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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 10:57

"Je connais le fond,dit-elle. Je ne connais pas le pivot de ma grande racine:

C'est ce qui te fait peur;
Moi je n'ai pas peur: je suis allée là-bas"

 Sylvia Plath, La voix de l'orme , in Ariel (Poésies, Gallimard)

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 09:47
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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 20:38

Hollywood avait inventé la comédie du remariage   ("A la recherche du bonheur. Hollywood et la comédie du remariage", Stanley Cavell); mais ça c'était avant...

Avant que les femmes, ou les scénaristes, ou les deux, aient compris (cf   Desperate house wifes-les  femmes marièes- et  Sex and the city - les célibataires) que les hommes étaient devenus superflus (thème constant de ce blog - vous me pardonnerez?)

Donc maintenant c'est "vive le divorce": enfin la liberté, la paix, l'émancipation, l' épanouissement  (pour la femme)!

 C'est terrible, mais je n'invente rien!

Au revoir mari, bonjour bonheur

 Au-revoir-mari.jpg

 

 

 

http://www.slate.fr/story/27571/divorce-hollywood-julia-roberts

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 20:08



La femme : un homme comme les autres ?

Peut-être, mais juste en Suisse …

 

 

Par Serge Provost

Professeur de philosophie

 

 

« L'élection de la socialiste suisse Simonetta Sommaruga donne pour la première fois une majorité de femmes au gouvernement ». Titre les Une. Il fallut donc attendre que cela se passe en Suisse, un tout petit pays très riche et dit « au-dessus de tout soupçon », qui accorda le vote aux femmes en 1971 (sic),  pour qu’on s’interroge : cette victoire d’ hirondelle féministe et solitaire fera-t-elle le printemps de l’Europe et du monde occidental. On peut au moins y réfléchir et peut-être même en douter.     

 

Vous souvenez-vous de la sociobiologie des rapports homme/femme ?

 

Piqûre de rappel ? Commençons par des faits qui parlent d'eux-mêmes. Des études aussi sérieuses que pléthoriques démontrent que les hommes sont généralement plus violents que les femmes. Aux États-Unis, quatre homicides sur cinq et neuf cambriolages sur dix sont perpétrés par des hommes. Une expérience célèbre réalisée en laboratoire a démontré que la violence est plus profondément enracinée chez l'homme que chez la femme.

 

À l'aide d'un stéréoscope, (instrument d'optique à deux lunettes, une pour chaque œil), on passe deux images différentes, une pour chaque oeil. Une est neutre et l'autre contient une scène de violence. Au terme de cette étude, deux conclusions ont été tirées :  1) Les hommes retiennent l'image de violence plus souvent que l'autre; 2) Que cette tendance croît avec l'âge des deux sexes. Les résultats de cette expérience apportent de l'eau au moulin de ceux qui postulent que l'agressivité aurait une base innée d'origine hormonale (la testostérone).

 

D'autres études détaillées démontrent que dans plus de 95% des cas, dans toutes les civilisations et toutes les cultures (quelle que soit l'époque) la division du travail obéit à la division des sexes. Il existe certes des tribus exemplaires qui se distinguent, mais elles sont bien l'exception (citons au passage les Tchambulis, cette tribu si souvent citée dans les ouvrages de références, qui inversent les rôles traditionnellement attribués aux hommes et aux femmes – comme la Suisse du 22 septembre 2010 ?) Or, ne rêvons pas en couleurs, ce qui est la règle, c'est la position dominante de l'homme par rapport à la femme dans les principales sphères d'activités.

 

Au début du siècle, l'anthropologue George Peter Murdock établissait que dans plus de deux cents tribus répertoriés, les hommes se consacraient à 100% aux activités de guerre, de combat ainsi qu'aux travaux reliés au métal; à 97% à la chasse et au piégeage; à 86% à la pêche et à 74% aux activités du commerce. Il est inutile de rappeler que toutes ces fonctions sont généralement les plus valorisées dans toutes les sociétés.

 

Du côté des femmes, les statistiques se distribuent ainsi : la fabrication du feu: 69%; la poterie : 82%; fabrication et entretien des vêtements : 84%; les travaux de la cuisine : 92%. Voilà qui illustre de façon parlante la division sexuelle. Qui pourrait citer de mémoire quelques grandes civilisations matriarcales ? Poser la question, c'est y répondre. Simone de Beauvoir, autorité mondiale en matière de féminisme, écrivait dans son livre célèbre Le deuxième sexe, que le matriarcat relevait du «mythe».

 

Sociobiologie, Éric Zemmour, Sarah Palin : même combat ! 

 

Pour la sociobiologie, (cette discipline chouchou qui alimentait intellectuellement la nouvelle-droite des années 1980/90 et, qui sait, nourrira son ersatz, la droite dure des années 2010/2020) l’attribution de qualités viriles à l'homme ne mérite pas la désapprobation à laquelle on s'est livrée depuis deux décennies. C’est Éric Zemmour, le médiatique Torquemada de la dévirilisation qui va être content d’apprendre qu’on pensait et disait comme lui depuis longtemps ! ( Le Premier sexe, Denoël, 2006) Comme on le sait, depuis les années 70, il est mal vu d'être sexiste, macho, bimbo, femme-fragile ou femme-objet. Celui ou celle qui en ferait la promotion passerait rapidement pour un dinosaure ou un retardé par rapport à l'évolution des mentalités. À première vue, les féministes semblent avoir remporté la première manche. Ont-elles pour autant gagné la partie ? Histoire à suivre...

