Les classes préparatoires se défendent!

Ce que nous offrons  à nos étudiants, nous ne le retirons  pas aux  autres!

 Il faudrait arrêter de nous  montrer du doigt!:

"L'inégalité sociale n'est pas de notre fait"

http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/02/08/les-classes-prepa-litteraires-un-bouc-emissaire-commode_1640429_3232.html

Comments

[Tom]

Certaines filières sont favorisées (toujours les mêmes: sciences dures et économie). Mais de façon générale le but est d'éliminer un maximum d'élèves en leur retirant tout encardrement et en
voyant ceux qui travailleront par eux mêmes (tout le contraire des prépas en fait). Alors évidemment ceux là ont du mérite mais il n'est pas dit que les autres n'en ont pas, peut-on juger
l'avenir universitaire et professionel sur une question de maturité?
C'est pour ça que je pense qu'une autonomisation progressive est la meilleure chose, en croisant le fonctionnement fac et celui des prépas...

[Tom]

@ Caroline: Je vous aime!  Vous tenez exactement le discours que j'aimerais être capable de construire!
@ Laurence: nul ne vous demande de faire autant pour 500 élèves que pour 50 mais étant donné le temps consacré par les profs aux élèves de prépas ainsi que l'argent qui leur est alloué on peut
tout à fait imaginer que si ces ressources étaient mutualisées tout le monde y gagnerait, non?
Plutôt que de faire autant pour 50 élèves que pour 500, en faire trois fois moins pour 150 me parait plus intéressant. On ne peut pas imposer un système prépa à tout le monde mais tous les gens
que je connais en Fac se plaignent du manque totale d'encadrement, et certaines filières sont une grosse blague (art du spectacle avec uniquement de la théorie...)

[laurence hansen-love]

Pour ce que vous dites de la fac.. je vous crois. Encore que certains de mes anciens élèves en sont enchantés. C'est très variable je crois.

[Caroline]

Quelques arguments d'une rare mauvaise foi :


- les cervaux qui partiraient à l'étranger s'ils n'y avait pas de khâgne (ça me rappelle un argument avec de riches et des augmentations d'impôts...). Quand on sait que le système de prépas est
très spécifiquement fraçais, on se dit qu'il y aurait tout de même un peu de perversité à aller du coup s'inscrire dans une fac étrangère pour pratiquer les lettres au lieu d'aller à l'université
en France.


- si on intégrait les prépas à la fac, elles cesseraient d'être des filières d'excellende (on se demande par quel coup du sort). Une réalité indéniable reste que les prépas préparent à un
concours qui n'est obtenu que par une infime minorité des impétrants. Les autres vont à la fac. Après le deug, plus de fillière d'excellence ?


- l'argument qu'on pourrait résumer par : "ils ne nous aiment pas parce qu'ils sont jaloux" est extrêmement faible, faiblesse confirmée par l'attaque ad hominem selon laquelle les critiques ne
pourraient venir que de "technocrates issus de l'élite sociale"...


Enfin, si on veut défendre sa chapelle, il faut le faire avec des arguments plus convaincants. Si on n'en trouve pas de plus convaincant que l'attaque et la menace, il fait peut-être reconsidérer
les choses. La remise en question systématique est une attitude philosophique saine, non ?


 


 

[Tom]

Je ne retire aucun mérite aux classes prépas, sinon de former une élite alors que, comme le dit Lucas, les Facs sont des mouroirs scolairement parlant. Seuls les meilleures élèves peuvent s'en
tirer, d'autres intègrent la logique de la fac au prix d'une ou plusieurs années perdues. Pourquoi ne pas appliquer, non pas le modèle prépa, mais une partie de ce système: un encadrement fort,
maintenir des gardes fous pour maintenir une ambiance de travail. Je vois la différence entre cette année et l'année dernière: moins de conférences de méthodes, moins de contrôle continu, plus de
boulot à la dernière minute, etc...

[laurence hansen-love]

Il y a là un pb de budget et d'effectifs. Je ne me vois pas faire avec 500 élèves je que je fais avec 50..


 La question du suivi et des corrections est déterminante.