséquences pour le corps et la liberté de la nation. Il éprouve la nostalgie d'un ordre monarchique et chrétien, mais il sait que cet ordre est révolu, malade des injustices et des inégalités. Il souhaite une politique inspirée de l'Evangile, mais son christianisme est plus proche de celui de Lamennais, que des rêveries théocratiques. Bien des candidats ont réduit cette pensée complexe à des positions schématiques : Chateaubriand a été considéré tantôt comme un réactionnaire, ennemi de l'instruction, du progrès et des libertés, prêt à faire tirer sur le peuple pour préserver les privilèges de l'Ancien Régime ; tantôt comme un progressiste, précurseur, voire épigone (la perception chronologique est parfois hésitante) de Karl Marx, ou comme un visionnaire, émule de Jules Verne. Là encore, la présomption de connaissances illusoires liée à une lecture déficiente du texte a conduit trop de candidats sur de fausses pistes.

Il n'était pas inutile sans doute d'avoir quelques lueurs sur Chateaubriand, son oeuvre, sa pensée, son action politique et diplomatique, de se souvenir par exemple qu'il avait défendu le principe représentatif, qui appartient au vieux fonds de l'Europe chrétienne, qu'il avait ferraillé pour la liberté de la presse, sous la Restauration, qu'avant son neveu Tocqueville, il avait vu dans la Révolution et l'Empire une avancée du despotisme. On pouvait ne pas ignorer que Chateaubriand était un disciple des Lumières, un observateur avisé des institutions anglaises et américaines : le passage proposé est inspiré moins de la doctrine

 

de Louis de Bonald, que du Discours sur les sciences et les arts de Rousseau, estimant que le progrès des sciences et des arts a corrompu les moeurs. Le dernier paragraphe fait écho sans doute à la Genèse, comme l'ont vu la plupart des candidats, mais aussi à ces lignes du Discours :« Tandis que les commodités de la vie se multiplient, que les arts se perfectionnent et que le luxe s'étend, le vrai courage s'énerve, les vertus militaires s'évanouissent ». Il faut noter que quelques candidats ont su exploiter avec intelligence leurs connaissances, parfois fines, sur Chateaubriand et le contexte historique du texte commenté.

Mais, avant tout, une lecture attentive du texte permettait d'en saisir les nuances, et d'éviter les contresens. Il fallait ne pas voir les modalisations du texte, son ironie, pour affirmer que Chateaubriand défend les inégalités et entend restaurer l'Ancien Régime, dont les candidats ont d'ailleurs trop souvent une vision caricaturale :« la plaie secrète », « la trop grande disproportion des conditions et des fortunes », « les fictions aristocratiques », « les privations »,« mille fois le superflu », et enfin cette hyperbole, comme un adynaton, « pour dernière ressource il vous le faudra tuer ». Tout ce passage vise à démontrer aux nostalgiques de l'ordre ancien que la vieille société est morte, du fait des progrès de l'instruction, de la perte du sentiment religieux, de la circulation des idées. Il montre aussi que le progrès des machines risque d'asservir les peuples, en les livrant à l'oisiveté et en leur faisant perdre l'usage de la force.

Il convenait donc d'abord de faire une lecture attentive et pertinente du texte, et non pas d'en prélever quelques mots ou quelques idées isolés, pour en proposer un commentaire et le discuter. Commenter le texte, ce n'est pas le paraphraser paresseusement : c'est en faire ressortir les significations et les enjeux, littéraires. philosophiques. politiques, historiques. en montrer le dispositif rhétorique, en dégager une problématique et la discuter. Beaucoup de candidats ont eu la tentation de gommer les singularités de ce texte et de la pensée qui l'anime, pour le rabattre sur des notions et des problèmes plus familiers : les bienfaits de l'instruction publique, la mondialisation, le chômage, la réduction du temps de travail. Beaucoup, également, se sont contentés d'une mise en perpective historique, qui consistait à soumettre les assertions prophétiques de Chateaubriand aux réalités du développement historique : les progrès de l'instruction ont, ou n'ont pas fait disparaître les inégalités, l'extension du machinisme a, ou n'a pas favorisé le chômage... Chateaubriand s'est, ou ne s'est pas trompé dans sa vision de l'avenir...Trop de candidats ont été tentés de commenter moins le texte lui-même, que les événements et les évolutions historiques que le texte commente. Le commentaire prenait le risque d'être assez vain, s'il ne s'appuyait pas sur une lecture problématisée du texte, mettant au travail les questions qu'il pose et les notions qu'il convoque. Trop peu de candidats se sont efforcés d'élaborer une critique des arguments avancés par Chateaubriand, en se demandant par exemple si l'on ne pouvait articuler autrement les rapports de l'instruction et de l'ordre social, des progrès politiques et des progrès techniques.

La discussion peut être mêlée au fil de l'analyse ou réservée à une seconde partie, ce qui donne souvent de meilleurs résultats. Encore faut-il qu'il y ait une discussion. Les meilleures copies s'appuient non pas seulement sur les thèmes du texte, mais sur sa thèse et son propos, en donnant un avis motivé sur le point de vue de l'auteur. Ces candidats avaient fait l'effort requis pour le comprendre. On ne le répétera jamais assez : l'exercice de la dissertation, comme celui du commentaire, exige d'abord un effort de. compréhension, dans les deux acceptions du terme ; il suppose qu'on fasse l'effort de considérer une diversité de points de vue, afin de mieux étayer son propre jugement. C'est à ce prix seulement que l'exercice peut être réussi".

