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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 12:48

 

 

 2001  septembre :

Au choix :

1) En quoi consiste ma dignité ?

 

2)  Commentez le texte suivant

"Quoi ! ne faut-il donc aucun spectacle dans une république ? Au contraire, il en faut beaucoup. C'est dans les républiques qu'ils sont nés, c'est dans leur sein qu'on les voit briller avec un véritable air de fête. A quels peuples convient-il mieux de s'assembler souvent et d former entre eux les doux liens du plaisir et de la joie, qu'à ceux qui ont tant de raisons de  s'aimer et de rester à jamais unis ? Nous avons déjà plusieurs de ces fêtes publiques ; ayons-en davantage encore, je n'en serai que plus charmé. Mais n'adoptons point ces spectacles exclusifs qui renferment tristement un petit nombre de gens dans un antre obscur ; qui les tiennent craintifs -et immobiles dans le silence et l' inaction ; qui n'offrent aux yeux que cloisons, que pointes de fer, que soldats, qu'affligeantes images de la servitude et de l'inégalité. Non, peuples heureux, ce ne sont pas là vos fêtes. C'est en plein air, c'est sous le ciel qu'il faut vous rassembler et vous livrer au doux sentiment de votre bonheur. Que vos plaisirs ne soient efféminés ni mercenaires, que rien de ce qui sent la contrainte et l'intérêt ne les empoisonne, qu'ils soient libres et généreux comme vous, que le soleil éclaire vos innocents spectacles ; vous en formerez un vous-même, le plus digne qu'il puisse éclairer.

Mais quels seront enfin les objets de ces spectacles ? Qu'y montrera-t-on ? Rien, si l'on veut. Avec la liberté, partout où règne l'affluence, le bien-être y règne aussi. Plantez au milieu d'une place un piquet couronné de fleurs, rassemblez-y le peuple, et vous aurez une fête. Faites mieux encore : donnez les spectateurs en spectacle ; rendez-les acteurs eux-mêmes ; faites que chacun se voie et s'aime dans les autres, afin que tous en soient mieux unis».

 

Jean-Jacques ROUSSEAU (1712-1778)

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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 14:50
Fallait-il lancer un mandat d'arrêt contre Oma el-Béchir? ici
 Rony Bauman pense que non, en vertu d'une morale de responsabilité, qu'il oppose à al morale de conviction de la justice internationale. Ce sont les darfouriens dit-il, qui vont faire les frais de la brutalité d'une telle décision...

Lire ici
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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 14:48

Une guerre peut -elle être justifiée par des raisons humanitaires ?

 

 

« L'Occident ne peut ni refouler tous les immigrés - dont il a d'ailleurs besoin à long terme -, ni censurer les médias qui lui livrent l'horreur à domicile, ni échapper aux imbrications transnationales qui, ne serait-ce que par la drogue, la pollution ou la prolifération nucléaire, le lient à la périphérie. Simplement, son action sera toujours sélective et partielle, donc relative et contestable. Contrairement à l'opinion de ceux pour qui l'humanitaire est réservé aux médecins, pour qui l'intervention politico-militaire n'est justifiée qu'en fonction d'intérêts économiques ou géopolitiques tangibles, et pour qui le droit international est

réservé à la Cour de justice de La Haye, il se crée une vaste zone où l'ambiguïté inévitable ne doit pas servir de prétexte à l'inaction. Devant Hitler ou Pol Pot, peut-on décider si l'intervention qui leur aurait arraché leurs victimes était humanitaire ou politique, s'il s'agissait avant tout de sauver des individus ou de dissuader d'autres apprentis purificateurs ?

Il y a trois types de cas où la question de l'intervention ne peut pas ne pas se poser : celui de l'agression d'un Etat reconnu contre un autre, celui d'un Etat totalitaire qui massacre ses citoyens, que ce soit pour des motifs idéologiques ou ethniques, celui enfin de l'absence d'Etat dans un pays qui sombre dans l'anarchie. L'Irak, le Cambodge et la Somalie fournissent un exemple pour chacun des cas, l'ex-Yougoslavie les combine en un sens tous les trois.

