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12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 12:57

Comme promis, voici un corrigé rédigé par Emilie de Cooker , doctorante en philosophie:

 

Sport et méritocratie

« C’est dur d’être noir. Vous n’avez jamais été noir ? Je l’étais autrefois quand j’étais pauvre ». L. Holmes (1 (ancien champion du monde de boxe, catégorie lourd)

 Le sport contemporain (2 comporte une dimension essentielle et existentielle du fait des idéaux qu'il incarne et est censé transmettre. Si d'aucuns mettent en avant sa futilité (« ce n'est que du sport »), il s'avère impossible de l'exclure d'une analyse de notre société contemporaine, de ses ressorts concurrentiels, d'un culte du corps omniprésent, des tensions induites par une survalorisation du dépassement de soi, des failles morales d'un modèle entravant la possibilité de penser l'accomplissement et le soin de soi... Parmi ces voies ouvertes à la réflexion philosophique, la question de la dimension méritocratique de la compétition sportive revêt la figure fondatrice du mythe.

Au-delà des divergences dans la mise en problème et l'analyse du sport contemporain, il convient de souligner deux éléments qui lui sont consubstantiels : la performance sportive s'inscrit au coeur d'une logique de dépassement -« citius, altius, fortius », et c'est celui qui ira le plus vite, le plus haut, ou sera le plus fort, qui triomphera - « que le meilleur gagne ». L'omniprésence de l'effort physique, du dépassement de soi dans l'outrepassement de la douleur, contribue à faire du sport l'incarnation de la valeur du mérite : seuls l'effort, la persévérance, l'entraînement, le renforcement de la volonté, permettent l'atteinte de l'exploit sportif, et l'expliquent. Cette conception idéalisée de la performance sportive ne laisse pas d'interroger sur la réalité des pratiques sportives qui mettent à mal cet idéal méritocratique. Ainsi l'interrogation sur la méritocratie sportive se subdivise-t-elle en deux thématiques. Il s'agit, d'une part, de comprendre les ressorts de l'engouement pour le sport, et par là, les raisons qui amènent à l'inclure dans une réflexion sur une « mythologie démocratique ». Il convient également, d'autre part, de questionner la légitimité d'un discours qui réduit le sport contemporain à ses vertus démocratiques, la compétition sportive à une juste concurrence entre individus égaux, le sport contemporain (sport spectacle aux enjeux politiques et financiers sans précédent) à une quête de performance pour elle-même.

Nous interrogerons tout d'abord le premier aspect de la question : pourquoi le sport contemporain se fait-il le paradigme d'une égalité de tous, de droit, et voulue de fait ? Nous nous intéresserons ensuite aux raisons de la ferveur sociale qu'il suscite. Nous proposerons enfin une critique de la méritocratie sportive, en soulignant les limites du discours qui l'idéalise.

I. Le mythe méritocratique : tous égaux sur la ligne de départ

Égalité et justice

L'idée fondatrice, qui permet l'assimilation du sport contemporain à la mise en oeuvre du principe démocratique d'une égalité de tous (égalité des chances), est celle d'une compétition entre égaux. Qu'il s'agisse de boxe, de tennis, ou d'équitation, les sportifs en concurrence appartiennent à une catégorie de niveau donnée, garante d'une homogénéité pourvoyeuse d'égalité, censée neutraliser l'inégalité qui existe, de fait, entre les pratiquants d'une même discipline. C'est une fois cette égalité établie que la compétition peut commencer, et c'est le meilleur qui alors gagnera.

Mais encore faut-il une compétition juste pour que celui-ci triomphe, ce que la présence de règlements détaillés et d'arbitres vise à assurer. Le succès de la notion de fair-play, originellement conçue comme la vertu centrale de l'éducation par le sport, n'est pas sans lien avec ce souci de justice, qui explique la stigmatisation et le rejet des tricheurs, condamnés non seulement pour porter atteinte à la compétition sportive, mais aussi pour briser le mythe d'une possible concurrence entre égaux.

Le culte de la performance : effort, mérite et démocratie

Certains auteurs se réfèrent explicitement au sport comme à une nouvelle forme de mythe, en ce qu'il réalise deux idéaux aux fondements de nos société modernes : le progrès dans le dépassement de soi et l'égale accessibilité, de droit et par l'effort, de tous les individus à un statut social, aujourd'hui pensés dans un lien étroit avec « le culte de la performance » qui traverse et caractérise notre société contemporaine. L'effort et le dépassement : deux éléments consubstantiels au sport et fondateurs de la modernité. Avec cette insistance sur une égalité de tous exigée sur la ligne de départ – sportive ou sociale –, sans laquelle l'effort et le mérite seraient les armes des faibles, ou du moins des personnes socialement défavorisées.

