Une société sans classes: le "communisme rural idyllique" de Pol Pot

Vous lirez aujourd'hui l'éditorial du Monde, "AU cambodge, un verdict contre l'oubli" ainsi quele point de vue de Jacques Sémelin, ici

Comments

[MICHELE T]

Quelles seraient les errances de notre temps? quelle illusion  , à chaque époque une génération se croit différente mais qu'avons nous changez? l'écorce plus que le noyau ! s'il en
était besoin les khmers prouvent que nous ne voyons et entendons que ce qui nous convient "ils ont des yeux et ne voient point etc " rien de neuf donc et le pire peut être: nous ne
transmettons rien de ces expériences ,à nouveau nous guette le goût de la purification ,le rejet de l'autre trop semblable et donc à stigmatiser les temps de crise sont propices à ce style de
discours et l'ordre social en est toujours le pretexte premier : au sein de la société avance peu ou prou cachés des individus dangereureux et qui minent notre travail et  notre sécurité ..
nos angoisses face au futur se fixent sur des boucs émissaires :les anciens hébreux envoyaient les boucs porteurs des fautes du peuple entier mourir seuls dans le désert hélas nos boucs ont deux
jambes et figure humaine .

[Serge Provost]

On se trompe ou on trompe ? 


 


   « Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître... » chantait et chante encore Charles Aznavour. 


     Quand j'avais l'âge de vos étudiants, je lisais des intellectuels français devenus très importants dans l'intelligentsia française. Ils faisaient alors, fébriles, l'apologie,
non de Socrate, mais des génocideurs dits khmers rouges de Pol Pot. 


En quoi nous ressemblons plus à notre génération qu'à nos parents … Ça donne le frisson ! À moins que nous ne soyons davantage le fils et la fille de nos lectures…  de ce Blog ou que sais-je
encore ? 


                  Cogitons : quelles seraient les errances dangereuses de cette génération ?


                                                      
                            Serge Provost


 

[laurence hansen-love]

je me suis posée la même question.. quels sont nos délires? Nos gourous? Il me semble que notre époque est plus dispersée. Nous ne sommes pas pris dans un seul étau idéologique (cf Sartre : "tout
anti-communiste est un chien") Qu'en pensez-vous?