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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 13:44

La bac S  bradé ?

http://www.lemonde.fr/education/article/2011/06/23/9-sur-20-de-moyenne-et-declare-bachelier_1539713_1473685.html#xtor=EPR-32280229-%5BNL_Titresdujour%5D-20110623-%5Bzonea%5D&ens_id=1534065

 

 Ce n'est pas juste pour les L(notamment) sachant que la philosophie est la matière la plus difficile et la plus sévèrement notée.
 Je propose pour l'avenir:   le contrôle continu pour toutes les matières sauf pour la philo, seule matière où l'on ne peut pas tricher car on juge une "réflexion personnelle" (plus ou moins, mais quand même..)

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 19:44

Première copie, première perle...

 (Nietzsche doit se retourner dans sa tombe!)

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 17:17
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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 15:44

Cliché numéro 1:

"Personne n'a jamais agi de manière désintéressée"   Le texte de Sénèque (Les bienfaits) démontre le contraire (sujet ES)

 

Cliché numéro 2:

"Tous les hommes recherchent la vérité". Pascal montre au contraire que tous les hommes mentent tout le temps  (sujet S)

 

 Cliché numéro 3:

 "Les faits ont forcément raison".

 Mais non! Voyez mon corrigé ce soir sur Daily Motion.

 

Cliché numéro 4 :

 "L'art est inutile, c'est un luxe"... Pas forcément.. (sujet ES)

 

Cliché numéro 5:

 "En démocratie les hommes doivent être égaux.."

Oui, certes.. toutefois "L'égalité peut constituer une menace pour la liberté"  (sujet ES)

 

http://www.hansen-love.com/article-de-l-esprit-d-egalite-extreme-75976338.html

 

 

http://www.hansen-love.com/article-quand-l-egalite-fatigue-les-ames-tocqueville-59945069.html

 

 

http://www.hansen-love.com/article-tocqueville-et-l-etoile-polaire-de-l-egalite-52249345.html

 

 

 

 Cliché numéro 6:

 "La science énonce  des vérités absolues"
 Mais non! en science les hypothèses sont toujours contestables et les thèses sont susceptibles d'être" falsifiées" (sujet 1 de TL:  Peut-on prouver un  hypothèse scientifique?)

 

http://www.hansen-love.com/article-bac-philo-2011-les-cliches-a-eviter-76069818.html

 

 

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 13:39

A ce stade, vous devez avoir achevé la plupart de vos révisions.. Vous avez sans doute mis en fiches vos cours.

 

 Si ce n'est pas le cas, prenez Philosophie de A à Z et relisez les articles:

 Conscience, Inconscient , désir, temps, autrui, vérité, théorie, expérience, vivant , histoire, culture, devoir, justice, droit, beau, art, travail,   Etat, religion, bonheur  et liberté.

Si vous n'avez pas Philo de A à Z, vous trouverez une fiche sur chacune de ces notions sur le webpédagogique (tapez mon nom et le nom de la fiche).
 Demain: ne vous précipitez pas sur le sujet le plus "facile" (celui où l'on croit avoir le plus de choses à dire). C'est souvent un mauvais choix. Mieux vaut prendre la question de cours, s'il  y en a une.

Ne choisissez pas le texte si vous ne connaissez rien de l'auteur et pouvez faire un contre sens. Si le texte ne vous dit rien... vous risquez de faire de la paraphrase.


 Pour la préparation du devoir (dans le cas du sujet-question):

Pensez à dégager les présupposés de la question. Ne "finalisez" pas votre plan avant de vous  être demandé: ai-je bien pris en compte tous les aspects de la question?

 

 Plus?

 

 

Les citations

 Il ne faut pas abuser des citations, il ne faut surtout pas parsemer sans pertinence votre devoir de citations dont le lien au sujet  serait douteux. De plus, une citation doit toujours être commentée et située  (référence précise) pour présenter un intérêt. On apprécie beaucoup les candidats qui citent les textes avec exactitude et non pas avec désinvolture (citations approximatives ou inventées) comme le font la plupart des candidats.

 

Si vous avez un camarade ou ami... 

 Récitez vos citations à quelqu’un méthodiquement, chapitre par chapitre...

Résumez-lui vos fiches (le plan de chaque fiche?), cela vous permet de récapituler le cours qui, à ce stade, est dans votre tête normalement...

 

 

 Si quelque chose reste obscur , vous pouvez encore m'interroger , jusqu'à ce soir...

 

 

 

 

 

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 14:21

Avec quelques variantes:

 Faut-il tout attendre de  l'Etat?