Ce qui confère à l'idée d'un sport égalitaire la dimension du mythe, c'est sa persistance malgré une réalité qui tend à le fragiliser. Les crises économiques actuelles creusent l'écart entre une minorité possédant les richesses et une majorité peinant à « joindre les deux bouts », bloquent l’ascenseur social qui laissait espérer que le travail et l'effort suffiraient à accéder à un statut social, ou, plus simplement, à un niveau de vie convenable. Ainsi anéantis, nos idéaux démocratiques tendent à se projeter, avec d'autant plus de ferveur, dans le sport. Davantage, d'ailleurs, dans le sport spectacle que dans les pratiques individuelles de loisir, où transparaissent aujourd'hui un souci d'hygiène de vie ou de bien-être, voire de dépassement de soi lors de compétitions dominicales, plus qu'une recherche de justice.

La projection d'aspirations sociales dans le sport spectacle, plus que jamais médiatisé, s'explique par la façon dont il rejoue les idéaux démocratiques bafoués : il est « la seule activité sociale à théâtraliser dans un spectacle de masse le mariage harmonieux de la concurrence et de la justice »(3. L'importance conférée, par le discours politique, aux grandes compétitions sportives contribue à y percevoir une dimension mythologique : le sport est, par excellence, un récit moderne dans l'imaginaire collectif, qui fait place et légitime notre sens commun égalitaire. La réappropriation politique et idéologique de cet engouement qui s'articule autour de la notion d'exemplarité, vise à réaffirmer l'existence d'une réussite par le mérite, et, de ce fait, à faire du sport une source d'espoir, voire (le glissement s'opère vite si l'on songe aux régimes totalitaires) la preuve de l'existence de cet idéal démocratique, au besoin reformulé.

Penser le mythe à l'ère de la professionnalisation

Ce nouveau mythe justifie la prééminence du modèle concurrentiel dans nos sociétés, tout en le replaçant dans un contexte démocratique où « la justice est le produit de la concurrence et l’inégalité le résultat de l’affrontement des égaux et non du hasard ou de la fortune»( 4. Le sport compense alors le modèle économique libéral de la concurrence en donnant lieu à des pratiques où la compétition n'étouffe pas le respect de soi ou d'autrui, le partage, l'esprit d'équipe. Il est en lui-même l'éloge d'une concurrence vertueuse.

La vitalité du mythe sportif dans les consciences ne saurait s'expliquer par une simple identification à la figure du champion sportif, dans la mesure où un certain nombre de disciplines sportives, devenues professionnelles, mettent en concurrence des athlètes dont le travail est précisément de s'entraîner en vue d'accroître leurs performances. Aucun nageur amateur, bien que régulier et aguerri, ne peut s'imaginer nager quotidiennement plus de quinze kilomètres, comme le font les nageurs professionnels. Il n'est même pas du tout certain qu'il l'envie. Ainsi l'engouement pour le sport contemporain ne s'apparente-t-il pas nécessairement au rêve d'accéder soi-même au haut niveau sportif.

La représentation que nous nous faisons du sport, à partir de laquelle nous projetons nos idéaux, ne correspond donc pas à la réalité. Telle est la force du mythe : l'image suffit à véhiculer les idéaux qu'elle incarne. Et, plus ordinaire la figure du sportif sera, plus la projection d'idéaux sera naturelle : à tout mythe son héros.

II. Le sportif, un héros ordinaire : représentation et projection

Le héros sportif

A l'inverse des athlètes des premiers Jeux olympiques, élevés au rang de demi-dieux de par leurs exploits, l'athlète contemporain est apprécié pour sa 'normalité'. D'une part, alors que   le dépassement relevait chez les Grecs de l'hubris, de la démesure, il est aujourd'hui la norme, au point que nous sommes incapables de penser un bien qui ne soit pas immédiatement orienté vers un mieux : le champion sportif explore de façon paroxystique la norme du dépassement. D'autre part, dans le même temps, la représentation que nous nous faisons de l'athlète doit susciter l'admiration et permettre un transfert, une identification partielle, dont le ressort s'apparente à un sentiment de proximité et, éventuellement, d'empathie. Mohammed Ali, Laure Manaudou, Marion Bartoli, Djibril Cissé et tant d'autres... : le triomphe de la volonté en dépit de tout, le triomphe d'une volonté de puissance. Les obstacles contournés expliquent alors l'admiration mais aussi l'identification : seuls des individus 'normaux' se heurtent à des difficultés, dont l’outrepassement prouve combien l'effort ouvre la voie de la réussite. La performance sportive n'explique donc pas, à elle seule, l'engouement pour le sport contemporain. Passe en effet au premier plan la vulnérabilité des uns (Laure Manaudou), les valeurs (équipe de France de Handball) ou la profonde singularité (Usain Bolt) des autres. Ce sont elles qui nous émeuvent, comme le halos de l'exploit sportif qui, seul, serait moins lumineux.