Bien évidemment, le concert, si concert il y a, ne peut intervenir dans toutes les guerres civiles ou d'agression, ni contre toutes les tyrannies, pas plus qu'il ne peut stopper toutes les

famines ou les catastrophes naturelles ou qu'il ne peut intégrer toute la périphérie. Des choix devront toujours être faits, et ces choix, d'une part correspondent toujours à un calcul des intérêts, des coûts et des risques, et ils comportent toujours, d'autre part, quelque chose d'arbitraire. Deux remarques, cependant doivent tempérer ce relativisme. Il y a tout d'abord des cas où le calcul ne peut intervenir que sur les moyens et où agir est un devoir absolu : peu de gens nieraient que le génocide hitlérien en était un. Il y a d'ailleurs des moyens qui détruisent l'objectif recherché, quel qu'il soit peu de gens, ici encore, nieraient que, malgré les horreurs du goulag, il eût été indéfendable de faire sauter la planète ou

d'anéantir les populations soviétiques pour éliminer Staline. Entre ces deux extrêmes, il existe une marge considérable qui condamne l'inaction comme l'action irréfléchie. L'idée que les Etats-Unis peuvent intervenir en Somalie parce que cela ne comporte guère de risques mais ne le peuvent pas en Bosnie parce que cela entraînerait des pertes aurait bien pu s'appliquer à l'Allemagne des années 30. Dire qu'on ne peut agir partout ne signifie ni que l'on ne peut agir nulle part ni que chaque cas doit être jugé hors de son contexte.' Le caractère exemplaire et dissuasif de toute action, suggérant, à défaut de certitude, qu'une réaction du même ordre aurait quelque plausibilité dans des cas analogues, n'en devient que plus important ».

 Pierre Hassner

 La violence et la paix , 2003

Editions Esprit

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15 mars 2009 7 15 /03 /mars /2009 14:27

Le réchauffement climatique aura pour conséquence de déclencher des guerres, qui aggraveront la crise  écologique.
 Pour Jean-Pierre Dupuy (qui est scientifique et philosophe), il faut « croire au destin pour qu’il ne se réalise pas » :

 

 

« Les plus grands scientifiques du moment reconnaissent donc que l'humanité peut recourir à deux types de méthode pour s'éliminer elle-même : la violence intestine, la guerre civile à l'échelle mondiale, mais aussi la destruction du milieu nécessaire à sa survie. Ces deux moyens ne sont évidemment pas indépendants. Les premières manifestations tragiques du réchauffement climatique, ce ne seront pas la montée des océans, les canicules, la fréquence des événements extrêmes, l'assèchement de régions entières, mais bien les conflits et les guerres provoqués par les migrations massives que l'anticipation de ces événements provoquera. Les attendus du prix Nobel de la paix attribué conjointement à Al Gore et au GIEC ont bien mis ce point en exergue.

La destruction de la nature engendre la violence, et réciproquement la violence détruit la nature. Les hommes ne détruisent pas la nature parce qu'ils la haïssent. Ils la détruisent parce que, se haïssant les uns les autres, ils ne prennent pas garde aux tiers que leurs coups assomment au passage. Et la nature figure au premier rang de ces tiers exclus. L'indifférence et l'aveuglement tuent beaucoup plus que la haine.

À noter que les scientifiques mentionnent une autre menace qui pèse sur la survie de l'humanité : la course déchaînée aux technologies avancées et à leur convergence. Il est remarquable que des savants de pointe prennent acte de cette troisième menace. Car c'est précisément de cette course à la technique que le monde attend les moyens de faire face aux autres menaces. Et si le remède se révélait pire que le mal ?

