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24 octobre 2016 1 24 /10 /octobre /2016 11:14

Tous ces auteurs ont en commun de s'interroger sur les moyens de répondre à la guerre par la non-violence et par le droit, ce qui implique la recherche d'une forme de consensus sur les lois de la guerre et sur la définition de ce qui est intolérable.. pour tout  être humain (le crime contre l'humanité évidemment, mais pas seulement..)

 

 

Mireille Delmas- Marty

http://www.seuil.com/ouvrage/resister-responsabiliser-anticiper-mireille-delmas-marty/9782021085792

Jacques Sémelin : sur la résistance non violente

http://www.babelio.com/livres/Semelin-Sans-armes-face-a-Hitler--La-resistance-civile-en/638562

MIchaël Walzer

http://www.scienceshumaines.com/guerres-justes-et-injustes_fr_11053.html

Pierre Hassner
https://www.cairn.info/justifier-la-guerre--978272460967.htm

Jean- Baptiste Jeangène Vilmer
https://www.puf.com/content/La_guerre_au_nom_de_lhumanit%C3%A9

 

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commentaires

J
Bonjour, je me répète en vous remerciant pour votre blog : on se trouve spontanément plus intelligent en le lisant ou en suivant vos conseils de lecture. J’ai bien sûr acheté et lu avec plaisir votre livre « Oublier le Bien, nommer le Mal ». <br /> Ma seule interrogation : « les intellectuels n’ont pas pour tâche d’expliquer comment il faut s’y prendre pour faire progresser l’humanité ». C’est dommage ! En tant qu’économiste amené à donner des conseils de politique économique, je crois au contraire que nous avons besoin des explications des philosophes et que nous devons notamment nous référer davantage aux fondements éthiques permettant de justifier et d’orienter les décisions (par exemple, qu’est-ce qu’une politique selon les approches de Rawls / Sen / Nussbaum visant à se soucier des plus pauvres, à développer les capabilités de tous et leur permettre de choisir la vie bonne qui leur convient, approches complétées éventuellement par un minimum d’utilitarisme compte tenu de la rareté des ressources). <br /> Par ailleurs, mon souci qui implique l’aide des philosophes : re-construire une éthique athée pour un monde multiculturel marqué par le retour des doctrines néolibérales dans la sphère socioéconomique et des religions dans la sphère politique. Définir ce qui est intolérable pour un humaniste athée : c’est sans doute la traversée mal programmée d’une catastrophe personnelle inévitable et universelle (la maladie, l’approche de la mort, la disparition d’un proche), mais c’est aussi la possibilité du Mal nous venant d’autres mal-intentionnés (certes la non-violence, mais que faire face à quelqu’un qui croit au paradis après la mort et qui pense l’obtenir en m’égorgeant ou en me réduisant à l’esclavage, que faire face à quelqu’un qui trouve normal d’être violent vis-à-vis des femmes, des enfants voire des animaux). De même qu’en économie, une politique peut avoir des effets positifs (ou négatifs) à court terme et négatifs (ou positifs) à moyen terme, une mesure de moindre mal à court terme (par exemple, être conciliant, trouver un arrangement, accepter un accommodement…) peut conduire à un engrenage et mener à la possibilité du mal absolu à moyen terme. C’est vrai pour des changements structurels au plan socioéconomique (adopter une préférence absolue pour la stabilité des prix ou davantage tolérer les inégalités ou la précarité) et au plan sociétal (se soucier davantage des minorités et des identités culturelles, être plus sensible à la moindre infraction aux droits des individus ou de tous les êtres vivants….). Ce qui est intolérable, c’est aussi ce pourquoi nous sommes prêts à mourir au 21ème siècle. Vivre le plus longtemps possible sans souffrir et en restant autonome physiquement (critère : aller seul aux toilettes) et intellectuellement (critère : pouvoir participer à une conversation), sinon mourir (donc avoir le droit de mourir ou de ne pas mourir). Se battre et risquer aussi la mort pour défendre ses proches, ses valeurs (laïcité, liberté d’opinion, droits des minorités, présence des femmes dans l’espace public,…..) ou des personnes victimes du Mal : oui, mais naturellement, un humaniste athée du 21ème siècle ne mourra pas ou plus pour un Dieu, pour des raisons patriotiques du passé (telles que les guerres westphaliennes) ou pour une idéologie politique radicale à l’ancienne (tel que le communisme), mais faudra-t-il bientôt se défendre plus violemment contre ceux veulent nous imposer par la force leur Dieu, leur patriotisme ou leur idéologie ?
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L
Je ne vois rien dans votre propos avec quoi je puisse être en désaccord. Bien sûr, en tant que citoyenne, je militerai comme vous pour un monde meilleur;. mais je sais que ma conception d'un monde meilleur ne vaut que pour moi (par exemple: ne plus manger de viande). En tant que philosophe (un bien grand mot en ce qui me concerne) je ne sais pas ce qu'il faut faire pour rendre l'humanité meilleure. En revanche je crois que la philosophie est éminemment utile pour nous inciter à débattre, à réfléchir, plutôt qu'à adopter passionnément les préjugés ou même les croyances les plus extravagantes. Mais le rôle des philosophes n'est pas de transformer le réel; enfin en tout cas pas directement. Lutter contre le fanatisme oui, cela c'est toujours bon à prendre..<br /> <br />