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9 décembre 2012 7 09 /12 /décembre /2012 13:02

 

 

"Il est heureux, celui qui peut éviter,une bonne fois pour toutes, d'avoir affaire à la plupart de ses congénères" Irvin D.Yalom

La méthode Schopenhauer

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commentaires

T
<br /> Et donc, congénères ou individus ne sont pas le problème. C'est là où Jésus montre ses limites - et on devrait y réfléchir - quand il dit en substance : ne craignez pas ceux qui peuvent tuer le<br /> corps, craignez plutôt ceux qui peuvent perdre l'âme. On voit qu'il craignait la concurrence dans son projet de convaincre. Son job. Car il n'y a rien à redouter de ceux qui ne peuvent rien sur<br /> le corps (agressions, changement des conditions d'existence etc) Le pouvoir est le pouvoir sur les corps qui a ses limites, ses besoins, ses faiblesses. Toute l'histoire en témoigne. Je vais pas<br /> tout citer.<br /> <br /> <br /> Si on est parfaitement conscient que l'autre n'a que sa parole, si on n'a rien à craindre, il est inoffensif. Il y a la liberté et comme disait Cordroch, la tranquillité intérieure est possible.<br /> Ou si vous préférez, quand on en reste au plan des idées, quand on ne risque pas d'être engagé, quand on ne voit dans l'autre qu'un producteur d'idées et non un supérieur ou une menace (donc pour<br /> des raisons sociales) on est peinard. Son âme n'a rien à craindre.<br /> <br /> <br /> Pourquoi ? Parce que contrairement à ce que pensait Platon, les idées n'ont pas d'existence. Là, Marx a raison de dire que les idées ne tombent pas du ciel, et qu'elles ne sont rien tant que<br /> personne ne les porte. Les idées pour exister, ont besoin de s'incarner. Demain n'existe pas Laurence. Les politiques sont des enfumeurs qui parlent sans cesse d'avenir, d'espoir etc Demain est<br /> la conséquence de ce qu'on fait maintenant, de ce qu'il se produit maintenant. Parce que c'est réel.<br /> <br /> <br /> Et donc, plus il y a de pouvoir (sur les corps, les existences), plus il y a de mal et de souffrance.<br />
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J
<br /> Oui , et la condition de ce bonheur réside dans la capacité de l'individu de trouver en soi,  de quoi subvenir à son besoin de sensations , d'émotions ... de stimulation existentielle . Il<br /> n'y a que celui qui possède le lien fondamental permettant la bonne circulation de l'énergie "émotionnelle" entre son intérieur et l'extérieur ,qui peut se passer des autres comme bouc-émissaires<br /> ,comme mirroirs , comme substituts etc ...On en revient toujours au problème de départ : L'absence chez la pluspart des individus d'une unité intérieure , de la présence donc d'une fracture qu'il<br /> faut chercher à combler .<br />
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T
<br /> Mais non ! C'est la situation de ces congénères qui peut poser un problème. Pour résumer : le pouvoir. Ne pas nuire, c'est d'abord ne pas pouvoir nuire, c'est à dire n'avoir aucun pouvoir.<br />
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L
<br /> <br /> OUI... et donc?<br /> <br /> <br /> <br />