Martin Rees conclut : « Les scientifiques ne devraient pas se dérober à leur devoir de se faire les messagers de mauvaises nouvelles. Ils feraient preuve d'une négligence coupable à se comporter autrement ». »

 

La marque du sacré (2008)

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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 19:14
A e pas rater : c'est le Monde des livres ce soir ! Le libéralisme en questions..
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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 12:13
Ne ratez pas aujourd'hui 12 février 2009  la profession de foi pro-libérale et pro-Europe (libre-échangiste) de l'édito ( "Suicidaire") de Didier Pourquery dans  Libération...
 (je comprends pourquoi tant d'internautes jugent que Libération est devenu "de droite".. lire les commentaires du papier de Clémentine Gallot , ici : Libé , cest fini...
 (je n'ai pas encore le lien..)
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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 18:53
"Ce n'est pas parce que la réalité est ambiguë que nos concepts doivent être confus" ( Max Weber).
 Nous connaissons actuellement  une période propice  aux plus grandes confusions!
 Je vous recommande vivement de lire l'article remarquable d'Isabelle  Sommier que vous trouverez en ligne .
 Il en faut absolument pas confondre guerre, crimes de guerres, et terrorisme. Même si dans la réalité c'est très entremêlé...
 Là dessus, le texte de Isabelle Sommier est certes subtil, difficile, mais parfaitement  clair!
Tapez sur Google : "Du terrorisme comme violence totale" Isabelle Sommier.

Vous pouvez lire aussi l'article de Wikipedia, et retenir cette définition qui a le mérite de la simplicité  "le terrorisme est l'équivalent en temps de paix d'un crime de guerre" (c'est la définition de l'ONU)
 Le "en temps de paix" est décisif!
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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 17:08


"Le roman donne à l'éternité le visage de l'homme". Albert Camus explique ici pourquoi, du refus du réel, le romancier ne tire pas la négation du réel.

"Ce que le roman?

Qu'est-ce que le roman, en effet, sinon cet univers où l'action trouve sa forme, où les mots de la fin sont prononcés, les êtres livrés aux êtres, où toute vie prend le visage du destin. Le monde romanesque n'est que la correction de ce monde-ci, suivant le désir profond de l'homme. Car il s'agit bien du même monde. La souffrance est la même, le mensonge et l'amour. Les héros ont notre langage, nos faiblesses, nos forces. Leur univers n'est ni plus beau ni plus édifiant que le nôtre. Mais eux, du moins, courent jusqu'au bout de leur destin et il n'est même jamais de si bouleversants héros que ceux qui vont jusqu'à l'extrémité de leur passion, Kirilov et Stavroguine, Mme Gradin, Julien Sorel ou le prince de Clèves. C'est ici que nous perdons leur mesure, car ils finissent alors ce que nous n'achevons jamais. [. ..]

Voici donc un monde imaginaire, mais créé par la correction de celui-ci, un monde où la douleur peut, si elle le veut, durer jusqu'à la mort, où les passions ne sont jamais distraites, où les êtres sont livrés à l'idée fixe et toujours présents les uns aux autres. L'homme s'y donne enfin à lui-même la forme et la limite apaisante qu'il poursuit en vain dans sa condition. Le roman fabrique du destin sur mesure. C'est ainsi qu'il concurrence la création et qu'il triomphe, provisoirement, de la mort. Une analyse détaillée des romans les plus célèbres montrerait, dans des perspectives chaque fois différentes, que l'essence du roman est dans cette correction perpétuelle, toujours dirigée dans le même sens, que l'artiste effectue sur son expérience. Loin d'être morale ou purement formelle, cette correction vise d'abord à l'unité et traduit par là un besoin métaphysique. Le roman, à ce niveau, est d'abord un exercice de l'intelligence au service d'une sensibilité nostalgique ou révoltée. On pourrait étudier cette recherche de l'unité dans le roman français d'analyse, et chez Melville, Balzac, Dostoïevski ou Tolstoï. Mais une courte confrontation entre deux tentatives qui se situent aux extrémités opposées du monde romanesque, la création proustienne et le roman américain de ces dernières années, suffira à notre propos.

