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Je vais parler de mon expérience personnelle ,non qu'elle soit extraordinaire ,mais néanmoins quelque peu originale dans notre société célèbrant par dessus tout la réussite professionnelle ,et<br />
l'argent .<br />
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Je n'ai jamais aimé le travail , et dès mon adolescence ,je me suis toujours demandé comment faisaient les gens dits normaux pour travailler autant durant leur existence ,et pour beaucoup dans la<br />
même entreprise .J'ai toujours su que jamais je ne pourrai vivre de cette manière , et cela parce que j'avais déja la conscience de ma différence .Ce n'est donc pas le travail ,dans le sens de<br />
l'exercice d'une tâche au sein d'une structure qui m'a donné cette conscience , mais le trravail dans le sens d'une contrainte , d'une obligation socio-économique ,allant à l'encontre de<br />
mon penchant naturel, à ne faire que ce qui me procurait avant toute autre chose ,du plaisir dans l'action , l'entreprise ,la réalisation d'idées , de projets etc ...sans me poser la question de<br />
la rentabilité ,ou de la pérennité de ce que je faisais .<br />
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Bien entendu ,avec un tel état d'esprit au sein de nos systèmes où tout doit être calculé ,rigoureusement géré etc ...la réussite et la richesse n'ont pas été au rendez-vous , mais je suis très<br />
fier de tout ce que j'ai réalisé , et surtout très heureux d'avoir pu prendre le temps de m'intéresser à de multiples sujets , dont la psychologie , la philosophie , et en général ls sciences<br />
humaines .<br />
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Ceci pour dire qu'il ne faut pas attendre le travail pour développer une conscience de soi et de l'autre , l'une n'allant pas sans l'autre ,mais que cette conscience doit normalement exister bien<br />
avant d'atteindre l'age de travailler .La condition de la conscience de soi se trouve dans la relation mère-enfant durant les premières années de l'existence de l'individu .Car il faut distinguer<br />
la véritable conscience de soi , celle que l'on éprouve au plus profond de soi et qui guid chacun de nos faits et gestes sans que l'on ait besoin de la moindre reflexion avant d'agir , de celle<br />
consistant a savoir quoi faire et quoi dire à l'intérieur d'un cadre existentiel pré-établit , que l'on aura appris à connaître;Cette forme de conscience n'est qu'humaine , tandis qu la première<br />
va au delà de l'humain en tant que pur produit du processus du vivant .<br />
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Donc, si l travail permet le développement d'un certaine conscience somme tout limitée ,il ne permetra jamais l'acquisition d'une conscience que seule la nature permet du fait des interactions<br />
qu'elle permet grace à son imprévisibilité t des émotions que cela génère . La condition impérative de la conscience , disons universelle de l'individu ,est l'imprégnation émotionnelle de son<br />
esprit par le processus du vivant dont les principes fondamentaux sont : le mouvemeent permanent , les interactions aléatoires et donc imprévisibles ,et le renouvellement perpétuel de l'énergie<br />
vitale a travers le changement permanent de formes .<br />
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Sans oublier ,une grande sensibilité et disponibilité émotionnelle , alliées à une grande intuition , tout cela étant refoulé par l'homme , et baucoup plus présent chez la femme ,ce n'est donc<br />
pas un hasard si le monde est devenu ce qu'il est , cherchez l'erreur ....<br />
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Une conscience donc que je possède depuis mon enfance , et que je pense avoir transmise à mes filles , j'en suis même certain , alors pour ce qui est du trravail et de la réussite profesionnelle<br />
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Professeur de philosophie. Auteure de "Cours particulier de philosophie" (Belin), "Oublier le bien, nommer le mal" (Belin), Simplement Humains(Editions de l'Aube, 2019), La violence. Faut-il désespérer de l'humanité? Editions du retour, 2020. Planète en ébullition(2022)