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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 11:10

"Meilleur est l'enfant pauvre et sage que le roi vieux et fol qui ne prévoit pas l'avenir" Pascal (B. 446

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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 12:14
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30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 18:10

Et aussi avec les mea culpa, excellent article !

 

 

http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/11/30/il-n-y-a-pas-de-causes-sociales-au-djihadisme_4820126_3232.html

 

pour les abonnés seulement..

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30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 09:42

Contre la rhétorique fumeuse de E. Plenel :

" Le voile n'est pas le problème des femmes, mais le problème des hommes avec les femmes"

Néoresistance

https://www.youtube.com/watch?v=FOWu_rW_mfw&feature=youtu.be

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28 novembre 2015 6 28 /11 /novembre /2015 10:23
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28 novembre 2015 6 28 /11 /novembre /2015 10:19

Je suis entièrement d'accord avec ce mot d' ordre...

(moi j'ai la haine et je meurs de peur.... mais je me soigne)

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26 novembre 2015 4 26 /11 /novembre /2015 16:16

Oui, mais sans violence..

http://www.lemonde.fr/cop21/article/2015/11/20/cop21-mobilisation-maintenue-malgre-l-interdiction-des-manifestations-du-29-novembre-et-12-decembre_4814497_4527432.html

On pourrait taper dans des casserole comme on le fait à Caracas...

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25 novembre 2015 3 25 /11 /novembre /2015 09:48

Un corrigé de dissert réalisé il y a quelques années

 

« La peur n’est pas une vision du monde » Kurt von Hammerstein

 

Note : Kurt von Hammerstein (http://fr.wikipedia.org/wiki/Kurt_von_Hammerstein) était un chef d’Etat major de la Reichswehr qui a refusé d’obéir à Hitler. L’écrivain Hans Magnus Enzensberger lui a consacré un ouvrage : Hammerstein ou l’intransigeance. Une histoire allemande, 2010.)

 

 

 

Introduction

L’homme est un « être-pour-la mort » (Heidegger) autrement dit un être qui sait qu’il va mourir. Cette perspective ne le quitte pas. Mais cela signifie-t-il que toute son existence doit être déterminée par l’angoisse de la mort ? La philosophie nous apprend également que les hommes sont prêts, dans certaines circonstances, à risquer leur vie en vue de la reconnaissance (Hegel). Nul ne peut asservir un homme qui ne craint pas la mort, nul ne le soumettra au diktat d’un tyran. Inversement, les dictateurs exploitent notre peur (pour notre vie, mais aussi pour celle de nos proches) pour faire régner l’ordre et imposer leurs caprices, voire, dans des cas extrêmes, leur folie. Néanmoins, face à eux, tout au long de l’histoire, des figures réelles (Socrate, Gandhi) ou légendaires (Antigone, Spartacus) se sont dressées. Elles nous ont appris que l’amour de la liberté et le souci de la dignité pouvaient l’emporter sur la peur. Ces « grands hommes » (ou femmes), ces héros, ont décrété, à l’instar de Kurt von Hammerstein (1, que : « la peur n’est pas une vision du monde ». Cette formule sibylline signifie que l’ « animal politique » ne peut pas être définitivement aliéné. Parce qu’il pense, et la peur est combattue par la pensée.

 

I La peur est une passion

Dans cette phrase, la « peur » (au sens courant, au sens un sens large) englobe peur et angoisse.

Il y a de bonnes passions. Mais la peur est une mauvaise passion

La « bonne passion » est la passion qui est susceptible de servir des intérêts vitaux. Pour Spinoza, la bonne passion est celle qui tend à augmenter notre puissance d’agir.

On commencera par distinguer la peur et l’angoisse. Aucune des deux n’est propice à l’action réfléchie, mais l’angoisse est pire encore. En effet dans l’angoisse, on ne connaît pas l’objet que l’on redoute, on est donc totalement impuissant pour faire face au danger, si danger il y a.

La peur est une « passion triste ». Non seulement elle relève de la tristesse (« passion par laquelle on passe à une perfection moindre », Ethique IV, proposition 11) mais elle a pour conséquence l’inhibition (« elle détourne la volonté des actions utiles ») voire la « stupeur » qui paralyse et exclut toute réponse adaptée. Descartes et Spinoza ne voient pas comment cette passion pourrait être bonne ou utile. Pour éviter la peur, il faut toujours essayer d’anticiper (voir ci-dessous les textes de Descartes et Spinoza)

La peur est nocive pour l’individu, elle est aussi particulièrement dangereuse dans ses formes collectives. C’est ce qu’ont expliqué par exemple Gustave Le Bon (Psychologie des foules, 1912) les individus lorsqu’ils sont « agglomérés en foule » descendent de plusieurs degrés dans l’échelle de la civilisation (texte ci -dessous). Il est donc très facile de le manipuler, et de l’orienter dans le sens désiré, comme peut le faire un meneur habile et charismatique. La peur, notamment la peur de la mort, est un des sentiments les plus faciles à exploiter pour diriger une foule (voir ci-dessous le texte de Elias Canetti)

Conclusion :

La peur est une passion par nature « négative » (au sens de Spinoza : qui contredit notre puissance d’agir). En quel sens pourrait-elle pourtant déterminer une vision du monde ?