Le mécanisme décrit est celui d'une identification à l'humain ordinaire, se conjuguant à l'espoir de le voir devenir extra-ordinaire par sa seule volonté. Aucune autre raison de ce succès que le mérite. Et la preuve, donc, sous nos yeux, du déploiement d'une compétition méritocratique.

Limites d'un raccourci conceptuel : le meilleur ou le plus méritant ?

Le lien entre sport et mérite peut être résumé par l'idée que le vainqueur d'une compétition entre égaux est nécessairement le meilleur. Un glissement s'opère alors : le meilleur est aussi le plus méritant ; il est celui qui a travaillé, sué, souffert, plus que les autres sans doute. D'une part, donc, l'idéal démocratique : une compétition entre égaux. D'autre part – mais l'un ne va pas sans l'autre – un discours méritocratique : seul le dépassement de soi permet d'accéder à la victoire.

L'idée d'une égalité de tous devant la compétition est contestable. Celle d'une assimilation de la victoire au mérite l'est encore davantage dans la mesure où elle fait abstraction de l'importance des talents naturels (physiques et psychologiques) dans la réalisation de performances sportives, qui

constituent une indéniable inégalité de fait. Les études en psychologie et en médecine du sport montrent que certains profils psychologiques ou aptitudes physiques (qu'ils soient innés ou acquis) constituent un avantage pour la pratique du sport intensif et de la compétition. Force est alors de conclure que nous ne sommes pas tous égaux sur la ligne de départ, et que le plus méritant ne sera pas nécessairement champion. Certains auteurs vont alors jusqu'à questionner la légitimité éthique d'une pratique qui contribue à établir des hiérarchies – sportives certes – entre individus : « in a world that is struggling to realize a commitment to treating people as moral equals despite their biological differences, a social practice that creates and glorifies hierarchies of genetic endowment seems anachronistic and slightly ominous » (5.

Le sport nous parle-t-il véritablement d'égalité et de mérite ? Quelles sont les limites de l'argument de l'effort ? Quels sont les risques encourus par un discours qui évite de penser le sport dans sa globalité, pour n'en promouvoir que la dimension égalitaire (mais aussi morale et sanitaire) ?

II. Les tensions au coeur d'un idéal : des valeurs en question Éthique sportive, performance, dopage

Le mythe d'un sport égalitaire tend à faire oublier « la face obscure de l'élitisme sportif » (6. En tant que mythe, il exclut hors de lui les arguments qui le contestent, et écarte comme extérieurs au sport les maux qui lui sont pourtant inhérents. Le dessein du mythe n'est pas de transcrire la réalité, mais d'en dissoudre les contradictions afin de la rendre acceptable. Son empreinte sur notre société contemporaine transparaît dans la manière dont on évince les sujets houleux (comportements violents, casse des athlètes et donc vies brisées, dopage, dépendance...) qui, lorsqu'évoqués, sont présentés comme les déviances du sport de haut niveau, et non comme ses écueils intrinsèques.

La question du dopage illustre parfaitement ce mécanisme qui vise l'exclusion systématique de ce qui ne participe pas à l'idéalisation du sport, puis sa dénonciation en tant que pratique rompant avec les valeurs sportives. Une première définition du dopage est élaborée au colloque européen d’Uriage-les-Bains (1963) : « est à considérer comme doping le recours aux substances et à tous les moyens destinés à augmenter artificiellement le rendement, en vue et à l’occasion de compétitions, et qui portent préjudice à l’éthique sportive et à l’intégrité physique et psychique de l’athlète ». Il est donc une notion normative et non descriptive dans la mesure où sa définition inclut sa condamnation.