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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 13:00

2001
Au choix:


- Y a-t-il des limites à la tolérance ?
- Commentez le texte suivant

 

 

"A mesure que l'instruction descend dans ces classes inférieures, celles-ci découvrent la plaie secrète qui ronge l'ordre social irréligieux. La trop grande disproportion des conditions et des fortunes a pu se supporter tant qu'elle a été cachée ; mais aussitôt que cette disproportion a été généralement aperçue, le coup mortel a été porté. Recomposez, si vous le pouvez, les fictions aristocratiques ; essayez de persuader au pauvre, lorsqu'il saura bien lire et ne croira plus, lorsqu'il possédera la même instruction que vous, essayez de lui persuader qu'il doit de soumettre à toutes les privations, tandis que son voisin possède mille fois le superflu : pour dernière ressource il vous le faudra tuer.

Quand la vapeur sera perfectionnée, quand, unie au télégraphe et aux chemins de fer, elle aura fait disparaître les distances, ce ne seront plus seulement les marchandises qui voyageront, mais encore les idées rendues à l'usage de leurs ailes. Quand les barrières fiscales et commerciales auront été abolies entre les divers Etats, comme elles le sont déjà entre les provinces d'un même Etat ; quand les différents pays en relations journalières tendront à l'unité des peuples, comment ressusciterez-vous l'ancien mode de séparation ?

La société, d'un autre côté, n'est pas moins menacée par l'expansion de l'intelligence qu'elle ne l'est par le développement de la nature brute. Supposez les bras condamnés au repos en raison de la multiplicité et de la variété des machines ; admettez qu'un mercenaire unique et général, la matière, remplace les mercenaires de la glèbe et de la domesticité : que ferez-vous du genre humain désoccupé ? Que ferez-vous des passions oisives en même temps que l'intelligence ? La vigueur du corps s'entretient par

l'occupation physique ; le labeur cessant, la force disparaît ; nous deviendrions semblables à ces nations de l'Asie, proie du premier envahisseur, et qui ne se peuvent défendre contre une main qui porte le fer. Ainsi la liberté ne se conserve que par le travail, parce que le travail produit la force : retirez la malédiction prononcée contre les fils d'Adam, et ils périront dans la servitude ».

François René de CHATEAUBRIAND (1768-1848)

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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 12:59



 1999
AU CHOIX :

 

 

 

 

Dans quelle mesure peut-on dire du temps qu'il est « libre » ? -

Commentez le texte suivant :

 

"Rien n'est aussi dangereux que la certitude d'avoir raison. Rien ne cause autant de destruction que l'obsession d'une vérité considérée comme absolue. Tous les crimes de l'histoire sont des conséquences de quelque fanatisme. Tous les massacres ont été accomplis par vertu, au nom de la religion vraie, du nationalisme légitime, de la politique idoine, de l'idéologie juste ; bref au nom du combat contre la vérité de l'autre, du combat contre Satan. Cette froideur et cette objectivité qu'on reproche si souvent aux scientifiques, peut-être conviennent-elles mieux que la fièvre et la subjectivité pour traiter certaines affaires humaines. Car ce ne sont pas les idées de la science qui engendrent les passions. Ce sont les passions qui utilisent la science pour soutenir leur cause. La science ne conduit pas au racisme et à la haine. C'est la haine qui en appelle à la science pour justifier son racisme. On peut reprocher à certains scientifiques la fougue qu'ils apportent parfois à défendre leurs idées. Mais aucun génocide n'a encore été perpétré pour faire triompher une théorie scientifique. A la fin de ce XXéme siècle, il devrait être clair pour chacun qu'aucun système n'expliquera le monde dans tous ses aspects et tous ses détails. Avoir contribué à casser l'idée d'une vérité intangible et éternelle n'est peut-être pas l'un des moindres titres de gloire de la démarche scientifique. "

François JACOB (né en 1920)

 

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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 12:55

2008

1 - La science répond-elle au désir de savoir ?
 2 - Commentez le texte suivant

 

"On doit nommer les faux amis de la raison les déments qui veulent que la raison procède par les voies de la déraison.

La raison ne procède pas par la voie de l'autorité. Comme elle n'admet de celui qui enseigne aucune intimidation, chantage ni menace, comme elle ne reçoit aucun exercice de force, aucun excès de pouvoir, aucun pouvoir, commandement, abus ni coup d'Etat, elle ne suppose de celui qui est enseigné aucune lâcheté. C'est donc trahir la raison, c'est faire déraisonner la raison que de vouloir assurer le triomphe de la raison par les moyens de l'autorité.

La raison ne procède pas de l'autorité gouvernementale. C'est donc trahir la raison que de vouloir assurer le triomphe de la raison par des moyens gouvernementaux. C'est manquer à la raison que de vouloir établir un gouvernement de la raison. Il ne peut y avoir, il ne doit y avoir ni ministère, ni préfecture, ni sous-préfecture de la raison, ni consulat, ni proconsulat de la raison. La raison ne peut pas, la raison ne doit pas commander au nom d'un gouvernement. Faire ou laisser opérer par un préfet des perquisitions dans la chambre d'une institutrice, quand même le préfet serait un préfet républicain, quand même l'institutrice ne serait pas une institutrice républicaine, ce n'est pas attenter à la liberté seulement, c'est attenter à la raison. La raison ne demande pas, la raison ne veut pas, la raison n'accepte pas qu'on la défende ou qu'on la soutienne ou qu'on agisse en son nom par les moyens de l'autorité gouvernementale. En aucun sens la raison n'est la raison d'Etat. Toute raison d'Etat est une usurpation déloyale de l'autorité sur la raison, une contrefaçon, une malfaçon".

Charles PEGUY, De la raison in Notre jeunesse Folio/ Essais

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