Pourquoi facebook nous rend malheureux

 Une étude montre que plus on va sur facebook plus on risque d'être malheureux.

http://www.24heures.ch/high-tech/Cest-prouve-Facebook-rend-malheureux/story/22570541

 Cependant, on ira quand même sur facebook.

 Pourquoi? : "parce que les gens préfèrent dérpimer sur facebook que être heureux  dans la vraie vie " (un commentateur de La Nouvelle édition).

 Très intéressant!

 Cela  conforte ce que disent les philosophes, qui pourtant n'ont pas connu facebook

1) Rousseau: les hommes sont malheureux  parce qu'ils privilégient le paraître par rapport à l'être.  De plus,  l'envie est un ressort décisif de la vie en société. Ainsi les riches ne sont heureux que s'ils peuvent se comparer à ceux  qui n'ont  rien, ou moins.Sinon aucun intérêt. Conclusion: "pour être heureux , vivons caché" : ce qui n'est pas le chemin que nous  prenons avec les réseaux sociaux et les portables!

2) Adam   Smith (Théorie de sentiments moraux) et Tocqueville (De la démocratie en Amérique) : plus nous sommes égaux, , (plus l'égalité progresse formellement), plus nous trouvons que la société est injuste.
En effet, la démocratie nous fait croire que "tous les hommes sont égaux". Donc on se compare avec son voisin  et on est indigné des inégalités.persisitantes: "la moindre inégalité blesse". Il faudrait donc arrêter  de se comparer aux autres, ce qui est une malédiction, car cela exaspère le sentiment d'injustice (qui n'a pas besoin de cela!) Arrètons de nous mettre en scène et en vitrine. Le résultat, c'est la dépression pour tout le monde!

 Par ailleurs, c'est un joli exemple d'illusion: croire que les réseaux sociaux devraient  nous rendent plus heureux... (mais cela n'enlève rien à leurs mérites, notamment dans les pays où ils sont un isntrument de résistance)

Comments

[cordroc'h j f]

J'aurai tendance à dire comme Stéphanie , les gens sont malheureux avant d'aller sur face-book , seulement ils l'ignorent , ne s'en rendent pas compte , n'en ont pas conscience .C' est en se
retrouvant sur leurs murs qu'ils deviennent alors vraiment malheureux , en ne trouvant pas ce qu'ils recherchent et attendent inconsciemment , qu'ils ne parviennent déjà pas à trouver dans
leur vie de tous les jours .Que recherchent et attendent ils donc qu'ils ne trouvent pas dans leur existence journalière ? A produire des effets sur les autres qui leur permettraient de se sentir
exister a tarvers les réactions de ces autres .Seulement un écran , un mur ne permet pas de saisir et percevoir les nuances , les petits plus ,qui font la différence en apportant de l'intensité
et de la profondeur à une relation directe . Alors la frustration éprouvée face à son écran ,s'ajoute à celle déja éprouvée dans la vie réelle .Et c'est le cercle vicieux de la frustration comme
norme ,entrainant la recherche de compensation de celle-ci ,faisant que le malheur devient une habitude que l'on ne supporte pas de voir boulverser par le bonheur ,lorqu'il apparaît parfois .

[Serge Provost]

Le malheur et la bêtise branchés ?


Que penser de ces personnes qui sont en interactivité permanente avec l’humanité tout
entière et personne en particulier, sans jamais avoir l’ombre d’une relation humaine en chair et en os ?


On a beau être la personne la plus réseautée du monde, nul n’est à l’abri de la
bêtise. Vous connaissez la blague du type qui dit à l’autre : -  Je suis sur Facebook, Twitter, Google, LinkedIn, Quora,
MSN Messenger et Skype... As-tu le temps d'avoir
une vie avec tout ça? lui rétorque l’autre.


Une vie ? Ah merde, non, c'est vrai, je n’ai pas ça ! Serais-tu assez gentil pour m'envoyer le lien ? (cité dans la chronique de
P.Foglia, La Presse, 6 octobre 2011).


« À quoi ça sert d'être connecté à la terre entière si on n'a rien à se dire ? », se demandait Wolinski. Pas
bête !


 

[Tom]

Une chose me turlupine tout de même:
"En leur posant des questions sur leur perception de la vie et de leurs amis, les chercheurs ont découvert que plus les jeunes passent d'heures sur Facebook, plus ils pensent que les autres sont
plus heureux qu'eux, et affirment que «la vie est injuste».
Encore pire, ces résultats s'accentuent dès que les utilisateurs comptent beaucoup «d'amis» qu'ils ne connaissent pas dans la vraie vie. Même la vie d'inconnus qui défile sur nos écrans semble
pousser à la déprime.
A l'inverse, plus les gens socialisent avec des amis en chair et en os, moins ils ont l'impression d'être désavantagés, poursuit l'étude."

Ce passage laisse l'impression (sans doute largement répandue) que le temps passé sur facebook est inversement proportionnel au temps passé avec des amis "dans la vraie vie". Or la quasi totalité
des études arrivent à un résultat inverse. Je ne vois donc pas trop l'intéret de cette étude (même si sur le fond je veut bien que faceboook puisse être déprimant) puisqu'a priori les effets
devraient s'annuller les jeunes passant le plus de temps sur facebook et ceux passant le plus de temps avec des amis étant les mêmes....

[Stéphanie]

Mais non ! en fait c'est trés simple ! ... Les gens (c'est qui c'est quoi "les gens"? Mais bon , ce n'est pas la quéstion) Les gens sont malheureux partout et aussi sur "fesses-bouc"
naturellement . Les gens , ou les z'umains si vous preferrez , sont malheureux parcequ'ils ont besoin de l'être parceque la malheur est un mode de percéption du monde . Le malheur est un
sens comme la vue , l'odorat , l'ouie , le toucher ... Le sens du malheur permet de percevoir le drame de la vie , parceque toute vie , ou chaque vie si vous preferrez , est un drame
... ou une tragédie ? Ou les deux en même temps ... Donc voila pourquoi les gens vont sur "fesses-bouc" : Pour être encore plus malheureux et bien prendre conscience ainsi du drame de toute
et chaque vie humaine ...


Vous voyez ! En fait c'est trés simple .

[max]

Je suis très mitigé ! Heureusement que le vivons heureux, vivons cachés me séduit. Mais facebook, cause du malheur... Hum hum... Lassant même.


Moi par exemple, quand je suis heureux je profite, je suis avec des amis ou occupé à travailler... Je ne vais que très peu sur facebook. Mais quand je suis (un peu) malheureux, je m'ennuie, pas
envie d'être avec mes parents, je vais sur facebook, twitter... C'est d'avantage un exutoire qu'une cause de malheur.


Et facebook, c'est la vraie vie. Il n'y a pas d'un côté la vraie vie et de l'autre internet. C'est une partie de nous-même.


Mais c'est bizarre je suis d'accord avec le vivons heureux, vivons cachés.