Le dopage constitue donc la tricherie ultime, celle qui entrave le fondement même d'une compétition entre égaux où l'effort physique seul permettrait l'accomplissement de l'exploit. Or il est aujourd'hui délicat de considérer le dopage comme un élément nocif extérieur mettant en danger un sport intrinsèquement vertueux, ou plutôt fragilisant l'éthique sportive. Force est effet de constater que le sport spectacle, aux enjeux financiers et médiatiques nouveaux, n'est pas le lieu de déploiement d'une intention bonne7, où l'essentiel serait de participer. L'argent et la gloire promis aux meilleurs instaurent une logique où l'intention est celle de gagner, et où les moyens d'y parvenir sont employés pour leur efficacité, rarement choisis par l'athlète en toute liberté : le système des sports excède la pratique sportive, il n'est pas immoral, mais amoral. Le sport de haut niveau est à lui-même sa propre limite.

Le sport préservé

 

Il est dès lors intéressant de s'intéresser à la résurgence du mythe sportif dans la condamnation du dopage. Il s'agit de comprendre pourquoi la société s'insurge devant le dopage alors qu'il existe un dopage commun (une tendance à la médicalisation de l'existence), « en quoi le dopage sportif stigmatise à la fois un phénomène de société et son rejet au travers de l’image du champion dopé »8. Le champion dopé est celui qui, comme nombre d'entre nous, a recours à des produits pour être mieux, améliorer ses capacités, ce qu'exige la survalorisation sociale de la performance. Incapable de lutter contre cette normativité nouvelle qu'elle subit, la société la dément au travers de la condamnation de l'athlète dopé, dont la seule faute est d'avoir joué avec les règles du sport.

Parce que les promesses démocratiques ne sont pas tenues, nous attendons du sport qu'il les mette en oeuvre.  Et si nous subissons l'impératif de performance qui pousse à la consommation de substances permettant d'être toujours au mieux, le sport doit demeurer sain et égalitaire. « Mais le sport spectacle n’est pas étanche à une société où les médias font la gloire et où la gloire amène l’argent […], dans des sociétés où […] l’ascenseur social, précisément, fonctionne peu ou mal »(9. Conclusion

Le sport contemporain fait l'objet d'un mythe égalitaire, dont la mise à mal quotidienne de nos idéaux méritocratiques explique le succès. Mais il n'est pas seulement question d'effort, de volonté et de travail (c'est-à-dire de mérite) dans l'élitisme sportif. Fournir une analyse philosophique rigoureuse du lien entre sport et méritocratie, nécessite de se défaire de la représentation médiatique du sport pour en penser les fondements et les limites propres, limites qui témoignent d'une réalité déniée en vue de préserver le mythe d'une juste concurrence entre individus.

Il n'en est pas moins nécessaire de s'interroger sur la possibilité pour l'éducation physique et le sport loisir d'inculquer le goût de l'effort et de la persévérance, le respect d'autrui dans la compétition, la satisfaction de participer et de progresser sans pour autant gagner : une éducation à l'accomplissement de soi, plus qu'au dépassement. Le lien entre sport, pédagogie et éthique sportive devra alors être pensé hors de ce lieu-commun idéologique qu'est l'exemplarité du haut niveau.

Notes :

1 Cité par A. Ehrenberg, Le culte de la performance, Paris, Calman-Lévy, 1991, p.23.

2 Lorsque nous ne spécifions pas le sens du mot « sport », nous nous référerons au sport de compétition, de haut niveau notamment, et donc, pour certaines disciplines du sport professionnel. L'emploi du terme dans d'autres usages (sport-spectacle, sport loisir) sera précisée. Pour une typologie des sports, voir l'ouvrage de Isabelle Queval : S’accomplir ou se dépasser, essai sur le sport contemporain, Paris, Gallimard, 2004, pp. 194-195.

3 A. Ehrenberg, Ibid., p.28.

4 A. Ehrenberg, op.cit., p.42.

5  E.T. Juengst, « Annotating the Moral Map of Enhancement. Gene doping, the Limits of Medicine and the Spirit of Sport » in Murray, Thomas H., Maschke, Karen J., Wasunna, Angela A. (eds.), Performance-Enhancing  Technologies in Sports, Ethical, Conceptual and Scientific Issues, Baltimore, Johns Hopkins University Press, 2009, p.200. Voir aussi l'article de S. Loland « Fairness in Sport. An Ideal and Its Consequences ».

6 Pour reprendre le titre de l'ouvrage de S. Proia, La face obscure de l’élitisme sportif, Toulouse, P.U. du Mirail, 2007

7 Sur la question de l'intention, voir l'article de J-Y. Goffi, « Thérapie, augmentation et finalité de la médecine » in J N. Missa, L. Perbal (dir.),‘Enhancement’, éthique et philosophie de la médecine d’amélioration, Paris, Vrin, 2009.

8 I. Queval, op. cit., p. 272.

9 I. Queval, op. cit., p. 254.

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