« Au XIXe siècle au XIXe siècle, la révolution industrielle créa un immense prolétariat urbain, et le socialisme se propagea car aucun autre credo ne réussit à répondre aux besoins, espoirs et peurs inédits de cette nouvelle classe laborieuse. Le libéralisme ne finit par vaincre le socialisme qu'en adoptant les meilleurs aspects du programme socialiste. Au XXIe siècle, nous pourrions bien assister à la formation d'une nouvelle classe non laborieuse massive : des gens sans aucune valeur économique, politique ou artistique, qui ne contribue en rien à la prospérité, à la puissance et au rayonnement de la société. Cette « classe inutile » ne sera pas simplement in employée, elle sera inemployable.
En septembre 2013, deux chercheurs d’Oxford, karl Benedict Frey et Michael A. Osborne, publièrent une étude sur« l'avenir de l'emploi», oui j'examine est la probabilité que différentes professions soient reprises par des algorithmes informatiques au cours des 20 prochaines années. L’ algorithme mis au point par Frey et Osborne pour faire leur calcul est destiné à 47 % la part des emplois américains très exposés. Par exemple, il est probable à 99 % quand 2033 les télémarketers et les courtiers d'assurance perdront leur emploi au profit d’algorithmes; la probabilité que les arbitres sportifs connaissent même sort est de 98 %, elle est de 97 % pour les caissières, 96 % pour le chefs cuisiniers, 94 % pour les serveurs et les assistants juridiques, 91 % pour les guides touristiques, 89 % pour les boulangers et les chauffeurs de bus, 88 % pour les ouvriers du bâtiment, 86 % pour les aides vétérinaires, 83 % pour les marins, 77 % pour les barmen, 72 % pour les menuisiers, 67% pour le maître nageur, et ainsi de suite. Il existe bien entendu des emplois sûrs; la probabilité que des algorithmes informatiques effacé les archéologues en 2033 n’est que de 0,7 %.
Homo deus. Une brève histoire de l’avenir, Yuval Noah Harari
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