« Que deviendra la vertu quand il faudra s’enrichir à tout prix ?
« Il faut de la poudre à nos perruques, c’est pourquoi tant de pauvres n’ont pas de pain » (Discours sur les sciences et les arts)
« La première source du mal, c’est l’inégalité ; de l’inégalité sont venues les richesses […] Des richesses sont nées le luxe et l’oisiveté ; du luxe les beaux-arts, et de l’oisiveté les sciences.. » (Discours sur les sciences et les arts, 1751) »
« C’est donc une des plus importantes affaires du gouvernement, de prévenir l’extrême inégalité des fortunes, non en enlevant les trésors à leurs possesseurs, mais en ôtant à tous les moyens d’en accumuler, ni en bâtissant des hôpitaux pour les pauvres, mais en garantissant les citoyens de le devenir […]
La patrie ne peut subsister sans la liberté, ni la liberté sans la vertu, ni la vertu sans les citoyens ; vous aurez tout si vous formez des citoyens, sans cela vous n’aurez que de méchants esclaves, à commencer par les chefs de l’Etat. Or former des citoyens n’est pas l’affaire d’un jour ; et pour les avoir hommes, il faut les instruire enfants » J.J. Rousseau, Sur l’économie politique (Ed. de la Pléiade, Tome III, p 259)