 Le bonheur est-il un droit?

  Mon bonheur ne dépend-il que de moi?
 La justice est-elle la condition du bonheur?

 

 

Selon Benjamin Constant:

 "Que l'Autorité se borne à être juste, nous nous chargerons d'être heureux"

 

 Consultez ici la carte mondial du bonheur:

 

http://www.linternaute.com/actualite/savoir/06/peuples-heureux/danemark.shtml

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 10:45

Etudiante-IEP-copie-1.jpg

Clichés, idées reçues, idées fausses  à éviter au bac philosophie 

« Ce qui est vrai pour moi est vrai -par exemple, le beau, ou l’existence de Dieu ».

C’est une contre vérité, une opinion anti-philosophique. Au contraire, la philosophie se définit par la recherche de la vérité, c’est-à-dire de thèses, de théories ou de propositions qui sont susceptibles de faire l’unanimité. Ce qui  qui n’est vrai que pour moi .. n’est donc  pas « vrai » !

 « La science cherche des vérités absolues » (faux : la science ne prétend pas atteindre des vérités absolues et ne vise  que des vérités partielles et relatives).

«  Les hommes ont de tout temps recherché la vérité » (faux : avant  la science  et la philosophie (en gros 6 ième siècle av . JC), on pensait que  la vérité, c’était  ce qu’il ne fallait pas oublier, autrement dit les croyances ancestrales. En Grèce le mot vérité est « alèthéia » qui veut dire : le non-oubli.

 « Tous les hommes recherchent la vérité » (faux : seuls certains hommes, dont  les savants et les philosophes,  les journalistes, les juges aussi, les médecins etc… recherchent la vérité. Sûrement pas tous les hommes).

«  Le bonheur est le but de la vie » (Non : même si tous les hommes recherchent le bonheur, ce n’est pas forcément LE but de la vie. Il peut y avoir d’autres buts. C’est ce que pense Kant).

 « Kant veut imposer une morale unique à tout le monde » (faux : Kant ne veut rien imposer du tout. Il réfléchit aux conditions de possibilité d’une morale universelle).

 « Quand on agit moralement, c’est pour se donner bonne conscience » (c’est un contresens sur la conscience morale. Vladimir Jankélévitch a montré pourquoi la conscience morale scrupuleuse est toujours malheureuse -  au contraire).

 « Personne n’a  jamais fait quelque chose de  désintéressé » (variante du précédent .Si c’était vrai, il faudrait mettre à la poubelle tous les écrits de Kant sur la morale, car  Kant  définit les comportements  moraux  par leur caractère  désintéressé. Si vous pensez cela, ne le dites pas le jour du bac).

 « La science détient la vérité » (faux : la science propose des théories qui rendent compte partiellement de  la réalité, mais qui ne sont jamais définitives ni complètes. Elle ne peut « détenir » quoique ce soit).

 « Ce qui, dans la science, est vrai à un moment,  devient faux par la suite, et vice versa » (inexact : les thèses  scientifiques sont provisoires, mais elles ne sont pas annulées ni renversées ni réfutées  par les théories ultérieures. En revanche, elles sont en règle générale, affinées, nuancées, complétées,  englobées dans des théories plus complètes, et donc  relativisées. La thèse de Ptolémée (90-168)  (« la terre est le centre du monde ») n’était pas vraie, ni scientifique. Mais  à l’époque on tenait pour « scientifique » toute représentation cohérente et complète des phénomènes. La conception de la science était encore floue.

 « Rousseau veut retourner à l’état de nature » (faux et absurde. Nul ne peut vouloir sérieusement  revenir en arrière, nul ne peut abolir la civilisation).

 « Platon pense que l’art est inutile et le condamne » (faux : Platon ne critique que la poésie et la peinture).

« Le projet politique de Rousseau dans le Contrat social est utopique » (inexact. Ce n’est pas un projet politique mais une théorie qui sert de référence pour juger ce qui est souhaitable)

 « Pour comprendre une œuvre d’art, il faut en déchiffrer le message » (faux : les œuvres d’art n’ont pas forcément un message ; mais surtout, en art, le contenu ne peut être dissocié de la forme. Donc le « message », c’est ce qui, dans l’oeuvre, ne relève pas de l’art).

 « L’art abstrait a pour contenu des idées abstraites » (faux : l’art abstrait ne cherche pas à communiquer des idées).
 « La religion peut se définir comme le fait de croire en un Dieu » (faux : la plupart des religions pratiquées dans le monde aujourd’hui même ne se réfèrent à aucun Dieu  (animisme, fétichisme, chamanisme, bouddhisme, syncrétisme etc…) ou bien à plusieurs  divinités.

