Pourquoi je suis devenue végétarienne

  Pourquoi j’ai cessé de manger de la viande pour des raisons morales.

J’ai compris il y a peu que je ne mangeais de la viande (que j’adore, que j'adorais ..) que parce que je  ne voulais rien savoir de la manière dont sont tués les animaux.
Si je devais tuer moi-même  un veau ou un lapin ou même une truite, je m’abstiendrais.

Conclusion:  je ne mange de la viande que parce que je me mens à moi même et feins d’ignorer qui et comment a été tué l’animal  - ce fut un animal avant d’être de la viande - dont je me régale.

Sartre appelle cela la mauvaise foi. Il faut bien se cliver la conscience pour oublier que l’animal mort a été tué..  mais par d’autres !

A part cela il y a le gaspillage d’ énergie  et le fait que à la place des boeufs que je dévore on pourrait produire des kilos de céréales. Raison de plus.

http://www.notreterre.org/article-18231863.html

Comments

[ERICK SAND]

la fin du theologico éthique et du cosmologico éthique amènent nécessairement à nous poser le rapport de l'homme face à la nature ,pour autant sans présager des progrès de la science,qui pourraient permettre une substitution de l'alimentation carnée ,vers quelle société nous dirigerons nous ,je suis horrifié par l'industrialisation de la mort animale et préfère bien souvent faire l'autruche,des questions ,

[laurence hansen-love]

Oui, l'autruche, mais enfin ce n'est pas une solution..

[Alexandre Blomme]

Merci pour votre témoignage.

[gérard]

Au cinématographe, il y a le plus souvent, sinon toujours, des bons et des méchants. Les bons ne font pas de mal à une mouche. Les méchants, on les voit prendre le mauvais pli, dégringoler la pente, filer un mauvais coton. Ils se révèlent porteurs d'une possibilité de faire mal volontairement sinon avec plaisir, du moins par calcul.
Enfant, j'aimais les méchants et les bons m'ennuyaient. Maintenant, les bons me fascinent. Je cherche quel tournant ils ont pris, comme si le film était une sorte de régate et que certains d'entre les personnages parvenaient à virer à la bouée, que d'autres demeuraient désespérément des enfants cruels et se vengeant continuellement.