 

 

Quant à Proust, son effort a été de créer à partir de la réalité, obstinément contemplée, un monde fermé, irremplaçable, qui n'appartînt qu'à lui et marquât sa victoire sur la fuite des choses et sur la mort. Mais ses moyens sont opposés. Ils tiennent avant tout dans un choix concerté, une méticuleuse collection d'instants privilégiés que le romancier choisira au plus secret de son passé. D'immenses espaces morts sont ainsi rejetés de la vie parce qu'ils n'ont rien laissé dans le souvenir. Si le monde du roman américain est celui des hommes sans mémoire, le monde de Proust n'est à lui seul qu'une mémoire. Il s'agit seulement de la plus difficile et de la plus exigeante des mémoires, celle qui refuse la dispersion du monde-tel qu'il est et qui tire d'un parfum retrouvé le secret d'un nouvel et ancien univers. Proust choisit la vie intérieure et, dans la vie intérieure, ce qui est plus intérieur qu'elle-même, contre ce qui dans le réel s'oublie, c'est-à-dire le machinal, le monde aveugle. Mais de ce refus du réel, il ne tire pas la négation du réel. Il ne commet pas l'erreur, symétrique à celle du roman américain, de supprimer le machinal. Il réunit, au contraire, dans une unité supérieure, le souvenir perdu et la sensation présente, le pied qui se tord et les jours heureux d'autrefois.

 

Il est difficile de revenir sur les lieux du donneur et de la jeunesse. Les jeunes filles en fleur rient et jacassent éternellement devant la mer, mais celui qui les contemple perd peu à peu le droit de les aimer, comme celles qu'il a aimées perdent le pouvoir de l'être. Cette mélancolie est celle de Proust. Elle a été assez puissante en lui pour faire jaillir un refus de tout l'être. Mais le goût des visages et de la lumière l'attachait en même temps à ce monde. Il n'a pas consenti à ce que les vacances heureuses soient à jamais perdues. Il a pris sur lui de les recréer à nouveau et de montrer, contre la mort, que le passé se retrouvait au bout du temps dans un présent impérissable, plus vrai et plus riche encore qu'à l'origine. L'analyse psychologique du Temps perdu n'est alors qu'un puissant moyen. La grandeur réelle de Proust est d'avoir écrit le Temps retrouvé, qui rassemble un monde dispersé et lui donne une signification au niveau même du déchirement. Sa victoire difficile, à la veille de la mort, est d'avoir pu extraire de la fuite incessante des formes, par les seules voies du souvenir et de l'intelligence, les symboles frémissants de l'unité humaine. Le plus sûr défi qu'une oeuvre de cette sorte puisse porter à la création est de se présenter comme un tout, un monde clos et unifié. Ceci définit les oeuvres sans repentirs.

 

On a pu dire que le monde de Proust était un monde sans dieu. Si cela est vrai, ce n'est point parce qu'on n'y parle jamais de Dieu, mais parce que ce monde a l'ambition d'être une perfection close et de donner à l'éternité le visage de l'homme. Le Temps retrouvé, dans son ambition au moins, est l'éternité sans dieu. L'oeuvre de Proust, à cet égard, apparaît comme l'une des entreprises les plus démesurées et les plus significatives de l'homme contre sa condition mortelle. Il a démontré que l'art romanesque refait la création elle-même, telle qu'elle nous est imposée et telle qu'elle est refusée. Sous l'un de ses aspects au moins, cet art consiste à choisir la créature contre son créateur. Mais, plus profondément encore, il s'allie à la beauté du monde ou des êtres contre les puissances de la mort et de l'oubli. C'est ainsi que sa révolte est créatrice".