« Les stoïciens sont fatalistes et résignés »  (faux : la doctrine stoïcienne prône un coopération active et joyeuse au destin).

 « Pour la doctrine déterministe, l’homme n’est pas libre » (faux : c’est le fatalisme qui nie la liberté, pas le déterminisme).

 « Machiavel défend dans Le Prince un régime de type dictatorial » (faux : Machiavel est républicain, mais il constate que la fondation d’un Etat appelle des procédés souvent violents).

 « La beauté est relative au goût de chacun » (faux : l’agréable varie selon le goût de chacun, au contraire le beau est susceptible de plaire universellement)

«  Les philosophes pensent que l’homme doit en toute circonstance  suivre la raison » (faux : Pascal a dit que c’est une erreur de croire que l’homme n’est constitué que d’une partie rationnelle. Saint Augustin,  Kant etc… estiment eux aussi que la raison seule ne suffit pas pour mettre l’homme sur la voie du salut. D’autres encore (Nietzsche, Heidegger) critiquent la raison.

 « La démocratie est le régime politique  le meilleur » (soit, mais en même temps :   c’est « le pire de tous - à l’exception de tous les autres » selon Churchill)

 « Les philosophes veulent « éradiquer » toute opinion » (faux : Platon par exemple,  insiste sur le rôle de  l’opinion droite dans le Ménon. H. Arendt montre qu’il ne peut y avoir de démocratie fondée sur le savoir incontestable  de ce qui est juste ou vrai, un tel savoir n’existe pas, et aucun homme ne peut se prévaloir de ce type de savoir.)

 « Toute inégalité est injuste » (faux : revoyez votre cours sur la justice)

 « La justice, c’est de traiter tout le monde également » (faux, parce que réducteur : revoyez la définition de la justice et de  l’équité).

« Aimer ne peut être un devoir, car on ne peut se forcer à aimer » (à nuancer : revoyez votre cours sur la morale de Kant).
 « Parce que nous vivons en société, nous ne pouvons être libres » (faux : l’homme ne peut se passer de ses semblables, car il est un « animal politique » (Aristote)  ). C’est un songe creux de croire qu’à l’ « état de nature » ou bien  loin de toute société (cf le film  Into the wild) nous pourrions être heureux et libres. Seuls des êtres d’exception peuvent y parvenir, et en général soit ils ont la foi, soit ils écrivent pour la postérité, comme  le fameux philosophe américain Thoreau (1817-1862).

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 10:43

 

 

Réussir le commentaire

 

La lecture dite « linéaire »

 Contrairement que  vous est  parfois suggéré  dans d’autres disciplines, il ne convient pas de survoler  le texte en résumant ses deux ou trois grands « mouvements ». En philosophie nous recommandons une lecture « mot à mot ». Chaque phrase sera expliquée, l’une après l’autre, et les mots difficiles, ainsi que les « concepts clés », retiendront plus particulièrement votre attention. Il ne faut passer sous silence les difficultés du texte. C’est l’inverse qu’il  faut faire !

Le commentaire « critique » sera séparé de l’explication : il pourra comporter deux points (approfondissement d’une ou deux  interrogations formulées  en cours d’analyse).

Eviter la paraphrase à tout prix

 Le pire défaut de cet exercice, outre le contresens, est la « paraphrase ». Paraphraser un texte signifie redire ce que dit l’auteur en employant  des mots plus courants, en banalisant ses idées et en escamotant toutes les incertitudes ou affirmations embarrassantes. Pour éviter la paraphrase, soyez honnête ! Vous pouvez même avouer votre perplexité, ce n’est pas interdit. Expliquez le texte comme vous le feriez en vous adressant non pas à un professeur, mais à quelqu’un qui ne le comprend pas. Il faut l’éclairer-en donnant le sens des mots, en illustrant les principales affirmations de l’auteur - et non pas l’embrouiller en introduisant inutilement des informations sans rapport direct avec le sujet.

Dégager la logique sous-jacente du texte

Au brouillon, cherchez quel est le thème du texte, quelle est la question du texte, et quelle est la thèse de l’auteur. Une fois cette thèse trouvée, demandez-vous quels moyens l’auteur emploie pour établir sa thèse  (exemples, contre-exemples, discussions des objections..). La structure logique de cette démonstration apparaît dans les mots de transition tels que « donc», « mais », « d’un autre côté », « cependant », « or » etc… Vous pouvez les souligner au stabilo. Ainsi, au fur et à mesure de votre explication, vous insisterez bien sur le caractère démonstratif du texte. Vous  mettrez en relation, par exemple, une hypothèse énoncée en début de texte puis sa  reprise sous une nouvelle forme par la suite. Pour finir, vous conclurez en montrant en quel sens un problème a bien été traité, et en quel sens l’argumentation de l’auteur vous a paru probante, ou pas.

