Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 13:31

papa-perche.png

 

 

 

Papas perchés, papas floués, papas persécutés..ou papas infantiles?

 Serait-il possible de demander aux journalistes de cesser de parler de "papa" , car le mot approprié est "père".
"Papa" , c'est pour les enfants, et c'est réservé à l'intimité..

Quant à ceux qui se nomment eux-mêmes les "PAPAS" en colère, que dire de leur crédibiité?

Partager cet article
Repost0

commentaires

C
<br /> Je suis d'accord ,surtout en ce qui concerne l'apport des autres enfants qui à mon avis est aussi capital que les liens mère-enfant .<br />
Répondre
T
<br /> Hum ! L'ouverture commence dès les premiers mois. Il ne faut pas qu'elle soit synonyme de séparation ou de rejet, bien sûr, il faut qu'elle soit sensée, mais on ne passe pas d'un sysyème cocon à<br /> un système ouvert comme ça. Si on a tendance à être possessif, on le restera.<br /> <br /> <br /> D'autre part, comme je l'ai dit, l'enfant aime qui l'aime. Il est capable, sans scrupule, de préferer ponctuellement quelqu'un d'autre que ses parents. Et il a bien raison. Donc plus il sera<br /> entouré de gens qui l'aiment, mieux ce sera. Et ceci, très tôt. Evidemment, sous le contrôle des parents. S'il acquiert de la confiance dans une relation à trois, à plus forte raison, dans une<br /> relation plus nombreuse positive.<br /> <br /> <br /> Enfin, il y a l'apport fondamental, indispensable, des autres enfants. C'est très positif s'il entre en contact régulier avec des enfants à peu près de son âge. Ce qui se passe entre eux,<br /> même Dieu (hi hi) ça le dépasse.<br />
Répondre
C
<br /> Bien entendu Thomas que l'enfant à besoin d'aller vers l'extérireur , de sortir du cocon familial , et il le fait avec d'autant plus d'envie , de curiosité , d'esprit d'aventure ,etc ...qu'il<br /> possède une grance confiance en lui , et cette confiance en soi  s'acquiert d'abord et fondamentalement à l'intérieur du cocon familial . A condition toutefois , que les parents n'abusent<br /> pas de leur pouvoir , ne fassent pas subir à l'enfant leurs névroses , leur propre manque de confiance en soi . Or dans la culture et l'idéologie patriarcale qui jusqu'alors ont gouverné le monde<br /> civilisé , tout est fait pour entretenir la frustration individuelle originelle sur laquelle elles sont fondées , ce qui comme vous dites, produit de cellules faliliales encloses et de fait<br /> ,frustrantes .<br />
Répondre
T
<br /> Dans ce domaine, comme dans d'autres - ce qui ne me rend pas optimiste - je pense que l'évolution s'est fourvoyée. L'enfant n'est pas destiné, selon moi, et après expérience, à vivre dans une<br /> cellule, si vilainement enclose, telle que la cellule familiale, voire la cellule réduite à un parent ou un sexe. L'enfant est grand. l'adulte est petit.<br /> <br /> <br /> Relation enfant/mère, oui. Mais très rapidement, l'enfant a besoin d'ouverture, de contacts, de connaissances. Il aime, il aime aimer, et il aime tous ceux qui l'aiment. Le petit cocon<br /> idéologique familial  me fait horreur. Me fait horreur également l'emprise de la psychologie sur les acteurs de l'éducation. Encore des vieilles lunes sociologiques judeo-bourgeoises.<br /> <br /> <br /> Loi du père, tendresse de la mère. Foutaises ! Toutes les cartes sont rebattues. Les valeurs bourgeoises sont obsolètes. La morale victorienne est dépassée.    <br />
Répondre
C
<br /> Je voudrais ajouter une chose ,rapport à ce que je dis de la capacité de donner la vie que possède la femme , et qui est émotionnellement incomparable . En fait il existe l'équivalent masculin<br /> ,c'est à dire un acte très majoritairement commis par le sexe masculin, procurant une émotion aussi intense et profonde que celui de l'accouchement , qui est l'ultime acte de création d'un être<br /> vivant. Il s'agit du meurtre , qui est l'ultime acte de destruction de l'être humain , procurant le sentiment de toute puissance , encore plus que la création artistique . Ceci pouvant expliquer<br /> certaines choses .<br />
Répondre
C