 

II La peur n’est pas une vision du monde

 

Une passion n’est pas une vision. Quant à la peur, elle est l’exact contraire d’une vision, elle est un déficit de vision, une cécité programmée :

Certaines passions peuvent fonder ou nourrir une vision du monde.

C’est évidemment le cas de l’amour, puisque la philosophie est amour (de la vérité, de la sagesse). C’est aussi le cas de la passion de la liberté, qui est la plus puissante des passions selon Kant, et qui motive les grands hommes selon Hegel (La raison dans l’histoire).

2) La peur peut susciter des représentations du monde.

C’est ce que révèlent les travaux de nombreux penseurs qui éclairent les mythologies communes à tous les systèmes fascistes ou totalitaires. Toutes exploitent la peur pour frayer la voix à une idéologie (faussement) réconfortante. Le chef promet de rétablir la tranquillité, la sécurité, la paix mais au prix du sacrifice de la liberté (voir ci-dessous le texte de Raoul Girardet sur les « théories du complot »).Ces « représentations » du réel sollicitent l’imagination, bien plus que l’entendement.

3) La peur ne peut constituer une « vision » au sens propre ni au sens figuré :

Car une représentation fondée sur la peur sera partielle, tronquée, déformée. C’est une

« idée inadéquate », au sens de Spinoza. Elle n’est donc pas une vision au sens propre (une vue globale) ni une vision au sens figuré : c’est-à-dire une théorie comportant une cohérence, une approche systématique.

Conclusion : la peur peut bien susciter des représentations du monde. Mais on ne saurait parler de « vision » en l’absence de toute pensée (effort de cohérence, vision d’ensemble).

 

III Pour penser il faut dire non… à la peur !

Avoir une « vision du monde » : cela signifie tenter de « penser » (au sens de Kant : penser seul, par soi-même et de façon cohérente). « Le mal, c’est l’absence de pensée » (H. Arendt)

La peur a partie liée avec l’absence de pensée : car la peur, qui relève autant sinon plus de l’émotion que du sentiment (un sentiment peut s’accorder avec la réflexion). La peur, comme toute émotion en général, court-circuite la pensée, elle paralyse la réflexion. La peur interdit donc la recherche de réponses appropriées.

Un peuple s’il est dominé par la peur ne peut pas échapper à la servitude. C’est la thèse de la Boétie dans le Discours de la servitude volontaire. Or la peur, qui peut être justifiée sous certains régimes, néanmoins rend impossible l’organisation d’une révolte ou d’une révolution néanmoins nécessaire au moins à titre d’horizon, même lointain. De plus la peur est contagieuse, et, lorsque les hommes forment une foule apeurée, il perdent l’aptitude au raisonnement (textes de Freud et Le Bon, ci-dessous)

Comment surmonter la peur ? En se fondant sur l’exemple des « esprits droits » selon La Boétie. Ce sont ces hommes réfléchis, courageux, héroïques même, qui montrent la voix aux autres. Ils constituent la preuve par l’exemple que l’on peut ne pas être terrassé par la peur (cf Martin Luther King, Gandhi, Mandela, Aung San Suu Kyi etc..)

Conclusion : ou peut avoir peur, c’est normal et compréhensible, notamment lorsque l’on vit sous un régime fondé sur la terreur. Néanmoins, certains trouvent le force de dire non : « Une vie qui n’est pas disposée à se sacrifier elle-même à son propre sens ne mérite pas d’être vécue » Jan Patocka, cité par Vaclav Havel (Ecrits politiques).

Conclusion

Le succès et la longévité des systèmes d’oppression tout au long de l’histoire des hommes s’explique par le fait que les êtres soumis n’ont en général ni les moyens, ni la force, ni les conditions de possibilité, de se révolter. La peur des représailles, en cas de rébellion, est d’autant plus naturelle que les perspectives de réussir sont, dans la plupart des cas, infimes. Néanmoins certains hommes (ou femmes) héroïquement, ont vaincu leur peur. Ils ont montré la voie à l’humanité à venir et ils nous inspirent du respect.

 

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23 novembre 2015 1 23 /11 /novembre /2015 15:19
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23 novembre 2015 1 23 /11 /novembre /2015 13:04

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