 Lien : la méthode de l’explication de texte sur le webpédagogique

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 10:42

La dissertation

 

 La présentation

C’est assez décisif, en ce sens que les profs sont indisposés par des copies peu soignées. Ecrivez lisiblement, laissez des marges, évitez les fautes d’orthographe. N’abusez pas du tipex, ni des renvois, ratures etc… Sautez trois lignes entre l’introduction et le développement et entre chacune de vos trois parties, afin que votre plan saute immédiatement aux yeux. Une copie ne doit être ni trop courte ni trop longue. Un devoir  (propre) de six pages est idéal.

La composition du devoir

Elle découle de votre problématique, exposée en introduction. Un problématique procède

 d’ une analyse du sujet qui induit une interrogation construite. L’énoncé de votre problématique suffit à suggérer votre plan. Exemple : « il faut donc se demander si (premier point), en remarquant toutefois (second point)…peut-être est –il préférable de considérer (troisième point) ». Votre plan doit être dialectique, ce qui signifie qu’il doit y avoir une contradiction entre la thèse (partie 1)  et l’antithèse (partie 2) mais cette contradiction sera surmontée en troisième partie. La synthèse n’est pas un compromis ni un mélange. C’est une nouvelle position, plus juste, plus réfléchie,  mais qui intègre les éléments précédents.

Clefs de la réussite

Chaque partie doit fournir une réponse à la question  posée, donc une thèse. Tout plan par thème (I L’art  II  Le beau) ou par questions  (I Qu’est-ce que la vérité  ? II La vérité est-elle universelle) est à proscrire (à éviter absolument !). A la fin de chacune de vos parties, énoncez la thèse de cette partie et, en une phrase courte, dites en quoi cette thèse appelle une objection  (transition). Votre conclusion récapitule les trois conclusions de vos trois parties. Attention : vos thèses doivent toujours être nuancées. Evitez les options aussi tranchées qu’absurdes, telles que : « Tout Etat est bon. Tout Etat est un mal ». Ou :  « La beauté est  facile à définir », puis « La beauté n’existe pas » etc… Prenez soin de toujours nuancer vos propos, dans chacune de vos parties.

Nota bene : ni la longueur du devoir ni le plan ne vous sont imposés. Vous pouvez faire un devoir très court (ou très long) en deux parties. Mais je ne vous le conseille pas !

Lien : la méthode de la dissertation sur le webpedagogique

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 10:39

La science

 

Quelques repères

 

 (sources : Pierre Duhem  Essai sur la notion de théorie physique de Platon à Galilée)

Pythagore (fin 6 ième siècle av. J.C.)

Dans un triangle rectangle, le carré e l’hypoténuse est égal au carré des deux autres côtés

Archimède  (287-212 av J.C.

Tout corps plongé dans un liquide (ou un gaz) reçoit une poussée qui s’exerce de bas en haut et qui est égale au poids du volume de liquide déplacé)

 Euclide (325-265)

Le postulat dit 5 ième Postulat

« Par un point hors d’une droite, il ne passe qu’une parallèle à cette droite)

Aristote (324-322)

L’univers est sphérique, les orbites célestes sont solides, chacun d’entre eux a un mouvement circulaire et uniforme autour d’une terre immobile et centre du monde. Par ailleurs, l’univers aristotélicien est orienté (haut et bas) et finalisé.

 Ptolémée (90-168 ap JC)

 Chaque planète est portée par un épicycle dont le centre n’est pas toujours à égale distance de la terre, c’est-à-dire dont le centre parcoure un cercle excentrique.  Les hypothèses astronomiques sont non pas des mouvements réellement accomplis mais des fictions de géomètres propres à traduire sous forme mathématique les phénomènes célestes. La seule exigence est de sauver les apparences.

Copernic (1473-1542)

Il y a un double mouvement des planètes sur elles-mêmes et autour de la terre. Toutefois, ces hypothèses utiles ne représentent pas nécessairement la réalité.

Galilée (1564-1642)

 (et  Bruno, Kepler, Descartes…). Le mouvement de la terre est réel, et conforme à la nature des choses ; en 1616, le Saint-Office lui interdit d’enseigner cette doctrine. L’hypothèse copernicienne est condamnée en 1632.
 Galilée  a  prédit que  dans le vide  tous les « objets volent à la même vitesse ».