<br /> Salut Thomas .<br /> <br /> <br /> Et les idées que fournit la société depuis des millénaires , idées produites par le sexe masculin, dois-je le redire ici, d'où viennent-elles ? La réponse est dans la question .Cela devient une<br /> affaire personnelle pour la mère tout simplement parceque l'on ne lui reconnaît pas son rôle absolument fondamental dans sa relation avec l'enfant . Pour un père , et pour l'homme en général ,<br /> reconnaître ce rôle revient à minimiser le sien , ce qui bien entendu est une erreur , car le rôle du père est tout aussi important , tout en étant différent , cela s'appelle la complémentarité ,<br /> que l'homme a été le premier à nier . Il n'y aura pas de véritable évolution tant que l'on ne remontera pas à la source de l'erreur originelle . C 'est donc toute l'histoire de l'humanité qu'il<br /> conviendrait de revoir , voir même sa préhistoire .<br /> <br /> <br /> Chère Ewa , je vous embrasse également .<br />
Répondre
E
<br /> Philippe,<br /> <br /> <br /> « Vous dites le soutenir, désirez voir les pères prendre davantage de responsabilités dans l'éducation des enfants, vous dites que les mères s'en réjouiraient mais justement, je n'en suis pas<br /> aussi certain que vous « <br /> <br /> <br /> Moi non plus, je n’en suis pas certaine, exactement comme vous. Car je ne parlais pas de toutes les mères, mais des mères-féministes (veuillez m’excuser ce gros mot) qui revendiquent l’égalité<br /> dans nos différences dans tous les domaines. C’est elles qui se réjouiraient si les pères s’occupaient davantage des enfants. Éduquer, comme vous dites, c’est noble et relativement<br /> valorisant, mais s’occuper englobe les tâches moins gratifiantes que, j’espère, vous revendiquez également : faire tourner la machine à laver, repasser, préparer les repas, rester à la<br /> maison pour soigner l’enfant malade…<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> « Et je me moque pas mal de l'extension tous azimuts du domaine de l'égalité, en revanche l'égalité ici en cause me paraît fondamentale, »<br /> <br /> <br /> La femme est confrontée aux inégalités hommes-femmes dans tous les domaines, dans le milieu professionnel par exemple - donc là où, si j’ai bien compris, vous vous moquez de l’égalité.<br /> Le seul domaine où apparemment, elle ne soit pas désavantagée est celui concernant la famille - donc là où l’égalité vous intéresse et vous la revendiquez à titre exceptionnel. Et vous voulez<br /> qu’elle vous cède encore ses uniques « avantages » (qui pour moi, n’en sont pas) d’être maman? Vous la croyez si altruiste et serviable que cela?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Donc Philippe, moi personnellement, je vous trouve très sympathique et je soutiens votre combat pour cette égalité sélective et limitée, mais je n’irai pas jusqu’à le mener avec vous,<br /> vous comprenez, j’ai d’autres priorités dont vous vous moquez. :~)<br /> <br /> <br /> Mais soyez-en sûr, si nous avions eu des enfants ensemble (en s’embrassant), je vous aurais laissé vous occuper de leur éducation, me réservant le privilège de jouer avec eux (tous les enfants<br /> m’adorent pour ça). D’ailleurs, on n’aurait pas eu à divorcer, parce qu’on ne se serait même pas marié. :~)<br /> <br /> <br /> _________________<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> P.S.1. Une bonne nouvelle! Le pauvre papa, victime des lois « matriarcales » est descendu de sa grue. Ses propos sont si intelligents et « pacifiés » qu’il aurait mieux fait d’y rester,<br /> au moins pour le bien de ses enfants et d’autres papas. <br /> <br /> <br /> P.S.2. Une petite remarque concernant le « matriarcat » dans le domaine de la famille : en se mariant, la femme renonce encore majoritairement et sans rechigner à son nom de famille, une partie<br /> de son identité, et devient la femme de. En mettant un enfant au monde, elle renonce aussi à une part de la filiation, elle ne transmet pas son nom de famille, l’enfant porte le nom de<br /> son père. Avec l’endoctrinement qui dure depuis des millénaires, beaucoup de femmes trouvent ça « naturel », « biologique ». Vivement patriarcat!<br /> <br /> <br /> P.S. 3. Un peu de bons sentiments pour les messieurs qui habitent chez leurs femmes : voir comment un discours de victimisation chez les hommes renforce l’androcentrisme, l’égoïsme collectif<br /> des dominants. <br /> <br /> <br /> P.S.4. Cordroc’h, je vous embrasse (en espérant ne pas tomber enceinte, vu que vous avez déjà trois enfants). Quelque chose me dit que vous avez toujours habité chez vous…<br />
Répondre
T