Albert Camus, L'homme révolté

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7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 18:57
Il y a quelques jours , j'ai reçu un message de Salem, posté de Gaza sur mon autre blog. Il  avait recopié un Verset du Coran et il en proposait une interpétation pour le moins .. audacieuse. 
 Peu compétente pour commenter le Coran, j'ai demandé à un collègue philosophe de bien vouloir m'éclairer et répondre à Salem. Il m'autorise à publier sa réponse que voici .
 Vous pouvez lire le texte de Salem en commentaire de ma fiche religion  sur le webpédagogique , voir ci-dessous

 

 

Mohammed Zine : voici le texte de sa réponse :

 

Bonjour Salem,

1- Il me semble que tu essaies de comparer les versets du Coran (la Sourate de "Isra'" = le voyage nocturne de Mahomet = Mohammed, de la Mecque à Jérusalem par le biais de ce qu'on appelle le "burâq" = le cheval de l'Archange Gabriel aussi rapide qu'un éclair. D'ailleurs le mot "burâq" a la même racine en arabe que le mot "barq" qui est l'éclair) avec les versets de la Bible (sur la fameuse "al-Dâbba" = la bête qui apparaîtra à la fin des temps).

2- Et à la lumière de ces versets, tu tentes de lire les événements actuels au Moyen-Orient, et donner à chaque symbole des Ecritures (le Coran et la Bible) une image réelle, par exemple : la bête assimilée aux Etats-Unis.
Or, cette lecture des Ecritures est en décalage par rapport au réel, pour la simple raison, c'est que les Ecritures qui ont tenu ce genre de discours "eschatologique = la fin des temps, en arabe "Yawm al-Qiyâma" ne visent aucune époque. Même dans le passé (à l'époque des Croisades) on a tenu les mêmes interprétations, en voyant dans les Croisés la fameuse bête (al-dâbba). Et dans les siècles qui suivirent, la même interprétation a été réactivé pour désigner d'autres ennemis. En ce qui concerne, le nombre des cornes de la bête et les analogies qui s'y trouvent impliquées, rappellent bien l'usage ésotérique qu'on a fait dans le passé de la numérologie et de l'astrologie pour lire et interpréter les versets. C'était le cas des shiites ismaéliens, par exemple, qui ont donné aux Ecritures une dimension "hyperbolique" intenable.

3- Ce qui signifie qu'on peut parfaitement faire un "usage" restreint et orienté  des Ecritures vers des objectifs qui sont les nôtre (objectifs idéologiques pour étayer certains arguments, ou donner raison aux Ecritures). Or, une telle démarche est aussi absurde qu'infructueuse. Car, qu'il s'agisse des Ecritures ou des Prophéties (par exemple Nostradamus), ces textes ne parlent pas de l'avenir, et ne prédisent pas une réalité! Je peux aussi interpréter la fameuse "bête" par un dinausore sur lequel a grimpé Jésus pour donner raison à la thèse créationniste, mise au goût du jour par Sarah Palin lors des présidentielles américaines. Même si c'était vrai, la fameuse "bête" était donc dans le "passé" et non pas dans "l'avenir".

4- Il y a donc un risque de donner aux mots des significations qui débordent leur stricte institution. Ces mots (symboles, versets, paraboles)  ont été institués pour une raison ou une autre. Il serait à la fois "anachronique" et contre-productif de vouloir les extrapoler sur notre époque contemporaine. Pour revenir à la finalité de ton message, il y a certes des souffrances et des déceptions dans cette partie du monde (le Moyen-Orient), mais il ne faut jamais se lasser de dialoguer pour trouver une issue moins douloureuse pour tout le monde.

Cordialement,   M. Z.





 Voici le texte de Salem :

http://lewebpedagogique.com/philosophie-bac/fiche-la-religion-2/#comment-5562

http://philozine.over-blog.com:80/



 

 

 

 

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29 décembre 2008 1 29 /12 /décembre /2008 21:20
Sa thèse principale (les guerres, à l'avenir , seront  dues essentiellement aux divergences civilisationnelles, c'est-à-dire aux incompatibilités entre visions du monde inspirées principalement par les religions) est très contestées et très contestable (notamment pour son fatalisme et ses sous-entendus).
 Il faut toutefois la connaître! L'article de Wikipedia est utile!
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