( Nota bene : la masse est «  le  rapport constant entre les forces appliquées à un corps et les accélérations correspondantes » ).

Descartes (1596, 1650)

 Il  applique  l’algèbre  à la géométrie (traduction des courbes sous forme numérique). Il met en place les notations modernes que nous utilisons actuellement (exposant etc..)

Réaffirme le principe d’inertie, déjà présent chez Galilée.  Rejette la théorie des atomistes (pour lui la matière est de l’étendue, donc divisible à l’infini). Rejette le vide. Lois du choc des corps -fausses sauf la  première (si deux corps identiques se déplacent à la même vitesse, ils rebondissent sans que leur vitesse soit modifiée. Algèbre. Lois de l’optique  un rayon lumineux se divise en deux, un réfléchi, un réfracté. Descartes croyait que la vitesse de la lumière était instantanée. Théorie de l’animal machine.

Newton  (1642-1727)

Principe d’inertie

« Tout corps persévère dans l’état de repos ou de mouvement uniforme en ligne droite dans lequel il se trouve, à moins que quelque force n’agisse sur lui, et ne le contraigne à changer d’état »

 Loi de l’attraction universelle : « Tous les corps s’attirent en raison directe de leur masse et en raison inverse du carré de leur distance »

 Principe de relativité : « Deux référentiels d’espace en translation rectiligne uniforme l’un par rapport à l’autre sont équivalents pour les lois de la mécanique »

 Loi de Mariotte  (1676)  (ou Boyle- Mariotte)

 A température constante,  toute réduction de pression d’un gaz se traduit par une augmentation de son volume  ( P1 X  V1 = P 2  X  V2 )

Stahl  (1660-1734)

Chimiste allemand a expliqué les phénomènes chimiques par la circulation d’un agent universel, le « phlogistique » considéré comme un principe de composition des corps qui était dégagé dans la combustion  (on a su ensuite que le phlogistique n’existait pas, toutefois Stahl avait découvert un agent universel des réactions chimiques, ce qui ouvrait la voie à Lavoisier

Lavoisier  (1743-1794)

 La transformation des métaux est une combinaison de corps brûlés avec l’oxygène. En 1783, il découvre la combinaison de l’eau (H2 0) et réfute la théorie du phlogistique  Il est considéré avec Cavendish  comme le créateur de la chimie moderne

Darwin (1809-1882)

 De l’origine des espèces au moyen de la sélection naturelle (1859). La nature agit comme un agriculteur en favorisant ceux qui sont les plus «  aptes » (par accident)  et en laminant les autres. Il n’ y a aucune finalité dans la nature, le hasard est la seule cause des mutations et des évolutions.

J . Mendel (1822-1884)

 Fondateur de la génétique,  Il hybride des lignées de petits pois.  Il constate que la première génération reproduit le phénotype (caractère apparent) et la seconde le génotype (caractère caché)  statistiquement répartis en trois groupes, homozygotes ( 25% dominants, 25% récessifs)  et 50 % hétérozygotes.

Einstein  (1879-1955)

 Il utilise en 1905 pour la première fois la notion de « quanta »   pour suggérer que la lumière est constituée de grains  (infimes quantités d’énergie ) qui plus tard seront baptisés photons. A l’époque le sens commun admet que la lumière est ondulatoire.

La théorie de la relativité restreinte pose l’équivalence matière/énergie (E= MC2) . En 1919,  il énonce la théorie de la relativité généralisée,  qui présente l’univers comme possédant 4 dimensions, étant courbe et fini.

 Werner  Heisenberg (1901- 1976 )

Le principe d’incertitude : on ne peut connaître à la fois la position et la vitesse d’une particule. Ainsi la physique quantique met-elle  fin à  la fiction de l’observateur neutre  qui  aurait accès à la réalité en soi (Pierre Duhem).

Néo-darwinisme  ou théorie synthétique de l’évolution  (J.S. Huxley, 1942)

Elle est une synthèse  de la théorie génétique et de la théorie de Darwin, Une espèce évolue quand la fréquence de la version d’un gène (appelé allèle)  se modifie du fait d’un mutation (accident génétique) et si la population concernée est isolée et s’adapte  mieux du fait de ce changement.

 L’hypothèse de la sélection naturelle est toujours valide, mais l’idée de « pression de sélection » permet de rendre compte de l’impression d’adaptation sous l’effet du milieu (le milieu pousse en quelque sorte les espèces à se modifier  dans un sens qui paraît favorable à leur survie)

 

 

 

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