"Le changement c'est sans dents" (Ca se dispute)

Zemmour  jubile (Nicolas, "tu as le monde d'aujourd'hui, le monde que tu as voulu"), Nicolas Domenach n'en mène pas large. Il cite Camus : 

 "La civilisation, c'est de savoir se retenir" (le père d'Albert Camus à son fils)

http://www.hansen-love.com/article-la-honte-122120285.html

http://www.hansen-love.com/article-le-prince-doit-il-etre-vertueux-machiavel-122024438.html

Pour ce qui me concerne, je ne suis pas déçue par le Président.. mon opinion est faitre depuis longtempe.
En revanche,  je suis horrifiée par mes compatriotes qui achètent ce livre abject ( "c'est pour ma belle-mère, pour une amie etc.". ° ) : la honte ! 

 Il faut au contraire le boycotter !

 Quant à l'hypothèse d'une dissolution:  ce serait clamiteux..

Comments

[Emmanuel]

@ Michèle. Merci en effet pour cet éclairage sur le contexte de la citation de Camus.


Néanmoins, mettre sur un même plan les actes d'une femme isolée, malade de sa jalousie, et les raisons politiques, sociales, culturelles et idéologiques qui expliquent des situations telles que
les conflits Israel-Palestine ou ukrainien, il fallait oser.


Il est regrettable que l'excessivité de votre comparaison n'"entame" sérieusement la pertinence de votre raisonnement.

[Michèle]

Je pense que ce livre ( dont je ne connais que les extraits de presse ) est la honte de celle qui l'a écrit. Mais ils semble que la trahison et la vengeance soient devenus des vertus. Celle d'une
femme qui se dit trompée après avoir elle-même trompé et simulé. Je suis révoltée de voir toutes ces femmes qui s'identifient à la femme soit-disant trompée et achètent le "livre" en revivant le
vieux schéma des vilains messieurs et des gentilles dames. Ce livre est la "tentative d'assassinat " d'une femme jalouse qui n'a pas eu le courage de partir dignement quand elle s'est sentie
moins aimée. "Je préfère t'imaginer mort que dans les bras d'une autre".


Lorsqu'on tranfert ces sentiments nauséabonds en politique, ce sont des conflits qui n'en finissent pas. Israel-Palestine, le conflit en Ukraine où les anciens pays du bloc soviétique cherchent
aussi à se venger....


Nicolas Domenach a cité Camus. Le contexte de la phrase est celui-ci.


Le père de Camus est avec son détachement dans l'Atlas, en 1905. Il doit alors avec un autre soldat relever les sentinelles qui ne répondent alors pas à leurs appels. Ils trouvent alors leurs
deux camarades égorgés, avec le sexe dans la bouche. Cormery, le père de Camus dit que ceux qui ont fait ça ne sont pas des hommes. Son compagnon les défend en disant qu'ils sont chez eux et
qu'on peut comprendre qu'ils se défendent, que dans certaines circonstances un homme doit tout se permettre. Cormery retorque:"Peut-être mais ils ont tord, un homme ne fait pas ça.....Non, un
homme ça s'empêche. Voilà ce qu'est un homme, ou sinon....."


Jacques ( Albert Camus ) découvre qui était son père à travers le récit de ce compagnon: "Un homme dur, amer, qui avait travaillé toute sa vie, avait tué sur commande, accepté tout ce qui ne
pouvait s'éviter, mais qui, quelque part en lui-même, refusait d'être entamé".


Je trouve cette expression superbe: refusait d'être ENTAME.


(J'ai découvert "Le premier homme" de Camus grâce au magifique livre d'Alain Finkielfraut "Un coeur intellignent".


 


Dans son livre "C'est en hiver que les jours rallongent" Joseph Bialot raconte comment un jeune français de trente ans, Pierre, dessinateur industriel et père de famille, arrivé à Auschwitz en
1942 , refuse de "faire la sélection des déportés vers la chambre à gaz" à la place du SS de service. Il est menacé de passer à la chambre à gaz le premier mais réitère deux fois son refus.


C'est aussi ça...refuser d'être "entamé".


Certains libraires ont bien raison...il y a tant d'autres livres à lire.....


 


 

[laurence hansen-love]

merci beaucoup pour cet éclairage !

[Jonas.]

Bonjour Laurence


Comment se fait-il que dans notre beau pays où on lit de moins en moins de jouranux ( voir la chute de certains ) où les libraires ferment de plus en plus , on trouve des gens si assoiffés
 pour  ce genre de livres  du niveau du caniveau? 


L'auteure du livre est  sans dignité et sans honneur, comme le responsable de la maison d'édition.