<br />  <br /> <br /> <br /> "Vous prêtez à la mère des désirs inconscients de s'accaparer de leurs enfants et de culpabiliser les pères , mais si ces désirs existent réellements , ils sont dus aux liens très profonds<br /> existant entre une mère et son enfant , liens qui n'existent pas chez le père , même si d'autres liens existent incontestablement entre eux . C'est la mère qui porte l'enfant dans son ventre<br /> durant neuf mois et c'est elle qui le met au monde , et je pense que donner la vie à partir de son corps est émmotionnellement incomparable , d'où des liens fondamentaux enfant-mère , et d'où la<br /> capacité d'une mère à se battre pour protéger son enfant comme ne le ferait peut-être pas un père ."<br /> <br /> <br /> OUi. Mille fois oui, mais...c'est impersonnel, au sens où ce n'est pas une affaire personnelle. C'est biologique. C'est la Vie. Or, le problème vient justement lorsque la mère en fait<br /> une affaire personnelle : pensant,jugeant, socialement, psychologiquement, avec les idées que lui fournit la société.  <br />
Répondre
C
<br /> A Philippe .<br /> <br /> <br /> Vous prêtez à la mère des désirs inconscients de s'accaparer de leurs enfants et de culpabiliser les pères , mais si ces désirs existent réellements , ils sont dus aux liens très profonds<br /> existant entre une mère et son enfant , liens qui n'existent pas chez le père , même si d'autres liens existent incontestablement entre eux . C'est la mère qui porte l'enfant dans son ventre<br /> durant neuf mois et c'est elle qui le met au monde , et je pense que donner la vie à partir de son corps est émmotionnellement incomparable , d'où des liens fondamentaux enfant-mère , et d'où la<br /> capacité d'une mère à se battre pour protéger son enfant comme ne le ferait peut-être pas un père .<br /> <br /> <br /> Il me semble évident que l'homme (ici le mâle de l'espèce humaine ) à un besoin irrépréssible d'endosser des uniformes , de jouer des personnages , etc ... et que lorsqu'il perd le rôle qu'il<br /> était parvenu à jouer , il se retrouve plus ou moins perdu face à un certain vide intérieur . Cela est du à l'éducation que reçoit le petit garçon , elle même due à la culture patriarcale fondée<br /> sur une pseudo supériorité masculine , une idée préconçue que le sexe masculin incarne la force , l'autorité , la domination , le pouvoir , la puissance etc ...L'individu mâle est conditionné<br /> pour être fort , pour jouer certains rôles , pour refouler sa sensibilité , son émotivité ,ses faiblesses etc ... Il joue donc son rôle en abandonnat toute une partie de lui-même , et lorsque ce<br /> rôle lui échappe ,il a énormément de difficultés à reconnaître son autre partie qu'il avait refoulée , d'où profond mal-être .Si les choses évoluent dans le bon sens , du moins en apparence , on<br /> est encore loin d'une véritable révolution au niveau de la pensée masculine  .<br /> <br /> <br /> Toute notre société a été bâtie autour de la virilité masculine au détriment de la partie féminine présente en tout individu mâle . Vous dites que la femme à très bien supporté le fait que<br /> l'homme n'a fait jusqu'ici que chercher à combler un certain vide existentiel , mais elle n'a pas eu d'autres choix face à la force de ce besoin masculin de se montrer le plus fort . Et ce que<br /> vous dites n'est pas très sympa pour les femmes , car contrairement à ce que vous semblez penser les dégats causés par l'attitude masculine durant des milliers d'années sont considérables et<br /> irréversibles . En empêchant la femme et l'enfant de vivre selon leurs réels désirs et besoins , en les contraignant à subir une éducation totalement inadaptée , c'est toute une autre manière de<br /> penser et de vivre qui à été empêchée de voir le jour , c'est tout un monde qui aurait pu être autrement plus paisible que celui résultant de l'idéologie patriarcale .<br />
Répondre
T
<br /> Il y a un autre facteur qui intervient dans la démobilisation des pères.  A mon avis, l'évolution, la société et sa consommation, le devoir et l'apprentissage des filles, ont fait que la<br /> maison, c'est leur domaine. Elles y règnent plus ou moins. Ce qui signifie que le père de bonne volonté aura bien du mal à sortir d'un rôle de suppléant. Bref, les époux habitent plus<br /> ou moins, non pas chez eux, mais chez leur femme. (Faut faire come ci, comme ça etc) Cela s'applique aussi, évidemment, dans les soins aux enfants.<br /> <br /> <br /> Facile après de dire : je fais tout à la maison.<br /> <br /> <br /> Et donc on a, par exemple, les maris qui bricolent, (ou font les courses) un domaine où ils sont autonomes. Oui, il y a beaucoup, beaucoup à faire. l'évolution sera longue, lente sous<br /> certains gouvernements qui marchent aux (bons) sentiments.   <br />
Répondre