L'immense et délicieuse Jacqueline de Romilly nous a quittés!
Si vous ne connaissez pas encore son oeuvre, c'est maintenant l'occasion de lire certains de ses livres!
L'immense et délicieuse Jacqueline de Romilly nous a quittés!
Si vous ne connaissez pas encore son oeuvre, c'est maintenant l'occasion de lire certains de ses livres!
C'est le dossier du Monde aujourd'hui
Selon Gregory Battcock, Arman est un "démiurge qui, par une allégorie exemplaire, pointe l'inquiétatnt envahissement de notre propre espace vital par les rebuts de notre société industrielle".
Nous venons de voir la très belle exposition consacrée à Arman à Beaubourg
Lire aussi parallèlement:
"Pensée pour ce que nous jetons" de Olivier Abel
http://www.liberation.fr/societe/01012306283-pensee-pour-ce-que-nous-jetons
Le déballage de notre vie privée (Facebook) et celui des secrets diplomatiques ne sont pas des phénomènes particulièrement .. ni intéressants, ni positifs d'un point de vue démocratique.
lire: " La généralisation d'Internet engendre des effets pervers " par Thierry Pervel Le monde 4 décembre 2010
Il faut imiter les vaches nous dit A. Finkielkraut ce matin (lire en ruminant)
il est souhaitable que les enfants lisent, même s'ils ne comprennent pas (tout) ce qu'ils lisent..: "Donnez-leur des lectures qui ne sont pas de leur âge" (CH. Dantzig)
Pourquoi?
"Cela leur permettre de comprendre .. l'épaisseur du monde "
C'était ce matin sur France culture: l'art de la lecture
http://www.franceculture.com/emission-repliques-l-art-de-la-lecture-2010-12-04.html
Je suis curieuse de savoir ce que vous qui me lisez, notamment les jeunes, vous pensez de Houellebecq...
Déconcertant, non?
J'ai été, pour ce qui me concerne, quelque peu abasourdie par la troisième partie du livre. Et vous?
Mes livres préférés - les premiers auxquels je pense - sont
"La tante Julia et le scribouillard" et un petit essai brillant: " La vérité par le mensonge" (Gallimard)
Et vous?
C'est très bien expliqué ici (une fois de plus) dans cet article de Slate
Ecouter Robert Redeker sur France Culture
" Il existe chez nous, pour des raisons historiques, un lien consubstantiel entre l'intelligentsia et la gauche qui n'est pas près de disparaître. Non seulement toute voix qui vient de l'autre rive est difficilement audible, mais la moindre accointance avec l'ennemi l'équivalent d'un parjure. Les transfuges qui violent cette règle d'airain sont passibles des pires représailles : on cesse de lire, de les inviter, de les citer. Et bien que les cerveaux de droite soient aussi subtils et brillants que leurs collègues face, un préjugé tenace, voire une pesanteur sociologique héritée de l'après-guerre, enracine spontanément la pensée dans le camp progressiste. La social-démocratie est paradoxalement un réservoir d'idées nouvelles et le lieu d'une orthodoxie effroyable parce qu'elle se veut le parti du Bien et qu'elle est taraudée par le Surmoi de l'ultra-gauche dont le magistère la terrorise. Il vaut donc mieux rester à gauche pour la transformer de l'intérieur, réorienter ses dogmes, bousculer les stéréotypes. Le vrai courage, en ce domaine, est de penser contre soi et son propre camp, sans le déserter. Tant de jeunes talents se gâchent à dénoncer les « trahisons" de leurs aînés au lieu de forger une oeuvre originale. La volonté de tuer le père aboutit à la stérilité des fils ! Tragique ironie".
Pascal Bruckner, La liberté de l'esprit, in De quoi l'avenir intellectuel sera-t-il fait? 2010