 

Pour la sociobiologie, il n'y a rien d'étonnant à ce que les hommes fassent tout en leur pouvoir pour dominer les femmes. D'abord, l'être humain masculin est avant tout un mâle sur le plan psycho-bio-hormonal. Ce fait rend les mâles plus agressifs que les femelles, dit Edward Osborne Wilson, le pape américain de ce courant intellectuel et moral toujours vivant. Comme dans la plupart des espèces, la stratégie la plus profitable pour le mâle est la domination. Pourquoi s'offusquer du fait qu'il y ait recours de manière subtile, ajoute-t-il. Que l'homme soit celui qui initie ou provoque la rencontre avec la femme relève davantage de la phylogenèse que de l'apprentissage culturel, affirme-t-il. Il existe certains bars et discothèques à Montréal où ce sont les femmes, unilatéralement, (c'est le règlement ! ) qui choisissent leurs partenaires. Voilà comment «comment les hommes québécois parviennent conjurer leur peur des femmes ? »... ( pour faire écho à l’article de Slate du Dimanche 19 septembre 2010) Encore là, ce qui étonne dans ce genre de pratique, c'est justement son caractère d'exception.

 

D'aucuns font remarquer que la femme n'a pas à prendre une initiative explicite pour attirer l'autre sexe et qu'il existe une infinité de tactiques et stratégies de séduction. Soit ! Personne n'en disconvient. Mais comment expliquer alors les résultats convergents d'enquêtes rigoureuses qui démontrent toutes que les femmes, dans une large majorité, recherche préférablement un partenaire de niveau socio-économique supérieur au sien ? Pourquoi recherchent-t-elles un partenaire ayant des qualités physiques, psychologiques et morales qu'elle reconnaît ne pas toujours posséder elles-mêmes ? « Ce n'est pas de ma faute si la nature elle-même est sexiste ! » a déjà répondu, en boutade, E.O. Wilson à une féministe radical qui lui reprochait d'attiser le flambeau de la phallocratie avec sa théorie dégageant des fumerolles de darwinisme sociale .

 

Que la sociobiologie soit sexiste ou non ne pose pas le véritable enjeu du problème, répondent ses défenseurs revenus sur le devant la scène intellectuello-politiqu américiane. Le mouvement du Tea Party de Sarah Palin et tous les néo-conservateurs de choc qui viennent de remporter la primaire républicaine du 14 septembre pour le poste de sénateur du Delaware, contre Obama et la droite démocratique, philosophent « à coups de marteau » sur l’égalité des sexes, en Suisse ou ailleurs, et surtout aux USA, qu’ils conspuent, totalement décomplexés et sans tabous.

 

Pour eux, mais aussi pour d’autres de plus en plus nombreux, la véritable question à poser serait plutôt la suivante : « La nature est-elle, oui ou non, égalitaire ? ». Nos concepts de « masculinité » et de « féminité » qui ont été tant pris à parti au cours des dernières années connaissent, avec une droite montante en Europe, une solide restauration. Laurence-Hansen Löve, sur son Blog, se référant à l’analyse de Raffaele Simone (Le Monstre doux. L'Occident vire-t-il à droite ? Gallimard, 2010) s’inquiète : « Le déclin de la gauche n'est pas conjoncturel, c'est une lame de fond ! »

La différenciation des rôles sociaux masculin-féminin serait un fait de culture qui se greffe sur un fait de nature. Dans l'esprit même de la différenciation sociobiologique des sexes, une femme, Arianna Stassinopoulos Huffington, qui dirige un journal qui compte aux USA, The Huffington Post, écrit : « L'idée même que puissent co-exister, dans un même corps, des organes reproducteurs hautement différenciés avec un cerveau et un système nerveux qui ne le seraient pas, est un non-sens endocrinologique ».

 

L’Europe est une femme ?

 

Le débat sur les différences entre hommes et femmes est loin d'être clos. Et je suis loin d‘être sûr, comme mon amie Laurence Hansen Löve, que « L’Europe est une femme » parce que la Suisse possède désormais (mais pour combien de temps encore ? et comme repoussoir ?) une majorité de femmes à son gouvernement. Au-delà de l’accord de principe sur le fond avec mon amie : « Il donc logique et naturel que les gouvernements européens soient de plus en plus féminins», n’est-ce pas, dans les temps droitiers que nous vivons, suite au collapsus de la pensée de gauche, (dixit Raffaele Simone), plutôt l’exception qui confirme la règle ?

 

La prochaine fois que je croquerai dans un bon morceau de gruyère suisse, un bon verre de vin français à la main et face à ma rivière l’Assomption, déjà éprise d’automne, j’y réfléchirai. Au fait, le gruyère suisse, pourquoi est-il-ils toujours troué ?…

 

 

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 15:36

 

Europe.jpg

 

 

 

 

 

 

http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/09/22/une-majorite-de-femmes-au-gouvernement-suisse_1414582_3214.html#xtor=EPR-32280229-%5BNL_Titresdujour%5D-20100922-%5Bzoneb%5D

 

Il est donc logique et naturel que les gouvernements européens soient de plsu en plus féminins!

 

Une majorité de femmes au gouvernement suisse

 

 (qu'en pensez-vous Serge Provost?)

 

 

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19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 21:24

Excellent article dans Slate qui montre bien que les films fantastiques (ou les films d'épouvante) ont pour fonction de nous rassurer (comme les contes de fées selon Bettelheim) 

http://www.slate.fr/story/27471/demon-femmes-dans-films

 

 Sur le sujet on peut lire aussi Figurées défigurées. Histoire de la féminité représentée par Gilbert Lascault)

 

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