Désopilant et rafraîchissant!
Ne ratez pas Les nouveaux chiens de garde (attention: les médias n'ont pas tellement fait la promotion de ce film...)
Je vous signale la parution de l'ouvrage de ma collaboratrice de cinechronique, et amie, Laure Becdelièvre, sur le film "The hours" et sur Virginia Woolf
http://www.amazon.fr/Au-creux-heures-Dalloway-Hours/dp/toc/2350510697
"Intouchables est ainsi une sorte de propagande voilée des politiques sociales de Nicolas Sarkozy"..
La suite ne va pas plaire à tous mes amis- visiteurs:
"Le succès du film montre à quel point la société française lui reste fidèle sur le fond et pourrait annoncer, mieux que d'autres enquêtes d'opinion, celui de l'actuel Président aux urnes de 2012" Marcela Jacub, Libé , ce matin, page XVIII
(évidemment j'abonde dans ce sens. Le précédent papier de M. Jacub , sur Polisse, dans le même ordre d'idées, était aussi éclairant!)
En attendant votre dossier sur la religion (préparé par moi, en cours d' édition) , je vous suggère une dernière soirée de détente, instructive peut-être, décapante sûrement : ce soir sur Canal Plus..
J'ai aussi vu Restless, qui est de toute beauté - mais pas franchement gai ...
"Mourir est facile, mais ce qui est très difficile, c'est d'aimer" (une réplique du film)
(contrairement à ce qui est montré dans le film: "La guerre est déclarée" (son "message) , on observe ici que même les gens "courageux" meurent parfois du cancer....)
J'ai vu ce film (par accident). N'y allez pas! C'est une infâme comédie romantique propagandiste de l'idéologie des Tea party
Ce n'est pas ce qu'il nous faut (pour nous remonter le moral)
Je suis d'accord avec Laure Adler ce matin..
il ne lui reste que 8 jours pour se présenter aux primaires socialistes...
Question de Stéphane Delorme dans les Cahiers du cinéma de juin.
Il répond
" Ce sont finalement Moretti et Lars Von Trier qui ont illustré le plus clairement ce sentiment diffus de globale catastrophe qui détermine, pour l'instant, le XXI e siècle"
Melancholia sort cet été...
"Le cinéma est un art pour autant qu'il est un monde", dont les effets " ont besoin d'être prolongés, transformés par le souvenir et la parole qui font du cinéma un monde partagé bien au delà de la réalité matérielle de ses projections" Jacques Rancière , (ce matin dans Libé)
"Tu as laissé mourir un enfant? Avait-il péché?"
Le film de Terrence Malick est une méditation onirique sur le mal: la souffrance imméritée, l'injustice du créateur..
Comme en écho à la Profession de foi du vicaire savoyard:
Dieu a dit: "Sois juste e ttu seras heureux, or les méchants prospères et les justes restent opprimés"
Film somptueux, exceptionnel. Palme d'Or sans discussion!
(vous allez encore dire que je suis présomptueuse?)
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