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Lu hier dans Libé à propos du dernier film de  QuentinTarantino,  "Django Unchained" : l'image violente peut avoir des conséquences ... en termes de passage à l'acte. Parfois, le film ultra-violent, qui présente l'assassinat comme un jeu, peut désinhiber le criminel potentiel. C'est que que dit Spike Lee à Tarentino. Il rappelle le précédent  de Naissance d'une nation, de Griffith (1915) , qui faisait  plus ou moins l'éloge du Ku klux Klan. "Il a provoqué le lynchage de noirs aux Etats-Unis"

 "Les médias sont puissants, ne dormez pas. Réveillez-vous, yo!" http://fr.news.yahoo.com/django-unchained-charge-rh%C3%A9torique-183617927.html

  http://www.lefigaro.fr/cinema/2012/12/28/03002-20121228ARTFIG00381--django-unchained-spike-lee-fait-enfler-la-polemique.php

     http://www.scienceshumaines.com/l-image-peut-elle-tuer_fr_2620.html

"L'univers marche bien quand tout est à sa place, mais quand un morceau se casse,alors tout est cassé.. parfois tout est tellement cassé que l'on ne peut plus réparer"

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=200333.html

JUGEZ-EN!

Un film subtil et courageux.. on a hâte de le voir

http://www.lesinrocks.com/2012/09/01/cinema/mostra-de-venise-2012-jour-2-11294023/

Le cas du meurtre de Kitty Genovese n'est pas du tout anodin ni anecdotique.
 C'est au contraire une clé décisive pour comprendre le "succès" de diverses formes de totalitarisme.

 Ce n'est pas la terreur qui explique en premier  lieu le phénomène totalitaire. C'est l'apathie, la complicité PASSIVE des citoyens-témoins.

 Et cette complicité passive (les voisins des camps, les conducteurs de trains nazis, qui ne voyaient pas, curieusement, ce qu'il se passait,  etc..) s'explique par le phénomène de la "responsabilité diluée" (cf expérience de Milgram).  Quand on est nombreux à "ne pas savoir" (ou à croire ne pas savoir), ou encore  à se soumettre aux mêmes injonctions ineptes,  alors personne n'est responsable.
 La responsabilité n'existe qu'à titre individuel. JE peux répondre de mes actes. Mais  ON n'a à répondre de rien du tout.

 (c'est pourquoi je n'ai pas été convaincue par le film de Belvaux. Le personnage central qui est ravagé par le remords, contredit en fait ce qui devrait être le propos du film : l'irresponsabilité collective. Il n'y a pas de raison d'avoir des remords quand on ne se sent pas responsable d'une indécision collective)