Que reste-t-il du propre de l'homme?

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=pIk_bbjCNDo

Compte rendu du livre qui porte ce titre, ici:

http://www.philomag.com/blogs/les-carnets-aleatoires-de-lhl/que-reste-t-il-du-propre-de-lhomme-0

Comments

[mcouz]

Comment ne pas être consterné devant cette obsession de la plupart de ces scientifiques (surtout Pascal Picq) à vouloir faire tomber l’être humain de son piédestal. Que des barrières soient
tombées entre l’homme et l’animal à la faveur de recherches ces dernières décennies, soit, mais de là à affirmer qu’il ne reste à l’homme que  son inventivité, cela me semble
prématuré.


Il est dit que nous ne  serions  que   de  grands singes,   savants  et omnivores,  des singes  bénéficiant  juste d’un cerveau plus
développé, d’une architecture  neuronale  plus sophistiquée que nos  proches cousins.


Effectivement, notre cerveau est « juste » 4 fois plus volumineux que celui du chimpanzé, notre néocortex préfrontale est « juste » 86 % plus grand que celui du chimpanzé et
nous avons jusqu’à 70 % de connexion en plus par neurone que notre homologue soi-disant si proche de nous.


On ne peut que se poser des questions, pourquoi tant de différences pas seulement en terme de volume mais aussi de richesse de connexions. Pour des grands singes que nous serions,
  savants  et omnivores,  des singes  bénéficiant  juste d’un cerveau plus développé, d’une architecture  neuronale  plus sophistiquée que nos
 proches cousins cela fait tout de même beaucoup, c’est étrange.


On reconnaît toutefois que Les animaux n’élaborent pas le récit de leur vécu  ni ne   construisent une représentation du  monde dictée par  leur seule  fantaisie et
que seul l’être humain modifie radicalement et irréversiblement l’ensemble de son environnement.


Voilà qui constitue me semble-t-il une différence de nature avec les chimpanzés.


 


La capacité à se représenter dans son environnement permet à l’homme d’avoir des représentations  conceptuelles autorisant des schemes d’actions sophistiqués permettant la
maîtrise de l’environnement.


Cela implique chez l’homme une pensée de nature différente de celle du chimpanzé et non pas une différence de degré. Elle n’est pas seulement plus élaborée mais découle d’une faculté d’être au
monde qui découle d’un point de vue humain tellement différent de celui du chimpanzé qu’en aucun cas on ne peut dire qu’il est proche de l’homme.